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Le tiers payant et sa palette de services innovants

L’évolution du tiers-payant permet aux assurés de bénéficier de services innovants. Cela entraîne également des avantages pour l’assureur complémentaire qui peut alors se distinguer de la concurrence grâce à ces services.

Baisse du reste à charge via le tiers-payant

Grâce au Big Data, des systèmes de contrôle permettent dans certains cas aux assurés de voir leur reste à charge diminuer. Par exemple, lors de l’achat d’une nouvelle paire de lunettes chez l’opticien, l’assuré peut bénéficier de services innovants via le tiers-payant. En effet, l’opérateur peut contrôler la demande de prise en charge en effectuant une évaluation du prix marché. Si le prix est trop haut, alors, la prise en charge peut être refusée. Ce système de contrôle tarifaire évite les incidents frauduleux et bénéficie donc également à l’assureur.

Nouveauté : digitalisation de l’attestation de tiers payant

La carte de tiers payant dématérialisée a de nombreux avantages pour l’assuré comme pour l’assureur. Avec la dématérialisation de cette attestation, l’assuré peut la retrouver sur son smartphone ou sur l’extranet de sa complémentaire santé. Pour le professionnel de santé, les démarches administratives sont simplifiées puisqu’il peut désormais recevoir cette carte de tiers-payant par e-mail et il n’est plus question de la scanner. Cette évolution permet aussi de garantir une certaine sécurité : cette carte dématérialisée n’est visible que si les droits de l’assuré sont ouverts, ce qui permet de limiter les rejets.

Services de contrôle en temps réel et nouvelles pratiques du tiers payant

Grâce à la norme Visiodroits, la société Cegedim Insurance Solutions comptabilise 10 millions d’assurés dont les droits sont contrôlés en temps réel dans les pharmacies. La prochaine version du service permettra à l’assuré la dispense de l’avance de frais pour les médicaments hors nomenclatures. Ceci permettra de mettre en place le tiers-payant pour les médicaments qui ne sont pas pris en charge par l’Assurance maladie mais qui sont remboursés par les complémentaires. Il est important que le système de tiers-payant s’adapte aux évolutions comportementales des assurés et contractuelles des complémentaires. Par exemple, une partie de l’abonnement à une salle de sport pourrait être pris en charge par la complémentaire, dans le cadre du forfait prévention.

 Tiers-payant : Services complémentaires pour le suivi du patient dans son quotidien

Plusieurs services sont proposés via les smartphones ou les tablettes pour suivre le patient tout au long de son quotidien. Il existe par exemple une application de pilulier digitalisé permettant au patient de simplifier sa prise de médicaments et donc de limiter l’interruption du traitement. De plus, a été mis en place un système de géolocalisation pour que les utilisateurs puissent trouver tous les professionnels de santé à proximité qui pratiquent le tiers-payant. Grâce aux systèmes intégrés, les patients ont accès à un simulateur pour visualiser leur reste à charge, mais également simuler les remboursements à venir, ou passés, leur permettant d’anticiper au mieux leurs dépenses de santé.

Une application de prévention santé plus générale existe sur tablette, proposant l’accompagnement du patient dans son quotidien en suivant ses activités sportives, sa nutrition, son sommeil, son stress, ses addictions et autres. Il existe également un service de suivi post-hospitalisation pour analyser le parcours du patient durant son séjour à l’hôpital, tout en lui proposant des services et des informations en amont et en aval.

Généraliser le tiers-payant par de nombreux échanges avec les professionnels de santé

Aujourd’hui, la pratique du tiers-payant est devenue courante. En effet, les assurés présentent leur carte de tiers-payant dans la majorité des pharmacies et des établissements de santé conventionnés type laboratoire d’analyses médicales, de radiologie et autres. Cependant, cette pratique n’est pas forcément étendue à la totalité des professionnels de santé. Le développement du tiers-payant est de la responsabilité de tous les acteurs, des organismes complémentaires et des opérateurs. Cegedim Insurance Solutions a donc prévu un accompagnement particulier pour les professionnels de santé dans le seul but d’étendre ce système de tiers-payant au plus grand nombre. Par des approches régulières, ils sont incités à pratiquer le tiers payant pour faire bénéficier leurs patients de la dispense d’avance de frais. Le but est également de les convaincre en mettant en avant le fait que le tiers-payant présente plusieurs avantages : le conventionnement est un engagement de garantie de règlement, puis, les services associés comme le contrôle des droits en ligne améliorent la gestion de tous les acteurs.

