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Assurance auto : les Français évaluent leur budget à plus de 750€ par an

Un sondage mené par le comparateur Hyperassur et voitures.com révèle que moins d’un tiers des Français a une vision réaliste de ses dépenses en assurance auto. Bien souvent, ils les surestiment.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Seul l’assureur conserve l’obligation d’informer du libre choix du réparateur auto

Le Conseil d’Etat a supprimé l’obligation faite aux réparateurs d’informer les assurés sur leur libre choix… de réparateur dans le cadre d’un sinistre automobile. Désormais, seuls les assureurs doivent délivrer cette donnée à leurs affiliés.

Les réparateurs automobile n'ont désormais plus aucune obligation d'informer les assurés du libre choix du professionnel dont ils disposent.

 

Désormais, seule la compagnie d’assurance aura l’obligation d’informer l’assuré de son libre choix de réparateur automobile lors d’un sinistre. La loi Hamon, entrée en vigueur au 1er janvier 2015, stipule en effet que le choix d’un réparateur lors d’une panne ou d’un accident de voiture revient entièrement au souscripteur d’un contrat auto, et ne doit en aucun cas être imposé par son assureur.

L’article L211-5-1 du code des assurances indique que « tout contrat d’assurance [automobile, Ndlr] mentionne la faculté pour l’assuré, en cas de dommage garanti par le contrat, de choisir le réparateur professionnel auquel il souhaite recourir » et que cette information « est également délivrée, dans des conditions définies par arrêté, lors de la déclaration du sinistre ». Or l’arrêté en question impose ce rappel au sinistré « de manière claire et objective […] à tout professionnel, y compris l’assureur, dès la survenance du sinistre ». Et ce à l’oral puis, sous forme écrite (SMS, email, lettre) pour confirmation.

Autrement dit, non seulement, les compagnies d’assurance doivent s’atteler à la tâche mais également la chaîne de professionnels qui intervient lors d’une panne ou d’un accident de voiture : dépanneur, garagiste, mécanicien… Cette situation a plongé les principaux intéressés dans une certaine perplexité puisque qu’ils sont dans l’obligation de dire à leurs clients… qu’ils peuvent aller voir ailleurs !

Si la situation peut prêter à sourire, elle n’est pas du goût du Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) qui a saisi le Conseil d’Etat pour faire supprimer cette corvée. « Ce texte fait peser sur tous les professionnels, réparateurs compris, l’obligation de rappeler par écrit le libre choix lors d’un sinistre garanti par l’assurance automobile, alors que cette obligation incombe aux assureurs », dénonce le CNPA.

Les professionnels ont eu gain de cause : le Conseil d’Etat a annulé l’arrêté « pour excès de pouvoir » et restreint l’obligation d’information aux seuls assureurs. « En prévoyant qu’une obligation d’information pesait sur « tout professionnel », et en indiquant que cette obligation devait être accomplie dès la survenance du sinistre, les dispositions contestées de l’arrêté attaqué ont […] excédé la portée de l’habilitation législative », a estimé le Conseil d’Etat. Les membres de l’instance ont même condamné l’Etat à verser 3.000 euros en guise de dédommagement à la CNPA. Ce dernier se félicite ainsi de « cette décision de la plus Haute juridiction administrative qui est une grande victoire pour le CNPA et les réparateurs », dans un communiqué diffusé le 29 février 2016. Un nouvel arrêté paraîtra ainsi prochainement.

En tant qu’assuré, gardez tout de même à l’esprit que si les réparateurs ne sont plus soumis à cette obligation d’information, votre compagnie d’assurance l’est toujours.


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Primes d’assurance 2016 : +0,8% en auto, +3,2% en habitation et +1,9% en santé

Selon l’indice IPAP du comparateur Assurland établi sur le mois de janvier 2016, les évolutions tarifaires des contrats d’assurance sont conformes aux prévisions de fin d’année. Ainsi, les primes augmentent en moyenne de 0,8% en auto, de 3,2% en habitation et de 1,9% en santé.

Les tarifs d'assurance auto augmentent de 0,8%, ceux en habitation de 3,2% et en santé de 1,9% en 2016.

 

Les prévisions des professionnels se sont révélées exactes : les tarifs des contrats d’assurance auto, habitation et santé n’ont que peu progressé en ce début d’année 2016. L’indice des prix de l’assurance des particuliers (IPAP) dévoilé par le comparateur en ligne Assurland.com le 9 février 2016 a mesuré une augmentation des primes en janvier qui demeure « modeste ».

