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Cercle LAB : Retour sur la 1e réunion du club prévoyance

Le 19 novembre, le club prévoyance du Cercle LAB s’est réuni pour la première fois autour du sujet de la maîtrise des arrêts de travail, en présence de Philippe Dabat, directeur général délégué d’AG2R La Mondiale.

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Philippe Dabat, parrain du club prévoyance, a donné le coup d’envoi de ce groupe de réflexion le 19 novembre. Cette première réunion a été consacrée à la hausse des arrêts de travail en France, ses causes, la réponse de l’assurance maladie et la responsabilité partagée des différents acteurs (patients, médecins, employeurs et assureurs). Les travaux issus des trois réunions de l’année feront l’objet d’une publication annuelle. En attendant, voici les principaux sujets abordés lors de la première séance.

Les indemnités journalières ont coûté 10,3 milliards d’euros à l’Assurance maladie en 2017, en hausse de 4,4% par rapport à 2016. En moyenne les salariés ont été en arrêt maladie 17,2 jours par an, contre 16,8 jours en 2016. 34% des salariés sont absents au moins une fois au cours de l’année pour une moyenne de 35,5 jours par salarié absent.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette augmentation : l’augmentation de la masse salariale dans le secteur privé, l’augmentation du taux d’activité des seniors, les conditions de travail, les maladies chroniques… Les arrêts de travail sont multi-factoriels.

Le gouvernement a confié une mission arrêts de travail au professeur en médecine générale Stéphane Oustric, au DRH de Safran, Jean Luc Bérard, et au conseiller-maître à la Cour des comptes Stéphane Seiller. Elle souligne que les arrêts de moins de 7 jours représentent 44% du nombre d’arrêts mais seulement 4% de la dépense indemnisée par l’Assurance Maladie. A contrario, les arrêts de plus de 6 mois ne représentent que 7% du nombre d’arrêts mais concentrent 44% de la dépense. Pour la mission, la principale priorité doit être le retour au travail, car « un salarié en arrêt pendant plus de 6 mois a 50% de chances de retrouver un jour son travail, voire un travail et ces chances s’amenuisent rapidement au fil du temps ».

Le rapport Lecocq sur la santé au travail préconise une simplification du système de santé au travail et la création d’un guichet unique à destination des entreprises, qui paieraient une cotisation unique afin d’alimenter un fonds national de prévention. Ce fonds serait également financé en partie par un quote-part des fonds du Degré Elévé de Solidarité lorsqu’aucune action de prévention n’est mené au sein de la branche.

Marion del Sol, professeure de droit privé à l’Université de Rennes 1 et directrice du laboratoire de recherche IODE, a présenté en avant-première les résultats d’une étude réalisée pour l’Irdes sur les systèmes de protection sociale dans 5 pays européens (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas et France). Dans le cadre de cette recherche, elle a également comparé 14 conventions collectives nationales en France. La prise en charge des arrêts de travail est très hétérogène d’une branche à l’autre et en fonction de la catégorie (cadre – non-cadre). Les indemnités journalières peuvent être complétées par l’entreprise et par un régime prévoyance de branche.

Philippe Dabat a ensuite présenté différents programmes de prévention menés au sein des branches professionnelles de la boulangerie (dépistage buccodentaire, asthme), de la pâtisserie (troubles du sommeil, diabètes), la coiffure (TMS) ou l’intérim.

Le coût de ses actions reste très élevé pour un nombre de bénéficiaires relativement limité. Il est difficile de mesurer l’impact de ces actions sur les arrêts de travail, mais en revanche les branches qui décident de rien faire voient leur sinistralité augmenter. Philippe Dabat a rappelé que les branches avec des petites et moyennes entreprises sont plus motivées pour mener des actions de prévention au niveau de la branche car elles ont besoin de mutualiser les coûts. La question du financement de ces actions et la responsabilité des entreprises restent à résoudre. Pour l’heure, les entreprises ne sont pas prêtes à assumer le coût de ces actions et considèrent que les services de prévention doivent être en inclusion des contrats prévoyance. Faut-il aller vers un système plus coercitif pour les entreprises ?

Le club prévoyance se réunira à nouveau le 13 mars pour aborder les services proposés par les acteurs complémentaires dans le cadre du degré élevé de solidarité, en présence de Jérôme Bonizec, directeur général d’Adéis. Enfin la séance du 27 juin sera consacrée aux nouveaux services et modèles économiques, en présence d’Anne-Sophie Godon, directrice innovation de Malakoff Médéric.

Lire la suite ici : Cercle LAB : Retour sur la 1e réunion du club prévoyance (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Le retour de la confiance en France

En 2017 les actions françaises de l’indice CAC40 affichent pour la deuxième année consécutive des performances en hausse, de 9.3% après 4.9% en 2016 alors que dans le même temps l’indice de la zone euro (Eurostoxx50) progressait de 5.6% en 2017 et 0.7% en 2016. Ces performances témoignent du regain d’attractivité que connaît la France sur le plan économique et financier.