Cegedim Insurance Solutions se tient à votre disposition pour répondre à toute question à ce sujet.

Lire la suite ici : Le tiers payant et sa palette de services innovants (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Assurance auto : faut-il s’assurer tous risques ou au tiers ?

Selon les conducteurs et le type de véhicule, il peut être judicieux d’opter pour une assurance auto tous risques plus couvrante, ou à l’inverse, pour une assurance au tiers, pour faire des économies. Jusqu’à quand assurer une voiture tous risques ? Quand passer au tiers ? Nos réponses.

Assurance auto tous risques ou au tiers

 

1. Assurance auto au tiers, tous risques, quelles différences ?
2. Quand ne plus assurer sa voiture en tous risques et passer au tiers ?
3. Ce qu’il faut prendre en compte, quelques conseils pour faire son choix
4. Opter pour l’intermédiaire, l’assurance tiers plus

 

Assurance auto au tiers, tous risques, quelles différences ?

La principale différence entre une assurance auto au tiers et une assurance auto tous risques réside dans le niveau de couverture. En effet, la seconde est beaucoup plus couvrante que la première qui ne constitue que le minimum légal. En conséquence, la seconde différence entre ces deux protections pour votre véhicule est leur prix : une assurance tous risques sera toujours plus coûteuse qu’une couverture au tiers puisqu’elle comporte plus de garanties.

Qu’est-ce qu’une assurance au tiers et que couvre-t-elle ? 

L’assurance auto au tiers constitue le minimum légal obligatoire. En effet, le Code des assurances prévoit dans son article 211-1 l’obligation d’assurer sa voiture a minima en responsabilité civile. Y compris si elle reste au garage. Pour rappel, la responsabilité civile est l’obligation pour toute personne de réparer le dommage qu’elle a causé à un tiers. Dans le cadre de la conduite, on parle alors de responsabilité civile automobile (ou moto), et plus couramment « au tiers ». L’assureur se substitue au conducteur pour indemniser les victimes d’accidents de la route.

Elle joue exclusivement lorsque le conducteur cause des dommages (corporels et matériels) à des tiers dans le cadre de sa conduite :

– Dommages matériels causés par la collision avec d’autres véhicules et aux immeubles (murs, vitrines, portails)
– Dommages corporels (blessures et décès) causés à des tiers.

Un contrat d’assurance auto au tiers peut également, en plus de la garantie minimale de responsabilité civile, inclure d’autres protections. Mais une assurance au tiers reste une formule de base, peu couvrante.

Ainsi, elle ne prend pas en charge :

– Les dommages subis par le conducteur du véhicule assuré
– Les dommages subis par le véhicule responsable de l’accident
– Les biens appartenant, loués ou confiés au conducteur
– Les marchandises et objets présents dans le véhicule assuré
– Les animaux transportés dans le véhicule
– Le vol, le vandalisme, l’incendie, le bris de glace, etc.

A noter que tous les assureurs proposent des offres d’assurance auto au tiers avec la possibilité de souscrire des options plus couvrantes.

En quoi consiste une assurance auto tous risques et quelles sont les garanties ?

Comme son nom l’indique, une assurance auto tous risques est la formule la plus complète et donc la plus couvrante pour le conducteur. En plus du minimum légal, des garanties supplémentaires viennent s’ajouter dans la majorité des contrats tous risques :

– Dommages corporels : cette garantie couvre le conducteur, y compris s’il est responsable du sinistre
– Dommages matériels causés à votre propre véhicule, y compris en cas d’accident responsable
– Contre le vol et/ou le vandalisme
– Incendie
– Bris de glace
– Assistance (en cas de panne par exemple)
– Protection juridique

Selon les contrats et les compagnies d’assurance, d’autres garanties peuvent s’ajouter à la formule tous risques, directement incluses ou proposées en option.

Quand ne plus assurer sa voiture en tous risques et passer au tiers ?