Toutefois, les évolutions tarifaires observées restent supérieures à l’inflation, égale sur les 12 derniers mois à 0,2% en décembre 2015. Ainsi, les primes des contrats auto enregistrent la plus faible hausse (+0,8%) début 2016. Cette évolution est même très légèrement en-deçà des prévisions de fin d’année qui envisageaient une augmentation moyenne de 1%.

Les assurés peuvent remercier la loi Hamon

Pour Assurland, une des principales raisons de cette clémence des assureurs tient en deux mots : loi Hamon. Celle-ci « est clairement un facteur qui pousse les assureurs à la modération tarifaire », indique le comparateur. Cet avis est partagé par le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler : « La profession ne peut plus se permettre d’afficher des taux de hausses supérieurs car ceux-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. » En effet, la loi Hamon permet la libre résiliation de son contrat auto ou habitation au bout d’un an, sans avoir à attendre la date d’anniversaire du contrat. Qui plus est, c’est au nouvel assureur qu’incombe les démarches de résiliation de l’ancien contrat. Pour justifier la progression des tarifs, Assurland souligne « la médiocrité du bilan des tués (+2%) et des blessés (-4%) sur les dix premiers mois de l’année 2015 par rapport à la même période en 2014 ».

Si finalement, les tarifs des assurances auto ont moins progressé que prévu, ceux des contrats multirisques habitation (MRH) ont au contraire légèrement plus augmenté. Selon l’IPAP du comparateur, les primes ont ainsi été relevées de 3,2% en moyenne en janvier, contre une estimation de 3%. Les professionnels n’ont cessé de revoir leur copie à la hausse pour cette catégorie de contrats, suite aux premières annonces tarifaires des assureurs et aux évènements climatiques qui ont touché la France en fin d’année 2015. La hausse des petits risques (vols, dégâts des eaux, incendies…) a également joué un rôle dans l’augmentation tarifaire. Toutefois, malgré les tempêtes et inondations qui ont frappé le territoire, « 2015 a été une relativement bonne année en matière de catastrophes naturelles », selon Assurland. De même qu’en auto, la loi Hamon a contribué à limiter l’inflation des primes. Autre facteur à prendre : il n’est pas certain que vous soyez impacté par ce relèvement des tarifs MRH, tout dépend en effet de la situation de votre logement (zone inondable, à l’étage, maison, appartement…).

Encore de l’incertitude en santé

Côté assurance santé, la hausse est là aussi inférieure aux prévisions : elle se monte à 1,9%, contre une anticipation de 2%. Principale raison invoquée, l’augmentation des dépenses de santé liée au vieillissement de la population et au coût des technologies médicales. Ces facteurs restent compensés par l’absence de relèvement sur les taxes qui pèsent sur ces contrats. Demeure encore une inconnue qui pourrait à terme faire davantage augmenter les tarifs des mutuelles santé : « Les assureurs s’interrogent sur l’équilibre des contrats santé individuelle après le transfert des salariés vers des contrats collectifs en entreprise (loi ANI)* », indique le comparateur. Ces derniers pourraient en effet être tentés de compenser la perte d’une partie des assurés individuels par une hausse de primes.

Retrouvez l’ensemble des tarifs en auto, habitation et santé 2016


* L’Accord national interprofessionnel (ANI) instaure la généralisation de la complémentaire santé au sein des entreprises du privé depuis le 1er janvier 2016

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Assurance auto : des primes annuelles de 654 à 848 euros selon l’âge du conducteur

Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les jeunes conducteurs qui paient forcément les primes d’assurance auto les plus élevées, selon une étude de l’assureur en ligne L’Olivier. En effet, les 25-34 ans déboursent 848 euros par an, contre 774 euros pour les 19-24 ans. Toutefois, la part de l’assurance auto dans le budget total est plus importante chez ces derniers.

Les primes d'assurance auto varient selon l'âge des conducteurs, allant de 654 à 848 euros par an.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les conducteurs les plus jeunes qui paient les primes de contrat d’assurance auto les plus élevées. C’est le constat d’une étude réalisée par l’assureur en ligne L’Olivier en partenariat avec Les Echos Etudes diffusée le 3 février 2016.

Ainsi, les 19-24 ans déboursent en moyenne 774 euros de prime annuelle, alors que leurs aînés (25-34 ans) voient leur cotisation grimper à 848 euros par an. Les mieux lotis sont les 35-49 ans qui ne paient « que » 654 euros en moyenne par an pour leur contrat auto. Ainsi, un tiers des 25-34 ans considèrent que leur budget auto (entretien, assurance et essence) est excessif. L’étude pointe par ailleurs qu’une fois le permis en poche, les très jeunes automobilistes (16-18 ans) doivent faire face à une surprime élevée la première année de conduite, qui diminuera la seconde année et disparaîtra à partir de la troisième année, à la condition de ne pas compter de sinistre responsable à son actif. A noter que « la surprime peut être réduite de 50% en cas de conduite accompagnée », précise L’Olivier.

