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Hausse de tarifs de 7,5% en 2023 pour Abeille Assurances

Abeille Assurances vient de communiquer à son réseau d’agents généraux sa politique commerciale pour 2023.

Crise sanitaire : pourquoi une hausse des cotisations en 2022 ?

Depuis 2020, la crise sanitaire a bouleversé nos modes de vie.

Les périodes de confinement ont conduit à un renoncement et/ou un empêchement significatif d’accès aux soins par les assurés qui s’est traduit par une baisse de la consommation médicale des soins non urgents.

Quel bilan pour 2020 ?

Après une année 2019 ayant connu une augmentation plus importante des dépenses de santé que les années précédentes (en lien avec une anticipation de la Réforme 100% Santé), le début d’année 2020 a ainsi été relativement stable par rapport aux exercices précédents. Lors du 1er confinement, les baisses des dépenses des prestations de santé complémentaires se sont essentiellement exprimées sur les mois de mars, avril et mai (avec un pic à -69% en avril).

Au global en 2020, nous avons observé une diminution de près de 8,4% de la consommation médicale moyenne par bénéficiaire. Les postes les plus impactés sont l’optique, les consultations et visites chez les médecins généralistes et/ou spécialistes, le dentaire étant compensé par l’effet 100% santé. En effet, sur le poste dentaire, représenté en grande partie par les prothèses, la réforme 100% santé a globalement conduit à une hausse des fréquences et remboursements moyens.

Les entreprises peuvent-elles espérer des baisses de cotisations pour les renouvellements 2022 ?

Nous pouvons donc nous interroger sur la prise en compte de cette baisse de la consommation sur les cotisations par les assureurs lors des prochains renouvellements. Ne laissons pas planer le doute : les assureurs ne prévoient pas de baisser les cotisations pour 2022.

  • La première raison est liée au fait qu’une partie de « ces économies » de prestations soit reversée sous la forme d’une taxe COVID 19 qui s’élève à ce jour à 3,9% des cotisations
  • Les autres raisons évoquées par les assureurs sont les suivantes :
    • L’anticipation de reports de soins non réalisés en 2020 sur les exercices 2021 et 2022,
    • La prise en compte d’un effet « inflation médicale » existant chaque année, généralement compensée en partie (voire intégralement) par l’évolution du PMSS, qui lui n’a pas évolué en 2021 et augmentera de façon mesurée en 2022,
    • L’augmentation du nombre de salariés bénéficiaires de la portabilité ; les impacts économiques de la crise qui conduiront certaines entreprises à recourir à des PSE et permettront aux salariés concernés de bénéficier des couvertures Santé pendant une année (maximum) sans contrepartie financière.

Certaines charges sont structurelles, d’autres conjoncturelles et ne concernent pas tous les secteurs d’activité. Le rôle d’un courtier conseil auprès des entreprises est d’autant plus renforcé pour challenger les projections des assureurs en prenant en compte les données propres de l’entreprise (niveau de garantie, secteur d’activité, niveau de dérive annuelle, niveau d’exposition de l’entreprise à la crise sanitaire…).

Nous restons bien entendu à votre disposition pour vous accompagner et vous donner une vision individualisée de ces projections.

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News Assurances Pro

Courtage : Chiffre d’affaires 2020 en hausse pour Bessé

INFOGRAPHIES – Avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,5% en 2020, Bessé poursuit sa stratégie de croissance. Le courtier nantais enregistre également sur l’exercice une hausse de ses programmes internationaux de près de 25%.

Bessé vient de publier ses résultats au titre de l’exercice 2020. Le courtier d’origine nantaise fait état d’un chiffre d’affaires à 118,5M d’euros, en hausse de 4,5% par rapport à 2019 (voir infographie ci-dessous).

Dans le détail, Bessé compte fin 2020 près de 1.155 entreprises clientes (en baisse par rapport aux 1.300 comptabilisées fin 2019) mais voit ses programmes internationaux (au nombre de 128) grossir de 25% sur l’année. Le groupe dirigé par Pierre Bessé rappelle également qu’il a en 2020 fait évoluer sa gouvernance en renforçant le comité de direction de l’entreprise « avec la création de trois postes : secrétariat général, direction de l’audit et du contrôle interne et direction du digital », peut-on lire dans un communiqué.

Dynamisme maîtrisé

« Alors que le contexte économique sera durablement impacté par la crise, que les conditions du marché de l’assurance devraient rester difficiles en 2021 et que celui du courtage français entre dans une phase de consolidation significative, Bessé compte poursuivre sa stratégie de croissance à la fois dynamique et maîtrisée », explique ensuite le courtier.