Il peut sembler naturel de se tourner systématiquement vers une assurance auto tous risques, plus couvrante en cas de pépin. Mais il faut savoir que ce n’est pas toujours nécessaire selon sa situation. En effet, opter pour une assurance auto au tiers est synonyme d’économies pour l’assuré, les tarifs entre les deux formules pouvant varier du simple au double. C’est pourquoi plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour déterminer quel choix est le plus judicieux selon sa situation.

L’âge de son véhicule : ma voiture a plus de 10 ans

On ne vous surprendra pas : si votre véhicule est neuf ou récent, mieux vaut préférer une protection tous risques. Les réparations en cas de dommages ne serait-ce que matériels du véhicule peuvent rapidement atteindre des sommets, le coût de l’assurance tous risques sera « vite » rentabilisé en cas de pépins. Entre autres raisons.

A l’inverse, si votre véhicule commence à dater, il faut examiner la situation de plus près. Généralement, on part du principe qu’à partir de 10 ans, voire même 5 ans, une assurance auto au tiers est suffisante pour couvrir le véhicule. En effet, à partir d’un certain âge et nombre de kilomètres, la valeur du véhicule baisse : il vous coûtera ainsi plus cher de l’assurer en tous risques car en cas d’accident de la route, le montant de la prime ne sera pas compensé par l’indemnisation plutôt faible versée par l’assureur. En effet, la garantie dommages matériels ne prend en charge en règle générale que les dégâts subis par le véhicule sur la base de sa valeur actuelle sur le marché, autrement dit un coefficient de vétusté est appliqué (sauf si vous avez souscrit une garantie « valeur à neuf »). Parfois, le coût des réparations dépasse même la valeur du véhicule : à partir de là, il est certain que les primes d’une assurance tous risques ne seront pas rentabilisées.

Il est donc plutôt conseillé d’opter pour une protection au tiers et de payer soi-même les réparations si elles sont mineures ou de changer de véhicule si elles sont trop importantes.

Sachant que rien n’empêche le conducteur de prendre quelques options supplémentaires à la formule de base au tiers adaptées à ses besoins, comme la garantie dommages corporels, bris de glace ou encore contre le vol. C’est ce que l’on appelle une formule au tiers « plus ».

A noter : si vous possédez un véhicule haut de gamme, cher à réparer, mieux vaut opter pour une assurance tous risques, y compris si ce dernier est un peu âgé ou a dépassé un certain nombre de kilomètres.

En résumé : une formule d’assurance auto au tiers simple est à privilégier lorsque la valeur marchande du véhicule est faible tandis qu’une couverture auto tous risques est plus judicieuse lorsque le véhicule est neuf ou récent. On peut ainsi se référer à cette échelle de valeurs :

Véhicule neuf ou de moins de deux ans : une assurance auto tous risques est vivement conseillée.
Véhicule de 2 à 8 ans : une assurance auto au tiers « plus » avec des garanties supplémentaires plus ou moins nombreuses selon l’âge du véhicule (vol, bris de glace, incendie, …) est plutôt conseillée. Toutefois, il est toujours recommandé de prendre une garantie dommages corporels.
Véhicule de plus de 10 ans : une assurance au tiers simple peut s’avérer suffisante.

Le kilométrage : ma voiture a beaucoup de kilomètres au compteur

Si votre véhicule a beaucoup de kilomètres au compteur, le même raisonnement s’impose. En effet, plus un véhicule a parcouru de kilomètres, plus sa valeur diminue proportionnellement. Pour avoir un ordre d’idée de la valeur de son véhicule, il est possible de se référer à la valeur de l’Argus, consultable sur le site internet largus.fr, ou à la cote délivrée par la Centrale, site d’achat de véhicules d’occasion.

En moyenne, la base est de 15.000 kilomètres par an pour un modèle essence et de 25.000 kilomètres pour un modèle diesel. On peut considérer dans la majorité des cas qu’à partir de 150.000 kilomètres pour une voiture essence et de 200.000 kilomètres pour un diesel, le véhicule a beaucoup de kilomètres au compteur et donc que sa valeur en sera d’autant diminuée. Avec les nouveaux modèles de véhicules et modes de vie (les Français utilisent moins leur véhicule qu’auparavant et privilégient les transports en communs, le covoiturage etc.), l’âge de la voiture et le kilométrage peuvent être regardés séparément : une voiture de 4 ans peut afficher un faible kilométrage au compteur (autour de 50.000 kilomètres).

