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Assurance vie : 1 retraité sur 5 envisage des rachats importants en 2013

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87% des titulaires d’un contrat d’assurance-vie n’ont pas l’intention d’effectuer des retraits significatifs en 2013, selon un sondage. Les rachats sont surtout envisagés parmi les retraités pour couvrir des dépenses exceptionnelles ou quotidiennes, comme l’a récemment montré l’Afer.

12% des détenteurs d’une assurance vie prévoient d’effectuer un retrait important sur leur contrat en 2013. C’est l’une des conclusions qui ressort de la onzième enquête sur l’épargne et la retraite du Cercle des Epargnants, association affiliée à l’assureur Generali.

Rachat partiel pour financer une dépense exceptionnelle

Pour celle-ci, la décollecte de l’assurance vie observée en 2012 (les sorties ont pour la première fois été supérieures de 3,4 milliards d’euros aux versements selon la FFSA), ne constitue pas un signe de « défiance ». Elle révèle plutôt une « logique de gestion d’un produit » pour l’économiste Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, les épargnants retirant une partie de l’argent qu’ils ont déposé auparavant.

« Quand on demande aux Français “Est-ce que vous voulez retirer l’argent de votre assurance vie ?” 87% répondent “non”. Pour ceux qui veulent retirer, c’est avant tout afin de financer soit une dépense importante, soit pour maintenir leur pouvoir d’achat », analyse-t-il. Précisément, 6% des détenteurs d’une assurance vie envisagent de racheter partiellement leur contrat en vue d’une dépense exceptionnelle, 4% pour faire face aux dépenses courantes, 3% afin d’acheter un bien immobilier et 1% pour placer leur argent sur un autre produit d’épargne.

2 milliards d’euros de rachats à l’Afer en 2012

Ces données sont voisines des éléments communiqués par l’Association Française d’Epargne et de Retraite (Afer) lors de la présentation de ses résultats 2012. Après avoir interrogé ses adhérents sur leurs motivations de rachat, la célèbre association d’épargnants a souligné que la moitié des retraits étaient destinés à couvrir des dépenses courantes et un quart servaient à financer l’achat d’un logement ou de celui d’un proche. Ce qui fait dire à son président que l’assurance vie joue ainsi un rôle de « service public ». L’Afer a enregistré 149.000 rachats et avances en 2012 pour 711.000 adhérents. 9.000 personnes ont quitté l’Afer au travers d’un rachat total de leur contrat. Globalement, les rachats à l’Afer ont représenté 4,5% de l’encours, soit environ 2 milliards d’euros sur 45 milliards.

C’est une frange de la population bien précise qui est particulièrement concernée par les rachats. « Les plus tentés d’en réaliser un » sont les personnes âgées de plus de 65 ans, observe le Cercle des Epargnants. 21% des retraités envisagent d’effectuer un retrait important cette année. « Ce qui prouve que les retraités utilisent leur assurance vie comme complément de revenus, estime Philippe Crevel. C’est assez logique puisqu’ils ont épargné justement en vue de leur retraite dans le cadre de l’assurance vie ». Ces contrats sont d’autant plus facilement mobilisables, et mobilisés, par leurs titulaires qu’ils sont ouverts depuis 8 ans dans la plupart des cas, bénéficiant ainsi d’une fiscalité allégée.

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

L’escalade du prix des assurances santé favorise les contrats les moins complets

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Le coût des mutuelles santé a bondit de près de 30% depuis sept ans, selon l’indice IPAP publié par le comparateur Assurland. En l’absence de mesures efficaces pour pallier à cette croissance ininterrompue des prix, les ménages français se tournent vers des couvertures plus réduites.

