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Emploi : CNP relève le niveau des assureurs

CNP-Assurances-logo-siege-ParisEmploi : CNP relève le niveau des assureurs

Alors que commence ce 10 octobre la semaine de l’égalité professionnelle, qui se tiendra jusqu’au 17 octobre, CNP Assurances arrive en deuxième position d’un palmarès des entreprises du SBF 120 sur le thème de la féminisation des instances dirigeantes.

Elles ne sont que quatre enteprises du secteur de l’assurance sur les 120 qui composent l’indice des Sociétés des bourses françaises (SBF 120) mais elles ont été notées dans le palmarès diffusé publié par le Secrétariat d’Etat chargé des droits des femmes. Et connaissent des fortunes diverses.

Ainsi, CNP Assurances fait figure de bon élève. Selon le palmarès, le bancassureur obtient une note de 67,68 points, et s’arroge la deuxième place, derrière Sodexo, leader mondial des services aux entreprises. L’an passé, CNP Assurances était en 16ème position.

Euler Hermès, du groupe Allianz, parvient à grimper à la 9ème place (note totale de 60,58) au prix d’une des meilleures progressions de l’indice, la 3ème selon le communiqué du ministère.
Vient ensuite Axa, installé à la 11ème place (57,72). Il faut ensuite descendre au milieu de l’indice pour trouver, à la 65ème place, Scor SE (34).

Entre Axa et Scor se trouvent quelques bancassureurs, tels que BNP Paribas (27e – 47,22), Crédit Agricole (43e – 41,18) et Société Générale (46e – 39,80). A noter qu’il y a pire que Scor puisque Natixis se place au 79ème rang, avec une note de 31,69.

Dans la méthodologie du palmarès, sont prises en compte trois notes : la féminisation du Conseil, la féminisation des dirigeants et les politiques de féminisations. Plus simplement, les entreprises se sont vues attribuer un score sur 100 en fonction de critères comme la part des femmes dans leur conseil d’administration et dans leur comité exécutif, ou encore la prise en compte d’objectifs de mixité et l’existence de réseaux de femmes dans la société.


News Assurances Pro

Cinq assureurs s’invitent au Mondial de l’Automobile 2014

Le Mondial de l’Automobile ouvrira officiellement ses portes au public, du 4 au 19 octobre, à Paris, Porte de Versailles. Plus d’un million de visiteurs devraient se bousculer pour admirer les quelque 80 nouveautés proposées par les constructeurs.

Après deux ans d’absence, le Mondial de l’automobile revient à Paris, Porte de Versailles, du 4 au 19 octobre prochain. Objectif : conserver son rang de premier salon mondial de l’automobile, avec plus d’1,2 million de visiteurs, loin devant les salons de Tokyo (902 000) et Francfort (880 000). Parmi les 265 exposants présents pour l’évènement, dont 180 sont français, cinq sociétés d’assurances tiendront un stand : Allianz (3 millions de véhicules assurés en France en 2013), Macif (5 millions), Matmut (2,8 millions), Maaf (3,8 millions) ainsi que Groupama (3,9 millions), dont il s’agit de la première participation. Soit un peu moins de la moitié du marché total de l’assurance automobile en France (en nombre de contrats en portefeuille).

Hausse des immatriculations

Cette nouvelle édition du salon de l’automobile intervient dans un contexte de reprise du marché français. La preuve : sur les six premiers mois de l’année, le nombre d’immatriculations des véhicules légers neufs (particuliers et véhicules utilitaires) a enregistré une croissance de 2,7% par rapport à la même période l’an passé, à 1 149 572, dont 667 000 pour les seuls groupes français (+7,9%), soit un taux de pénétration de 58,1%.

Même constat s’agissant du marché des véhicules d’occasions, avec 3,088 millions d’immatriculations enregistrées au premier semestre 2014, soit une hausse de 1,3%. Dans le détail, plus de la moitié des immatriculations neuves ont concerné des véhicules rangés dans la catégorie des «économiques», contre 30% pour les gammes dites «moyennes» et 4% seulement pour les véhicules «supérieurs».