Ainsi, si votre véhicule possède un important kilométrage, il est plutôt conseillé de se tourner vers une formule au tiers simple ou avec options selon sa valeur (se référer à la cote obtenue). A l’inverse, une voiture au faible kilométrage – y compris qui date de plus de 2 ans – devra de préférence être assurée en tous risques.

L’utilisation : j’utilise très peu ma voiture qui reste souvent au garage

Même très peu utilisé, voire pas du tout, un véhicule doit obligatoirement être assuré. Dans ce cas de figure, une assurance au tiers suffit, voire avec une option vol et/ou vandalisme si vous craignez un vol. Vous réaliserez ainsi de précieuses économies.

Astuce : Certains assureurs proposent désormais des formules d’assurance auto adaptées au nombre de kilomètres parcourus dans l’année : la prime est alors ajustée en fonction de ce nombre. Ce type de formule se décline sous diverses formes : tous risques, au tiers simple ou encore au tiers « plus ».

Ce qu’il faut prendre en compte, quelques conseils pour faire son choix

Pour faire le bon choix, voici quelques critères et conseils à prendre en compte :

Déterminer la valeur de votre véhicule : âge, kilométrage, état général, … Moins votre voiture a de la valeur, plus il sera judicieux de se tourner vers une couverture moindre. On considère en général qu’en-deçà de 3.000 euros, le véhicule est de faible valeur.
La fréquence d’utilisation du véhicule, le nombre de kilomètres parcourus par an : si vous savez que vous n’allez pas conduire fréquemment le véhicule, rien ne sert de souscrire une protection maximale.
Etablir son budget : quelle prime pouvez-vous payer ? Quel montant de franchise êtes-vous prêt à supporter ?
Déterminer qui va conduire le véhicule : si la voiture est conduite par plusieurs personnes régulièrement (surtout un jeune avec moins de 5 ans de permis), le risque est de facto multiplié et la prime risque de l’être aussi. Une assurance tous risques qui inclut par ailleurs d’office ou en option une garantie « prêt du volant » est conseillée, mais il faut toutefois en supporter le coût.
Les équipements : si la voiture comporte de nombreuses options coûteuses, une assurance tous risques peut être judicieuse.
Définir vos besoins personnels : si vous savez que vous êtes dans une région propice aux intempéries, que vous craignez un vol ou encore que vous transportez des objets de valeur au quotidien, vous pourrez davantage adapter votre couverture.
Un crédit est associé à l’achat du véhicule : dans ce cas, il est préférable de prendre une assurance tous risques.

Opter pour l’intermédiaire, l’assurance tiers plus

Si votre véhicule a moins de 10 ans mais qu’il n’est plus neuf, les professionnels conseillent de souscrire une assurance au tiers « plus », à savoir accompagnée de garanties supplémentaires proposées en options :

– Bris de glace
– Assistance
– Vol, vandalisme
– Incendie, catastrophe naturelle, tempête
– Contenu du véhicule

Attention : il peut arriver qu’une assurance tiers « plus » n’inclut pas de garantie dommages corporels, garantie indispensable lorsque l’on connaît le coût de la prise en charge médicale. Il faut alors souscrire cette option en supplément de l’assurance tiers « plus » proposée.

L’assurance auto au tiers « plus » est adaptée aux conducteurs qui n’ont pas nécessairement besoin d’une protection tous risques souhaitant par conséquent faire des économies, mais qui ne veulent tout de même pas rouler sans être bien couvert. Cette formule d’assurance auto peut constituer un bon compromis si votre véhicule est relativement récent et garde une valeur importante à la revente.

Sachez toutefois que dans des cas rares, l’assurance au tiers « plus » peut ne pas prendre en charge un point très important, à savoir votre propre préjudice corporel en cas d’accident responsable. Pour y remédier, vous pourrez souscrire en extension une garantie personnelle du conducteur.

Sur le même sujet :
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– Comment remplir un constat amiable ?


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