 Les contrats d’assurance ne sont pas à égalité face la hausse des tarifs. Si les prix des contrats auto n’ont progressé que de 5% depuis 2005 d’après l’indice IPAP d’Assurland, ceux des contrats d’habitation et des complémentaires santé ont dans le même temps explosé respectivement de 25% et 30% ! « La hausse annuelle moyenne des prix des assurances auto, habitation et santé a été de 0,5%, 3,8% et 3,4% ces dernières années, un chiffre à comparer à une inflation moyenne annuelle de 1,7% », relève le comparateur d’assurances.

Hausse de moitié des tarifs santé entre 2001 et 2008

Ce constat pourrait même être sous-évalué en ce qui concerne les contrats santé. La part que doivent leur consacrer les ménages aurait ainsi augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008 pour atteindre 1.100 euros par an en moyenne, selon l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir qui demande plus de transparence de la part des organismes de complémentaire santé. « Ces hausses proviennent de l’augmentation spectaculaire des coûts des soins associée au vieillissement de la population et au désengagement de la prise en charge de la part des collectivités. A cela, il faut encore ajouter l’instauration puis le doublement de la taxe sur les contrats solidaires et responsables sous le précédent gouvernement », précise Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland. Et cette tendance ne semble pas vouloir s’arrêter dans l’immédiat. Malgré un léger ralentissement par rapport aux augmentations annoncées en 2012 par les assureurs, les tarifs des contrats des complémentaires santé devraient encore progresser en 2013, de 2,5 à 3% en moyenne selon le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, voire de 3,5% d’après l’indice IPAP d’Assurland.

Vers des contrats low cost ?

Cette hausse des prix pose « une véritable question en matière de santé publique », pointe le comparateur qui constate « une migration des formules choisies vers les couvertures les moins fortes ». Le nombre de formules « économiques » passe ainsi de 16% à 21% dans le choix des assurés sur les quatre dernières tandis que les couvertures « sécurité », plus complètes, déclinent de 39% à 36%, remarque-t-il, attribuant cette évolution « au renchérissement des coûts de l’assurance santé, qui a augmenté de 30% en 7 ans soit environ 150 euros en valeur absolue ».
Plutôt qu’un véritable choix de réduire leur couverture, cette tendance démontre qu’à budget équivalent, les assurés voient leurs garanties s’amenuiser. « Nous observons que les gens qui viennent sur notre site se couvrent moins mais les dépenses continuent à augmenter globalement », indique Stanislas di Vittorio. Pour lutter contre le détournement des Français des contrats à forte garantie vers des couvertures allégées voire l’absence de couverture complémentaire, des mesures ont bien été prises. Mais force est de constater que leur efficacité demeure limitée. Assurland cite ainsi la mise en place de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) pour les personnes aux revenus très faibles ou l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) pour les personnes aux revenus modestes. « L’Etat a bien mis en place des subventions pour les gens les moins fortunés. Mais beaucoup n’en profitent pas par méconnaissance ou par manque de moyens », regrette le fondateur d’Assurland.
Le récent accord entre le Medef et syndicats pour la mise en place obligatoire d’une assurance santé complémentaire collective pour tous les salariés permettra-t-il de renverser cette tendance ? Cette initiative représente en tout cas « peut-être une bonne nouvelle pour les salariés qui ne bénéficient pas d’une “mutuelle” d’entreprise. Ils pourraient bientôt profiter à leur tour, d’une complémentaire santé payée en partie par leur employeur », espère le comparateur LesFurets.com. « Ce texte laisse une certaine partie de la population non couverte. Jeunes, indépendants, étudiants, retraités, et chômeurs ne seront pas concernés. Par ailleurs, si on oblige l’employeur a prendre en charge ces coûts supplémentaires, cette mesure risque d’avoir un impact négatif sur le chômage », craint Stanilas di Vittorio.L’accord prévoit d’étendre une telle couverture collective à tous les salariés, au plus tard au 1er janvier 2016.