Le groupe indique ainsi qu’il travaille à un équilibre de ses activités entre risques d’entreprise et protection sociale, et à une combinaison mesurée entre croissance organique et externe. Enfin, Bessé indique qu’il se reposera sur « une présence internationale offrant l’accès à un réseau mondial non intégré de 248 courtiers dans 148 pays, notamment en partenariat avec le groupe Gallagher, 4ème courtier mondial ».

Lire la suite ici : Courtage : Chiffre d’affaires 2020 en hausse pour Bessé (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Résultats 2019 T3 : Forte hausse du bénéfice pour Munich Re

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a annoncé vendredi un bénéfice net en hausse de 75% au troisième trimestre en dépit des catastrophes naturelles, prévenant qu’il allait “dépasser” ses objectifs pour l’année 2019.

Sur la période de juillet à septembre, le groupe, dont le coeur de métier est d’épauler les assureurs contre les risques qu’ils encourent, a dégagé un bénéfice net de 850 millions d’euros contre 483 millions en 2018. Le bénéfice net part du groupe, qui avait été de 505 millions d’euros au troisième trimestre de l’année passée, n’a pas été détaillé vendredi.

“Malgré d’importants paiements pour de grands dommages”, par exemple les catastrophes naturelles, Munich Re a vu son résultat enfler en raison d’une “bonne évolution opérationnelle” mais également d’effets de change très avantageux et de gains provenant ses placements financiers. “Même si l’incertitude sur l’évolution des grands dommages et des marchés financiers reste naturellement très grande, Munich Re s’attend à dépasser l’objectif” de bénéfice net annuel, qui est de 2,5 milliards d’euros, ajoute l’entreprise dans un bref communiqué.

Ces chiffres sont préliminaires et seront détaillés le 7 novembre, précise Munich Re. Pour 2018 déjà, Munich Re avait annoncé un bénéfice net sextuplé sur un an, à 2,31 milliards d’euros, contre 375 millions d’euros en 2017, année marquée par de grands sinistres.

Lire la suite ici : Résultats 2019 T3 : Forte hausse du bénéfice pour Munich Re (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Auto/Habitation : Des tarifs en hausse de 1 à 2% selon Facts and Figures

Les tarifs des contrats d’assurance automobile et multirisque habitation pour les particuliers devraient continuer à progresser en 2020 sur fond notamment de renchérissement du coût des réparations, affirme le cabinet spécialisé Facts and Figures dans une étude publiée mercredi.

Le cabinet pose pour 2020 une hypothèse de hausse moyenne de 1% à 2% des tarifs, en assurance automobile comme en assurance habitation. Pour 2019, il prend acte d’une hausse de près de 1% sur un an du nombre d’accidents automobiles à fin août, une augmentation du même ordre du nombre de blessés et une progression de 0,2% du nombre de tués sur les routes.

En parallèle, Facts and Figures fait état d’une “augmentation bien supérieure à l’inflation du coût de la réparation automobile” ces dix dernières années et 2019 n’a pas fait exception à cette règle. Réparation, pièces de rechange, main d’oeuvre, ingrédients de peinture coûtaient fin avril entre 2 et 6% plus cher qu’un an plus tôt, selon cette étude traditionnellement très regardée par le secteur

Le cabinet souligne que l’automobile reste un marché où les acteurs doivent “être en capacité d’afficher des tarifs attractifs en affaire nouvelle en automobile pour capter des clients” et essayer ensuite de placer auprès d’eux des contrats pour d’autres types de risques, écrit-il. En ce qui concerne l’assurance habitation, Facts and Figure note en 2019 une tendance à l’augmentation des cambriolages, en hausse de 5 à 10% depuis le début d’année.

Du côté des catastrophes naturelles, l’année 2019 s’affiche pour l’heure “relativement clémente”, même si bon nombre de sinistres sécheresse sont encore à attendre. Ces sinistres, qui peuvent notamment prendre la forme de fissures sur les murs des maisons, apparaissent souvent “à retardement”. Le marché de la multirisque habitation (MRH) “est désormais sorti de la période de redressements tarifaires significatifs du début des années 2010. Les hausses tarifaires réalisées permettent désormais au secteur d’absorber une charge de 1,2 à 1,4 milliard d’euros d’événements climatiques au cours d’un exercice”, souligne l’étude.

L’évolution des tarifs de la MRH “dépend donc désormais essentiellement de l’évolution, en fréquence et en coût moyen, des risques ‘de base’”, à savoir les dégâts des eaux, l’incendie, le vol et la responsabilité civile, détaille-t-elle. Or comme en automobile, le coût des réparations de l’habitat en cas de sinistre est orienté à la hausse, a précisé à l’AFP Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet

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