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La carte des intempéries de mars 2015

Le mois de mars figure parmi les plus cléments au plan climatique depuis presque un an. Le mois de mars figure parmi les plus cléments au plan climatique depuis presque un an.

Bien que mortel, l’épisode des grandes marées et les intempéries corses n’a pas occasionné de dégâts matériels de grande ampleur. De quoi faire de mars 2015 l’un des mois les plus cléments au plan climatique depuis presque un an.

Aucun évènement de grande ampleur n’est venu frapper le sol français au cours des trente derniers jours hormis quelques épisodes de faible intensité. En Corse, les deux départements ont subi durant 48 heures de fortes précipitations, provoquant localement quelques inondations, en particulier au sud de Bastia. Deux personnes ont néanmoins trouvé la mort, surpris par la montée des eaux. Au plan matériel, plusieurs routes ont été coupées en raison d’éboulements et de chutes d’arbres mais les dégâts restaient circonscrits.

Vague-submersion sur les littoraux

Autre fait climatique à retenir sur la période, celui des grandes marées qui ont concerné les littoraux des côtes Atlantique et de la Manche le week-end du 20 mars.

De forts coefficients de marée ont été recensés sur le littoral. Lors de la « marée du siècle », point culminant de cet événement astronomique, les coefficients ont atteint 119 sur une échelle de 120, entraînant localement plusieurs submersions. Deux pêcheurs ont également perdu la vie en Gironde et en Bretagne.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

La carte des intempéries de février 2015

Le sud-ouest de la France a été particulièrement touché par d'importantes chutes de neige. Le sud-ouest de la France a été particulièrement touché par d’importantes chutes de neige.

Avalanches dans le Sud-Ouest et vents violents dans le Sud-Est résument à eux seuls les événements climatiques qui ont traversé la France en février 2015. En début de mois, des vents violents se sont abattus dans la vallée du Rhône, principalement dans les départements du Gard et du Vaucluse. Joint par l’Argus de l’assurance, la Maif a comptabilisé près de 1 071 dossiers, dont les deux-tiers pour le seul département du Gard. De son côté, la Macif a ouvert 2 000 dossiers, dont 200 en auto et 1 800 en habitation.

Le sud-ouest paralysé par la neige et les crues

Dans le Sud-Ouest, une «séquence avalancheuse» telle qu’il s’en produit «en moyenne une à deux fois par hiver», selon les prévisionnistes, a perturbé la circulation dans certains cols des Pyrénées et paralysé des stations de ski depuis entre le 24 et le 26 février. 

Quatre départements (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne et Ariège) ont été placés en vigilance orange par Météo France en raison des «très forts risques d’avalanches». Des coulées de neige se sont produites sans toutefois provoquer d’importants dégâts ni de blessés.

Conséquence de ces chutes de neige et de pluies, les départements des Landes, du Gers et des Hautes-Pyrénées ont connu des inondations, en particulier le bassin de l’Adour. Il est tombé en moyenne entre 100 et 120 mm d’eau sur l’est de la chaîne des Pyrénées et entre 120 et 150 mm sur l’Ouest entre mercredi 25 et vendredi 27 février.

A voir : la carte des intempéries de février 2015


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Grève de la carte vitale : quel impact sur les remboursements ?

Les principaux syndicats de médecins ont entamé en ce début d’année 2015 une vague de boycott des cartes Vitales qui pourrait être lourde de conséquences pour les patients. Ils protestent contre le projet de loi de santé porté par Marisol Touraine qui prévoit la généralisation du tiers payant pour les consultations de généralistes.

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Qui va payer les pots cassés ? Les médecins généralistes protestent depuis le 23 décembre 2014 contre la généralisation du tiers payant inscrite dans le projet de loi sur la santé, présenté en octobre dernier par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Sous l’impulsion des syndicats représentatifs des médecins libéraux, la mobilisation a pris la forme d’un boycott des télétransmissions depuis le 2 janvier 2015. Concrètement, cela signifie que les médecins généralistes n’acceptent plus la carte vitale de leurs patients et leur fournissent à la place une feuille de soins. Sauf pour les patients aux revenus modestes qui ont des difficultés à avancer leurs soins de leur poche, les médecins agissant au cas par cas. Les médecins veulent ainsi contourner le système du tiers-payant, qui permet au patient de ne pas avancer d’argent pour payer sa consultation, celle-ci étant directement prise en charge par l’Assurance maladie. Conséquence de ce mouvement de grève : des délais de remboursement plus longs qu’avec la carte Vitale.

