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Auto : L’e-constat peine à s’imposer

Trois ans après sa création, l’e-constat est encore loin de convaincre les Français. Ils sont encore peu à avoir téléchargé l’application sur leur smartphone.

Lancé en décembre 2014, l’e-constat était la concrétisation d’une AFA qui allait devenir quelques mois plus tard la FFA. L’illustration d’une production rassemblant toutes les familles du code des assurances. Trois ans plus tard, force est de constater que le dispositif ne fait pas (encore) des émules. 600.000 applications téléchargées cela reste peu au regard des plus de 38 millions d’automobilistes qui circulent en France.

Le nombre de constats remplis par l’intermédiaire de l’application n’est guère réjouissant non plus. 38.000 ont été envoyés (+58% sur un an) aux assureurs. Une paille si l’on compare au quelque 5 millions de constats rédigés chaque année.

Sur le Play Store, l’application bénéficie par ailleurs d’une notation de 3,6/5 calculée sur la base de 921 utilisateurs au moment où nous écrivons ses lignes. « L’usage grandissant du e-constat auto témoigne de l’intérêt des assurés pour les nouvelles technologies. Avec cette application, les assureurs français offrent un service simple et sûr qui répond à l’évolution des modes de vie et notamment à la généralisation du smartphone comme moyen privilégié de gérer les aspects du quotidien », déclare Bernard Spitz, président de la Fédération française de l’assurance.

Lire la suite ici : Auto : L’e-constat peine à s’imposer (source : NA PRO – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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L’assurance habitation britannique à la peine

Après huit années dynamiques, l’assurance habitation britannique devrait à peine être rentable cette année avant de tomber dans le rouge en 2017, selon une étude publiée par le cabinet Ernst & Young.  Lire l’article
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April affiche une bonne dynamique commerciale… mais peine à la transformer en résultat

En dépit d’une bonne dynamique commerciale au premier semestre avec un chiffre d’affaires en hausse de 7,1% à 430,2 M€, April réitère l’indication donnée en mars : cette année, le résultat opérationnel courant devrait encore baisser de 8% à 12%.  Lire l’article
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April peine à retrouver la croissance au bout de neuf mois d’exercice

April sort des neuf premiers mois de son exercice 2014 en affichant un chiffre d’affaires consolidé de 578 M€, soit un recul de 1,3% par rapport à la même période en 2013 (-0,3% en pro-forma). Comme au premier semestre, ce sont les primes d’assurances qui lui permettent de limiter la casse. Alors que ces dernières s’inscrivent en hausse de 2,8% (215 M€), les commissions de courtage accusent, elles, une chute de 3,7%, pour un volume enregistré de 362,6 M€ au 30 septembre.

L’impact de l’ANI

Plus en détail, l’activité du courtage santé-prévoyance du groupe lyonnais est principalement tirée par les assurances emprunteur et collectives. Pour autant, elle reste impactée en santé individuelle, notamment suite à la décision d’April de ne pas capter des contrats salariés individuels à perte dans le contexte de l’ANI. Résultat : la branche santé-prévoyance enregistre un recul global de 2% de ses commissions (234,5M€). 

Une hausse des primes en dommages

Même constat du côté des commissions de la branche dommages, qui restent une nouvelle fois, selon le courtier, «pénalisée par le réseau de boutiques, » malgré leurs bonnes performances commerciales, puisque leur volume enregistré reste en repli, soit une baisse de 2,7% (129,3 M€). Sur cette branche, les partenariats et les activités affinitaires apportent un léger dynamisme qui permet à April d’enregistrer, sur la période, des primes d’assurances en légère hausse de 0,8% (80,5 M€).

«Les dynamiques commerciales sont très encourageantes dans notre modèle historique de courtier grossiste en assurance santé et prévoyance individuelle et collective, ainsi qu’en assurance dommages, démontrant ainsi sa pertinence. Pénalisé par un contexte économique difficile en Amérique du Sud, le groupe travaille activement à se préparer aux enjeux de la généralisation de l’assurance complémentaire santé en entreprise à horizon 2016 (ANI), ainsi qu’à optimiser ses offres et dynamiser ses canaux de distribution. Ces investissements pèseront sur nos comptes en 2014 et 2015. Ils inscrivent April dans une logique d’anticipation et de création de valeur sur le long terme», tempère dans un communiqué Bruno Rousset, PDG d’April.


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