 


Tout sur l'assurance

« L’assurance vie en ligne sert de laboratoire aux assureurs »

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INTERVIEW-Hervé Tisserand, directeur général et cofondateur du courtier Altaprofits, l’un des pionniers de l’assurance vie sur Internet, fait le point sur ce marché encore marginal mais en plein développement. Il explique notamment pourquoi les compagnies d’assurance l’abordent avec prudence.

Toutsurlassurancevie.com : Pourquoi les rendements des contrats d’assurance vie vendus sur Internet sont-ils pour la plupart plus élevés que les contrats traditionnels ?
Hervé Tisserand : C’est vrai que la plupart des taux 2012 des fonds euros commercialisés sur Internet dépassent 3% alors que les taux 2012 proposés par les autres canaux de distribution se situent plutôt entre 2,50% et 2,90%. Il y a des raisons à la fois marketing et financières à cela. Marketing parce que sur Internet, si vous n’affichez pas un bon rendement, vous ne vendez pas. Il est encore plus facile de comparer sur le Net et les internautes sont très sensibles au taux proposé. Les assureurs vie présents sur Internet l’ont bien compris et jouent le jeu. Financières parce que les fonds euros dédiés au Web sont de taille beaucoup plus modeste que les grands fonds des contrats traditionnels et sont donc plus faciles à manœuvrer. Les compagnies peuvent se permettre de diversifier leurs investissements parce qu’il s’agit justement de petits fonds. Je rappelle qu’Internet représente seulement 1% environ de l’assurance vie en France. Toutefois, son potentiel de développement est important.

Quel est le profil de l’assuré vie sur Internet ?
Il est moins jeune que l’on peut le croire. Chez Altaprofits, la moyenne d’âge de nos clients se situe autour de 50 ans. Ce ne sont pas forcément des « geeks ». Sur Internet, nous récupérons une clientèle curieuse, avertie, qui veut prendre son épargne en main. C’est un épargnant en demande de plus d’autonomie, de plus de liberté. Les unités de compte représentent en proportion environ du double par rapport au marché dans nos contrats (soit aux alentours de 30%, NDLR).

Pourquoi si peu d’assureurs sont-ils présents sur Internet ?
Cinq grands acteurs assurent, il est vrai, la grande majorité des contrats d’assurance vie vendus sur Internet. Il s’agit de Generali, d’ACMN Vie, de Suravenir, de Spirica et depuis peu, de SwissLife. Le marché de l’assurance vie en ligne demeure encore réduit alors qu’il nécessite de lourds investissements, notamment en matière de systèmes d’information, les internautes exigeant une grande réactivité. Par ailleurs, les compagnies ne veulent probablement pas trop investir Internet de peur de « froisser » leurs autres canaux de distribution, notamment les réseaux salariés et les agents généraux. Ces derniers sont des indépendants. Ils leur apportent une grosse partie de leur chiffre d’affaires. C’est la raison qui explique que les grandes compagnies qui possèdent un réseau étoffé d’agents généraux soient si peu présentes dans l’assurance vie en ligne. Mais je pense qu’elles ont tort.
Les courtiers qui distribuent de l’assurance vie sur Internet, comme Altaprofits, peuvent servir de laboratoire aux compagnies. Nous sommes un peu ce que la Formule 1 est à l’industrie automobile ou la haute couture à l’industrie textile. Ce sont les courtiers vie en ligne qui ont imposé le 0% de frais sur les versements qui est devenu la norme. Les arbitrages automatiques sont apparus en premier sur Internet. Chez Altaprofits, tous les actes de gestion sont gratuits, sauf les frais de gestion qui s’élèvent à 0,6% de la prime. Nos clients ont accès à 70 sociétés de gestion, dont les plus grandes signatures. Et cela à partir de seulement 1.000 euros de versements. Jusqu’ici, ce type de services était réservé à la clientèle des banques privées. Nous avons en quelque sorte « démocratisé » les contrats d’assurance vie haut de gamme.