Délais de remboursement allongés

Combien de temps les assurés vont-ils devoir attendre pour être remboursés ? Le nombre d’agents chargés de traiter les feuilles de soins papier a été « divisé par 10 » depuis la mise en place de la carte Vitale en 1998. La Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) estime qu’« une action visant à revenir, même ponctuellement, à des transmissions papier se traduirait donc par un allongement de plusieurs semaines –potentiellement de deux mois – des délais de remboursement ». La seule conséquence serait donc, selon la Sécurité sociale, de « pénaliser directement les assurés », ceux-ci devant à nouveau avancer leurs frais de leur consultation et attendre le remboursement pendant plusieurs semaines.

Le but du boycott des médecins est de « saturer les services de l’assurance maladie en leur compliquant la tâche et en renouant avec les formulaires papiers », précise la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF) dans un communiqué. L’objectif final est de faire pression sur le gouvernement. Les grévistes contestent la généralisation du tiers payant, qui pourrait donner « tout pouvoir aux payeurs (assurance maladie et complémentaire santé) sur les patients et les médecins ».

Un engagement pris par les syndicats de médecins

De son côté, la Sécurité sociale rappelle également que la généralisation du tiers payant est un « engagement pris par les principaux syndicats représentatifs des médecins libéraux (CSMF, MG, SML) » et que le dispositif a déjà permis de « réduire sensiblement les délais moyens de remboursement », passant de deux semaines pour le traitement des feuilles de soin papier à 3 jours par voie électronique.

Marisol Touraine, invitée mardi 6 janvier 2015 sur BFM TV, a réaffirmé que la généralisation du tiers payant ferait bien partie du projet de loi de santé car il en est « un élément fondamental ». « C‘est une avancée, […] un élément soutenu par les associations de patients, par les associations de consommateurs, par les organisations syndicales », a-t-elle réaffirmé. Le texte devrait être discuté en avril prochain à l’Assemblée nationale. « D’ici 2017, le tiers payant sera étendu à tous les assurés », avait annoncé la ministre de la Santé lors de la présentation des grandes orientations du projet de loi.
François Hollande a de son côté promis aux médecins, lors de son passage sur France Inter le 5 janvier 2015, qu’en cas de généralisation du tiers payant, les services de l’Assurance maladie seront « plus efficaces » dans le traitement des remboursements.

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Payer en pièces jaunes pour répliquer à la grève de la carte Vitale

Les réactions s’enchaînent suite au boycott de la carte Vitale par certains médecins généralistes. C’est au tour de l’UFC-Que Choisir de se saisir de la question en proposant une riposte incongrue : payer ses consultations en petite monnaie.

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Régler sa consultation chez le médecin en pièces jaunes, voilà l’idée saugrenue proposée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. L’objectif est de répondre avec humour au boycott de la carte Vitale entamé début janvier 2015 par certains médecins. Ces derniers protestent contre la généralisation du tiers-payant, dispositif qui permet au patient de ne pas avancer l’argent de sa consultation, celle-ci étant remboursée aux médecins par l’Assurance maladie et les complémentaires santé.

L’association de consommateurs conteste à la fois les raisons et le mode opératoire de ce mouvement. Dans un communiqué publié le 7 janvier 2015, l’UFC-Que Choisir, favorable à la généralisation du tiers payant, estime en effet que c’est une avancée qu’il faut maintenir dans l’optique d’un accès de tous à des soins de qualité. « Les usagers ne peuvent accepter de subir sans réagir la guerre que les syndicats de médecins veulent livrer à la ministre de la Santé », s’indigne l’association qui appelle les médecins « à cesser cette instrumentalisation de la carte Vitale » et les patients à « régler en petite monnaie leurs consultations chez les médecins réfractaires à la carte Vitale ».