L’assurance auto, 4,1% du budget total des jeunes

Toutefois, bien que les plus jeunes paient une prime moins élevée que les 25-34 ans, le budget alloué à leur assurance auto représente 4,1% de leur budget annuel global, contre 2,7% pour les 25-34 ans et 1,6% pour les 36-49 ans. Cela s’explique tout simplement par « un pouvoir d’achat plus faible des jeunes conducteurs par rapport aux autres tranches d’âge », analyse L’Olivier. Selon toute logique, la part du budget allouée à l’assurance auto diminue avec l’âge puisque parallèlement le pouvoir d’achat des conducteurs augmente.

Autre enseignement de l’étude, plus inquiétant, seuls 42% des jeunes conducteurs ont souscrit une assurance auto, ce chiffre grimpant à 66% pour les 25-34 ans et à 82% pour les 35-49 ans. Pourtant, l’adhésion à un contrat auto est obligatoire pour pouvoir conduire.

 

Les pratiques de conduite selon l’âge

Les années conditionnent également la vision des automobilistes sur les habitudes de conduite. Un peu moins de la moitié (42%) des plus jeunes plébiscitent le covoiturage, non pour se rendre au travail mais pour rentrer de soirée, quand leurs aînés (25-49 ans) prédisent un avenir prometteur à cette pratique (64%), notamment pour réduire la pollution. Par ailleurs, bien que le budget auto de ces derniers ne soit pas aussi élevé que pour les autres tranches d’âge, près de la moitié des interrogés seraient prêts à remplacer leur véhicule actuel par une voiture « low-cost », de premier prix.
Si les 19-24 ans sont tournés vers l’écologie, 61% des sondés étant prêts à mettre plus d’argent pour l’achat d’une voiture propre, les 25-34 ans s’intéressent davantage (72%) à la voiture connectée, « qui apporte un vrai confort de conduite ».


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Stabilité des tarifs auto pour Aviva en 2016

La compagnie d’assurance Aviva annonce une stabilité des primes de ses contrats auto en 2016, grâce à la segmentation et à l’individualisation de ses offres. Autrement dit, les souscripteurs profitent d’une tarification « sur-mesure » en fonction de leur profil. Pour les assurances MRH, Aviva ne statuera qu’au printemps.

Aviva affiche des tarifs d'assurance auto stables en 2016

 

Les automobilistes assurés chez Aviva n’auront pas à mettre davantage la main à la poche en 2016. La compagnie d’assurance prévoit « une stabilité » de ses tarifs sur les contrats d’assurance auto.

Et cela « grâce à une segmentation très fine qui permet à Aviva de tarifer d’emblée au plus juste les contrats de ses assurés et de leur proposer une offre individualisée », explique l’assureur contacté par Toutsurmesfinances.com. Cette pratique, de plus en plus usitée par les professionnels, consiste à prendre en compte l’âge, le sexe ou encore l’état de santé du souscripteur pour évaluer son exposition au risque et établir un tarif « sur-mesure » en fonction de son profil. Cela permet ainsi aux assureurs, comme Aviva, d’éviter de répercuter des hausses tarifaires trop « brutes » à l’ensemble de leurs adhérents.

En somme, si vous êtes un bon conducteur, sans historique d’accidents avec une voiture en bon état, votre prime ne devrait pas évoluer l’année prochaine.

Par ailleurs, Aviva précise que cette politique tarifaire ne rime pas avec « réduction des garanties ». Au-delà des primes, la compagnie d’assurance continuera de récompenser ses assurés fidèles, « comme par exemple le cadeau de franchise pour les bons conducteurs qui consiste en la baisse de la franchise vol/incendie ou dommages de 20% par année et jusqu’à suppression totale au bout de 5 ans », détaille Aviva. Autre bon point pour les détenteurs de contrats auto, la réduction parents-enfants « qui permet aux assurés possédant un bonus 50 de cumuler des points de réduction que leurs enfants pourront utiliser chez Aviva lorsque le moment sera venu d’assurer leur véhicule ».

Quant à l’assurance multirisques habitation (MRH), les assurés ne connaîtront les évolutions tarifaires éventuelles qu’au printemps prochain.

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