Comment s’est comportée votre collecte en 2012 ?
Notre collecte nette a été positive même si les retraits ont légèrement augmenté. En début d’année, avec la crise des dettes souveraines, nous avons eu affaire à des comportements de panique quelque peu irrationnels. Certains clients ont liquidé leur contrat pour acheter de l’immobilier, voire de l’or ! Les donations, notamment aux petits-enfants, ont également pesé. Aujourd’hui, nous faisons plutôt face à de petits rachats pour consommer. C’est un phénomène nouveau que nous n’avions pas rencontré jusqu’ici. Pour autant, nous sommes confiants pour 2013. Nous pensons même que ce sera une belle année. La fiscalité de l’assurance vie a pour l’instant été épargnée et le CAC 40 est en train de se redresser. Il reste, toutefois, beaucoup de zones d’incertitude.

Quels sont vos nouveautés pour 2013 ?
Nous allons continuer à proposer des obligations « corporate » (de la dette émise par des entreprises sur les marchés financiers, NDLR) et des obligations de pays émergents, si les conditions de marché s’y prêtent. Nos clients font comme les assureurs : ils diversifient leur portefeuille. Ils progressent en matière d’allocation d’actifs. Nous veillons à les former. Nous envoyons régulièrement des courriers d’information sur les différentes stratégies d’investissement à adopter. Nous sommes très sensibles à leur apporter une très bonne qualité de service et c’est ce qui nous différencie. Chez Altaprofits, nous avons décidé de ne rien sous-traiter. Nos téléconseillers sont tous titulaires d’un diplôme en gestion de patrimoine. Moi-même, je réponds aux appels des clients lors des fortes périodes de souscription.

Propos recueillis par Jean-Philippe Dubosc

Sur le même thème, consultez l’article : Les taux de rendement 2012 restent meilleurs sur Internet

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Assurance vie : les taux de rendement 2012 restent meilleurs sur Internet

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Les performances servies par les fonds en euros commercialisés sur le Web dépassent presque toutes les 3%, souvent largement. Mais l’écart avec des acteurs plus traditionnels tels que les contrats d’associations d’épargnants se réduit. D’où l’idée de proposer des supports investis en SCPI.

Cette année encore, les taux de rendement des contrats d’assurance vie proposés sur Internet sont supérieurs à ceux commercialisés « off line ». A l’exception notable de Sélection Rendement, l’un des deux fonds en euros d’ACMN Vie distribués sur le Net, qui affiche un piètre 2,90% en 2012, tous se situent au-dessus de la moyenne attendue du marché.
Alors que la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) prévoit un taux moyen de 2,90% en 2012 (contre 3% en 2011), les fonds euros vendus en ligne se situent bien au-delà de la barre des 3%. C’est particulièrement vrai des nouveaux « e-fonds » lancés l’an dernier. Netissima de Generali, disponible chez Altaprofits, mes-placements.fr, LinXéa, Monabanq et Monfinancier.com, offre ainsi un taux de 3,62%. Euro Exclusif, déclinaison de Netissima distribuée par Boursorama, sert une performance équivalente.
Le fonds Euros allocation long terme de Spirica (ex-Axeria Vie), une filiale de Crédit Agricole Assurances, également sorti l’année dernière, propose 4,01%. Mais la palme revient à Suravenir avec son fonds Suravenir Opportunités, proposés chez Fortuneo, Fidelity, Assurancevie.com, Hedios Patrimoine et LinXéa, qui sert un très joli 4,05% !

L’accent mis sur le Net

Si les assureurs proposent de telles performances sur la Toile, ce n’est pas un hasard. « Les internautes peuvent comparer les rendements d’un simple clic. Il faut donc être plus que jamais compétitif », rappelle un courtier vie, présent sur Internet. Les assureurs vie seraient d’autant plus prêts à faire des efforts qu’ils ont pris conscience du potentiel que peut représenter le Web.
Generali, via sa filiale digitale e-Cie-Vie, réalise déjà 20% du chiffre d’affaires de ses activités d’épargne sur le Net. « L’exercice est d’autant plus facile que les fonds dédiés au Web sont encore de « petits » fonds, plus faciles à piloter que les gros paquebots des contrats traditionnels », explique un bon connaisseur du marché. En clair : les sommes en jeu étant moins élevées, les assureurs peuvent prendre un peu plus de risques et ainsi aller chercher davantage de rendement.