L’Assurance maladie a de son côté critiqué cette mobilisation, sa seule conséquence étant de « pénaliser directement les assurés », ces derniers devant de nouveau avancer leurs frais de consultations et attendre le remboursement pendant un délai qui pourrait courir jusqu’à deux mois.

Les généralistes veulent pour leur part « saturer les services de l’Assurance maladie en leur compliquant la tâche », comme l’a proclamé la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF). En cas de généralisation du tiers payant, Les grévistes craignent de se voir transformer en « bureaucrates » devant batailler pour « récupérer leurs honoraires éclatés entre les caisses d’assurance maladie et les quelque 500 régimes complémentaires » et de devoir faire face à « des impayés en cas de problèmes de droits, de changements de caisses ou de complémentaires ».

L’UFC-Que Choisir conclut sa demande saugrenue en rappelant que les revenus des médecins se sont accrus de 5.774 euros en moyenne en 2013 sous l’effet de la mise en place de la prime annuelle à la performance : « 480 € par mois d’augmentation de revenus, beaucoup s’en satisferaient sans aller battre le pavé ! »

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Assurance auto : les devis bientôt basés sur la carte grise ?

Pour établir un devis d’assurance auto, les professionnels pourront bientôt utiliser les informations techniques de votre carte grise. Les assureurs n’auront toutefois pas carte blanche : avant toute exploitation du fichier national, un agrément préalable du ministère de l’Intérieur sera requis.

Assurance auto : une tarification à la carte… grise ?

Les assureurs devraient bientôt disposer d’un nouvel outil pour fixer le tarif de votre assurance automobile. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2015 prévoit « d’étendre la possibilité de communiquer certaines données à des fins d’exploitation commerciale issues des cartes grises », a exposé le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert à l’Assemblée nationale au cours d’un bref débat passé quasiment inaperçu, lundi 20 octobre 2014.

Devis en ligne facilités

En pratique, les compagnies d’assurances, au même titre que les réparateurs automobiles pourront accéder au système d’immatriculation des véhicules (SIV), une base de données à laquelle les assureurs avaient jusqu’à présent uniquement accès dans le cadre de procédure d’indemnisation à la suite d’accident de la route. En saisissant le numéro d’immatriculation du véhicule, la compagnie sera en mesure de connaître précisément la version de votre voiture ainsi que ses caractéristiques techniques dans les moindres détails.

« Les assureurs pourront […] y avoir recours : l’accès à ces informations techniques grâce au seul numéro d’immatriculation leur permettra de connaître précisément la variante du véhicule et ses caractéristiques, en particulier lorsqu’ils établissent des devis » des contrats d’assurance auto, explique le gouvernement dans l’exposé de son amendement.

Les assureurs ont confirmé l’information. « Afin de tarifer le risque, les assureurs doivent recueillir un certain nombre d’informations comme l’usage du véhicule par exemple mais aussi les caractéristiques techniques du véhicule (la puissance par exemple) », explique-t-on à la Fédération française des sociétés d’assurances, jointe par Toutsurmesfinances.com. A quoi les informations serviront-elles ? « Un accès aux données techniques du véhicule enregistrés dans le SIV facilitera notamment la souscription de contrats d’assurance par Internet, en accélérant le processus et surtout en évitant toute erreur de saisie », justifie la FFSA. En ce sens, la mesure irait donc dans l’intérêt des assurés.

Eckert se veut rassurant sur la protection des données personnelles

Peut-on craindre qu’il s’agisse d’une mesure peu scrupuleuse des libertés individuelles ? Assurément non, affirme Christian Eckert. La disposition est selon lui « conforme aux règles de protection des données parce qu’elle implique un agrément préalable et un contrôle des tiers par les services du ministère de l’Intérieur », a-t-il plaidé. « Quiconque connaît la rigueur des services du ministère de l’Intérieur ne peut qu’être pleinement rassuré. »

Selon le texte de l’amendement, l’utilisation des données par les assureurs s’effectuera « sans communication des nom, prénom et adresse des personnes concernées » qui ne seront pas accessibles. Seules les caractéristiques techniques du véhicule le seront. Au passage, l’Etat devrait récolter 300.000 euros de redevances par an en contrepartie de l’utilisation de ces informations.

 


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