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Stratégie : Prudential va se scinder en deux sociétés d’ici la fin d’année

L’assureur britannique Prudential a annoncé mercredi qu’il concrétiserait au quatrième trimestre sa scission prévue, entre d’un côté ses activités européennes et de l’autre celles de marchés plus porteurs en Asie et aux États-Unis.

Prudential avait dévoilé en mars ce vaste et complexe projet mais était resté jusque-là prudent sur sa date de concrétisation. Dans un communiqué publié mercredi à l’occasion de ses résultats pour le premier semestre, l’assureur dit s’attendre à ce que l’opération aboutisse d’ici à la fin de l’année.

La société qui conservera le nom de Prudential englobera les activités d’assurance et d’épargne dans des marchés en croissance comme l’Asie et les États-Unis. L’autre entreprise, qui sera baptisée M&G, regroupera la gestion d’actifs, l’assurance et l’épargne en Europe et au Royaume-Uni. Elles seront cotées séparément à la Bourse de Londres. “Nous pensons que la scission permettra à nos deux activités d’être les plus performantes possibles. Elles seront dotées chacune d’une équipe de direction qui fixera les priorités stratégiques et les perspectives d’investissement”, explique Mike Wells, directeur général du groupe.

Dans les faits, Prudential sera une société cinq fois plus grosse que M&G en terme de valorisation, expliquait en début de semaine le Financial Times en s’appuyant sur une note de la banque Citigroup. Prudential a dans le même temps dévoilé un bond de 14% de son bénéfice net à 1,54 milliard de livres (1,7 milliard d’euros) au cours des six premiers mois de l’année. Le groupe a principalement profité du dynamisme de ses activités en Asie, où il propose de l’assurance-vie, de l’assurance santé ou encore de la gestion d’actifs. Il s’attend à continuer sur sa lancée dans la région, même s’il dit “être très attentif” à la situation à Hong Kong qui traverse une grave crise politique.

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Loi Macron : 202 huissiers de plus attendus d’ici à 2018 | @scoopit …

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Axa : la feuille de route du groupe d’ici 2020

Le groupe Axa a confirmé, à l’occasion de sa journée Investisseurs, la réorganisation de son activité regroupée en cinq zones géographiques. Mais il a également fait un point d’étape plus global sur la bonne tenue du plan stratégique « Ambition 2020 ».  Lire l’article
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Risques d’entreprises : Generali GC&C veut doubler de taille d’ici à 2020

L’unité en charge des risques d’entreprises au sein du groupe Generali affiche des objectifs ambitieux pour les années à venir, y compris en France. De nouvelles offres seront lancées prochainement.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance et catastrophe naturelle : les indemnisations vont doubler d’ici 2040

Les assureurs ont réalisé une étude sur l’impact du climat sur le coût des risques à indemniser d’ici 2040. Et le constat n’est pas encourageant : le montant des versements devrait doubler en 25 ans pour atteindre 92 milliards d’euros. La faute principalement à la richesse des territoires et au changement climatique.

Le coût des sinistres à indemniser pour les assureurs va doubler d'ici 2040, à cause notamment du changement climatique.

 

 

Les catastrophes naturelles vont coûter cher aux assureurs dans les années à venir. C’est le constat qui ressort d’une étude sur le coût des risques climatiques en France d’ici 2040 réalisée par l’Association française de l’assurance (AFA) et publiée jeudi 3 décembre 2015.

Les démarches à effectuer auprès de son assureur en cas de catastrophe naturelle

 

Alors qu’entre 1988 et 2013, les compagnies d’assurance ont versé 48,3 milliards d’euros* d’indemnités pour des sinistres dus à des inondations, des tempêtes et des sécheresses, la facture devrait exploser d’ici 2040 pour atteindre 92 milliards d’euros. « Soit une augmentation de 44 milliards d’euros en euros constants », note l’étude.

 

Afin d’établir cette projection, plusieurs indicateurs économiques et climatiques ont été retenus par les assureurs. La hausse du nombre de logements et de leur concentration au fil des années, leur répartition sur le territoire de manière générale mais aussi les aléas climatiques naturels, ou encore les conséquences du changement climatique ont été analysés.

La richesse des territoires, principale coupable

Dans le détail, c’est ce que les assureurs nomment « l’enrichissement du territoire » qui sera la cause principale (43%) du doublement des indemnités versées d’ici 2040. Plus précisément, les professionnels entendent par-là la densité et la valeur moyenne des logements, des entreprises et des biens des collectivités territoriales. « Un évènement d’intensité strictement équivalente survenant exactement au même endroit aura à 20 ans d’intervalle des conséquences plus importantes en fonction de l’évolution du taux d’enrichissement », explique l’AFA.

Changement climatique : inondations, submersion et sécheresse en tête

Le changement climatique constitue le second facteur explicatif de cette augmentation (30%), pesant ainsi 13 milliards d’euros sur les 92 milliards d’euros. Les deux sinistres majoritaires liés à cette modification de climat seront la sécheresse pour un montant de dégâts supplémentaires estimé à 8 milliards d’euros et la submersion marine à hauteur de 4 milliards d’euros (contre un milliard d’euros sur les 25 dernières années dont 800 millions d’euros pour Xynthia). « Ce péril présente la plus forte dynamique de croissance et prendra toutes choses égales par ailleurs une ampleur très conséquente au-delà des 26 années étudiées », craignent les auteurs de l’étude. La submersion marine devrait représenter à elle seule 18% du surcoût versé pour les inondations.

Plus largement, l’étude a fait le rapport entre la hausse du coût d’un sinistre et le rôle joué par l’effet du changement climatique, pour la sécheresse (60%), les inondations (6%), la submersion marine (25%) et une « neutralisation » pour les tempêtes, le facteur du vent étant trop aléatoire.

Trop de concentration sur une même zone

Enfin l’aménagement du territoire (concentration du risque dans une même zone) est le troisième facteur causant une hausse des indemnisations (18%) pour un coût de 8 milliards d’euros d’ici 2040, dont 60% liés aux inondations.

Et le climatologue Jean Jouzel d’observer : « Dans un monde plus chaud, quasiment tous ces extrêmes [sécheresse, canicules, inondations, cyclones…, Ndlr] deviendront plus fréquents et/ou plus intenses. Ce sera par exemple le cas des vagues de chaleur et des fortes précipitations. […] Ces extrêmes sont à l’origine d’une partie notable des coûts auxquels les assureurs ont à faire face. » Afin d’enrayer ces phénomènes largement liés au climat, les assureurs ont émis 34 propositions. Reste à savoir si les pouvoirs publics leur donneront satisfaction.

*particuliers et professionnels


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