Des performances également en recul

Reste que, sur Internet comme ailleurs, les taux des contrats d’assurance vie sont à la baisse. Sur un an, le fonds euros classique de Spirica, commercialisé notamment sur Epatrimoine, France Sélection ou LinXéa, perd 11 centimes, de 3,62% en 2011 à 3,51% en 2012. Dans le même temps, Suravenir Rendement cède 15 centimes (3,75% en 2011, 3,60% en 2012). Le taux d’Eurossima, l’autre fonds Web de Generali, distribué chez ING Direct, Boursorama, Advize ou Meilleurtaux.com, chute de 30 centimes (3,72% en 2011, 3,42% en 2012), tout comme Sélection Rendement d’ACMN Vie (3,20% en 2011, 2,90% en 2012). Internet Opportunités, l’autre « e-fonds » d’ACMN Vie, également vendu chez Hedios Patrimoine, Epargnissimo ou encore Assurancevie.com, baisse même de 35 centimes, passant de 3,50% en 2011 à 3,15% en 2012.
Si ces performances demeurent au-dessus de la moyenne du marché, elles se rapprochent, voire se situent en deçà des fonds euros orientés sur l’immobilier. Le fonds Euro Pierre Plus, proposé par ACMN Vie et La Française AM, offre 3,80% quand Sécurité Pierre Euro conçu par Suravenir pour le réseau de gestion de patrimoine Primonial sert 4,15%. Les courtiers et assureurs vie en ligne vont devoir remettre les bouchées doubles s’ils veulent continuer à se distinguer. Ce qu’ils ont commencé à faire en proposant de façon quasi-systématique le choix entre deux fonds en euros, dont un à prépondérance immobilière, largement investis en société civiles de placement immobilier (SCPI).

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Les assurances affinitaires n’ont pas la côte

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Selon un sondage mené pour la Fédération des garanties et assurances affinitaires, les Français sont loin de plébisciter les extensions de garantie pour téléphones et ordinateurs portables ou encore les voyages.

Vous ne vouliez pas payer l’assurance anti-vol ou casse pour votre dernier Smartphone, mais vous avez quand même fini par le faire ? Vous n’êtes pas seul, loin de là. D’après un sondage CSA, mené pour la Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A), 81% des personnes interrogées expliquent avoir déjà souscrit une assurance affinitaire. Problème, 70% des sondés affirment avoir une image négative des assurances affinitaires, délivrées pour un achat spécifique et qui peuvent concerner des produits high-tech comme les Smartphones et les ordinateurs portables mais aussi d’autre types de biens et services, comme les voyages ou les billets de spectacles par exemple. De plus, neuf personnes interrogées sur dix jugent leur prix trop élevé.

Parmi les sondés, seuls 34% disent avoir confiance dans les extensions de garantie et à peine plus, 41%, dans les garanties contre le vol ou la casse des téléphones portables. En fin d’année 2012, l’association de défense des consommateurs UFC – Que choisir avait dénoncé les assurances de téléphonie mobile : d’après l’association, seuls 48% des vols sont réellement couverts par ces assurances affinitaires.

La FG2A a par ailleurs annoncé la création d’un label de qualité pour ces produits, d’ici la fin de l’année 2013, qui sera délivré aux entreprises membres de la fédération « après un strict contrôle des critères imposés et un audit complet de l’ensemble des acteurs (assureurs, courtier, distributeur) participant au produit à labelliser », explique dans un communiqué Patrick Raffort, président de la fédération.

 


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