Reprise de la croissance économique en France en 2017

L’économie française a connu une forte croissance du PIB qui passe de 1.1% en 2016 à 2.0% en 2017. Le taux de chômage a entamé une décrue sensible passant de 10% en 2016 à 8.9% en 2017. Cette reprise est principalement due à la progression de l’investissement des entreprises et de la consommation des ménages. C’est dans ce contexte que le Fonds Monétaire International (FMI) a relevé sa prévision de croissance pour la France à 1.9% en 2018.

Evolution du PIB en France

Retour de la confiance des entreprises et des ménages

L’année 2017 a été marquée par une amélioration constante du niveau de confiance aussi bien du côté des entreprises que des ménages.

Ainsi, l’indicateur de confiance des chefs d’entreprises mesuré par l’indice PMI (Purchasing Managers Index) a progressé tout au long de l’année 2017 pour atteindre un niveau avoisinant 60 points (indice composite) au plus haut depuis 2000. Ce chiffre se situe bien au-dessus du niveau des 50 points, seuil caractéristique d’un cycle d’expansion économique. Ce regain de confiance du côté des entreprises se matérialise par un rebond du taux d’utilisation des capacités de production proche de 86% pour le quatrième trimestre 2017, son plus haut niveau depuis 2008.

Du côté des ménages, l’indice de confiance du consommateur publié par l’Insee progresse sensiblement grâce aux perspectives d’amélioration graduelle de l’emploi et du pouvoir d’achat. Ainsi, les dépenses des ménages ont progressé de 1.2% en 2017 et devraient poursuivre leur accélération en 2018. A ce titre on note une augmentation des ventes de véhicules et une reprise du tourisme en 2017.

Confiance du consommateur français

Une attractivité économique retrouvée

Les mesures fiscales de ces dernières années telles que le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) et le CIR (Crédit d’Impôt Recherche) ont contribué à améliorer la compétitivité des entreprises françaises. Pour accroître l’attractivité de la France et créer davantage d’emplois, le gouvernement envisage en 2018 des réformes sociales (assurance-chômage, formation professionnelle, apprentissage) et économiques avec le PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) destiné à faciliter la création, le financement et la modernisation des entreprises.
Ainsi, le premier sommet de l’attractivité « Choose France » a réuni près de 140 dirigeants d’entreprises représentants les plus grands groupes mondiaux.

La préférence aux actions

Nous avons une opinion favorable sur les actions françaises qui devraient profiter de ces bonnes tendances économiques. Ainsi, la croissance attendue des résultats des sociétés de l’indice CAC40 s’approcherait des 7.3% en 2018 après déjà une bonne année 2017. Ces prévisions pourraient être revues à la baisse en cas d’appréciation forte de l’euro.
Les actions françaises ont des valorisations attractives avec un ratio cours/bénéfices à 13.1x les résultats 2018. Le rendement des actions françaises s’élève à 3.8% bien au-dessus du rendement des obligations souveraines à 0.90% pour l’Emprunt d’Etat français OAT 10 ans (chiffres au 05/03/2018).
Enfin, l’intensification du mouvement de fusions-acquisitions que connaissent les entreprises françaises devrait être un soutien au marché financier en 2018.

France – Rendement actions vs obligations

Assurance – Guide et devis en ligne

Snagan : retour aux fondamentaux dans le réseau Gan Assurances

Si le chantier de modernisation du réseau Gan Assurances avance, les agents généraux mettent en garde leur compagnie contre toute tentation de majorer les tarifs pour contrebalancer une année déficitaire.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Zurich Insurance : Mario Greco confiant sur le retour de la rentabilité en 2016

En pleine réorganisation après un exercice 2015 difficile, Zurich Insurance a dévoilé des résultats en baisse de 22% à 1,61 Md$ au premier semestre, pénalisés par des charges de restructurations en cours et une chute des rendements des capitaux propres. A la tête du groupe depuis mars 2016, Mario Greco s’est dit confiant dans la capacité de l’assureur à délivrer des rendements aux actionnaires.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

JT 22 septembre : Axa entreprises veut multi-équiper – Retour sur les RVS et les Journées du Courtage

Cette semaine, le JT News Assurances Pro s’intéresse à la stratégie de conquête de son portefeuille d’Axa Entreprises et revient sur les événements de la semaine, à savoir les Journées du Courtage et les Rendez-vous de Septembre de la Réassurance.

A l’occasion de la présentation d’un baromètre dédié aux chefs d’entreprise, Axa Entreprises, branches des pros et des petites entreprises d’Axa France, a détaillé une partie de sa stratégie. Jad Ariss, directeur général d’Axa Entreprises revient au micro de News Assurances Pro sur ces éléments, avec en ligne de mire, l’équipement du portefeuille dommages en complémentaire santé.

Le JT revient également sur les événements de la semaine avec les thématiques des Journées du Courtage (images d’archives – 2013) et les Rendez-vous de Septembre 2014 de la réassurance, à Monaco.


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