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L’assurance vie se refait une santé en juillet 2013

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Les cotisations sur les contrats d’assurance vie ont largement dépassé les prestations en juillet 2013. Selon la FFSA et le Gema, la collecte nette positive a atteint 1,9 milliard d’euros sur un mois, portée par des dépôts en hausse de 2,5 milliards d’euros.

La baisse du taux de rémunération du Livret A aurait-elle poussé les épargnants à se ruer sur l’assurance vie ? Selon les statistiques de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) publiées mardi 27 août 2013, la collecte nette sur ces contrats s’est élevée à 1,9 milliard d’euros en juillet 2013, contre une décollecte de 300 millions d’euros un mois plus tôt.

Dans le détail, les cotisations (versements) ont atteint 11,6 milliards d’euros, en hausse de 2,5 milliards d’euros sur un mois, tandis que les prestations (rachats, décès) n’ont crû que de 300 millions d’euros, à 9,7 milliards d’euros.

En termes de versements, le mois de juillet constitue ainsi la troisième meilleure performance de l’année, sans doute poussé par la chute du taux de rémunération du Livret A, annoncée le 18 juillet dernier par le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici. Depuis le 1er août, le livret d’épargne préféré des Français n’offre plus qu’un taux d’intérêt net de 1,25%, contre 1,75% jusqu’ici. Pour la première fois cette année, la collecte cumulée sur les Livrets A et les Livrets de développement durable (LDD) est inférieure à celle des contrats d’assurance vie, à 1,23 milliards d’euros pour les livrets d’épargne réglementée contre 1,9 milliard d’euros pour l’assurance vie.

Quoi qu’il en soit, l’année 2013 se présente sous de meilleurs cieux pour l’assurance vie que 2012. Tandis que ces contrats avaient enregistré une décollecte nette de 6,5 milliards d’euros l’an passé, la collecte nette cumulée depuis janvier 2013 atteint d’ores et déjà 9,6 milliards d’euros.

 


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Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


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Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

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Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


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L’escalade du prix des assurances santé favorise les contrats les moins complets

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Le coût des mutuelles santé a bondit de près de 30% depuis sept ans, selon l’indice IPAP publié par le comparateur Assurland. En l’absence de mesures efficaces pour pallier à cette croissance ininterrompue des prix, les ménages français se tournent vers des couvertures plus réduites.

 Les contrats d’assurance ne sont pas à égalité face la hausse des tarifs. Si les prix des contrats auto n’ont progressé que de 5% depuis 2005 d’après l’indice IPAP d’Assurland, ceux des contrats d’habitation et des complémentaires santé ont dans le même temps explosé respectivement de 25% et 30% ! « La hausse annuelle moyenne des prix des assurances auto, habitation et santé a été de 0,5%, 3,8% et 3,4% ces dernières années, un chiffre à comparer à une inflation moyenne annuelle de 1,7% », relève le comparateur d’assurances.

Hausse de moitié des tarifs santé entre 2001 et 2008

Ce constat pourrait même être sous-évalué en ce qui concerne les contrats santé. La part que doivent leur consacrer les ménages aurait ainsi augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008 pour atteindre 1.100 euros par an en moyenne, selon l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir qui demande plus de transparence de la part des organismes de complémentaire santé. « Ces hausses proviennent de l’augmentation spectaculaire des coûts des soins associée au vieillissement de la population et au désengagement de la prise en charge de la part des collectivités. A cela, il faut encore ajouter l’instauration puis le doublement de la taxe sur les contrats solidaires et responsables sous le précédent gouvernement », précise Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland. Et cette tendance ne semble pas vouloir s’arrêter dans l’immédiat. Malgré un léger ralentissement par rapport aux augmentations annoncées en 2012 par les assureurs, les tarifs des contrats des complémentaires santé devraient encore progresser en 2013, de 2,5 à 3% en moyenne selon le président de la Mutualité Française, Etienne Caniard, voire de 3,5% d’après l’indice IPAP d’Assurland.

Vers des contrats low cost ?

Cette hausse des prix pose « une véritable question en matière de santé publique », pointe le comparateur qui constate « une migration des formules choisies vers les couvertures les moins fortes ». Le nombre de formules « économiques » passe ainsi de 16% à 21% dans le choix des assurés sur les quatre dernières tandis que les couvertures « sécurité », plus complètes, déclinent de 39% à 36%, remarque-t-il, attribuant cette évolution « au renchérissement des coûts de l’assurance santé, qui a augmenté de 30% en 7 ans soit environ 150 euros en valeur absolue ».
Plutôt qu’un véritable choix de réduire leur couverture, cette tendance démontre qu’à budget équivalent, les assurés voient leurs garanties s’amenuiser. « Nous observons que les gens qui viennent sur notre site se couvrent moins mais les dépenses continuent à augmenter globalement », indique Stanislas di Vittorio. Pour lutter contre le détournement des Français des contrats à forte garantie vers des couvertures allégées voire l’absence de couverture complémentaire, des mesures ont bien été prises. Mais force est de constater que leur efficacité demeure limitée. Assurland cite ainsi la mise en place de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) pour les personnes aux revenus très faibles ou l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) pour les personnes aux revenus modestes. « L’Etat a bien mis en place des subventions pour les gens les moins fortunés. Mais beaucoup n’en profitent pas par méconnaissance ou par manque de moyens », regrette le fondateur d’Assurland.
Le récent accord entre le Medef et syndicats pour la mise en place obligatoire d’une assurance santé complémentaire collective pour tous les salariés permettra-t-il de renverser cette tendance ? Cette initiative représente en tout cas « peut-être une bonne nouvelle pour les salariés qui ne bénéficient pas d’une « mutuelle » d’entreprise. Ils pourraient bientôt profiter à leur tour, d’une complémentaire santé payée en partie par leur employeur », espère le comparateur LesFurets.com. « Ce texte laisse une certaine partie de la population non couverte. Jeunes, indépendants, étudiants, retraités, et chômeurs ne seront pas concernés. Par ailleurs, si on oblige l’employeur a prendre en charge ces coûts supplémentaires, cette mesure risque d’avoir un impact négatif sur le chômage », craint Stanilas di Vittorio.L’accord prévoit d’étendre une telle couverture collective à tous les salariés, au plus tard au 1er janvier 2016.

 


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