A l’arrivée, le périmètre du parc automobile français a continué de croître entre le 1er janvier 2013 (37,51 millions de véhicules légers) et le 1er janvier 2014 (37,58 millions).

Le diesel reste tout puissant mais sa part régresse

Entre 2013 et 2014, les Français ont légèrement tourné le dos à la motorisation diesel si l’on en croit les derniers chiffres : 65% des immatriculations de véhicules neufs appartiennent à la catégorie des diesels, contre 68,67% au premier semestre 2013. Un glissement qui profite surtout à la motorisation essence, dont la part dans les immatriculations passe de 28,17% à 31,93% au détriment des énergies alternatives (hybrides, électricité), qui pèsent 2,69% des ventes, contre 2,98% au premier semestre 2013.

L’assurance, 4e poste dans le budget annuel de l’automobiliste

Si l’achat du véhicule pèse toujours entre 41% et 44% du budget annuel de l’automobiliste, l’assurance occupe le quatrième poste de dépenses, entre 10% et 11% du budget total, selon les données de l’Automobile club association (ACA). L’entretien (entre 12% et 20%) et le carburant (entre 11% et 13%) occupent respectivement les deuxième et troisième postes de dépenses.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Protection Juridique : les assureurs taxés pour l’aide juridictionnelle

justice balance france institutionProtection Juridique : les assureurs taxés pour l'aide juridictionnelle

Le projet de budget 2015 concernera les assureurs au titre de l’aide juridictionnelle. En effet, les assureurs seront bel et bien taxés, comme le laissaient entendre les avocats.

Les assureurs sont mis à contribution dans le projet de budget 2015 pour financer l’aide juridictionnelle (AJ) après l’abandon par le gouvernement du projet de taxation des avocats qui avait entraîné une levée de bouclier de la profession. Les assureurs sont tout aussi mécontents sur une possible taxe des contrats d’assurance de protection juridique, à l’image de Bernard Spitz et Pascal Demurger, présidents de la FFSA et du Gema, lors de la conférence de presse de rentrée du Gema, qui avaient fustigés cette idée ainsi que la surprise constituée par cette annonce.

Dans les faits, le projet de budget pour 2015 envisage une hausse de “la taxe spéciale sur les contrats d’assurance de protection juridique” pour compléter les financements de l’aide juridictionnelle. Ce dispositif permet de donner accès à la justice à des populations modestes, grâce à une participation des frais et des honoraires.

Ce n’est pas la seule hausse prévue pour le financement de l’AJ, puisque des revalorisations à la fois du “droit fixe de procédure pénale” et de “la taxe forfaitaire sur les actes d’huissiers de justice” sont prévues. Le gouvernement espère ainsi mobiliser “dès 2015, 43M d’euros” de recettes supplémentaires qui “seront affectées au Conseil national des barreaux qui les affectera lui-même au paiement des avocats effectuant des missions d’aide juridictionnelle“, précise le texte du projet de loi de finance.

Selon les chiffres de la FFSA, la protection juridique a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1Md d’euros soit 2% du chiffre d’affaires global.


News Assurances Pro

Grêle : une facture de près d’un milliard d’euros pour les assureurs

Assurance vie : la Cour des comptes pointe le rôle des assureurs dans les contrats non réclamés

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Un rapport publié le 17 juillet 2013 par la Cour des comptes est sans appel : les assureurs vie rechignent à rechercher les bénéficiaires des contrats en déshérence. Au total, plus de 3 milliards d’euros attendraient toujours d’être redistribués aux assurés.

Combien de milliards d’euros non réclamés dorment actuellement dans les coffres des assureurs vie ? Le montant total des contrats d’assurance vie en déshérence, c’est-à-dire qui n’ont pas été réclamés par leur(s) bénéficiaire(s) après le décès ou la disparition de leur souscripteur pourrait largement dépasser l’évaluation initiale de 2,76 milliards d’euros fournie par les assureurs eux-mêmes. Selon le rapport de la Cour des comptes publié mercredi 17 juillet 2013, ce chiffre estimé par les deux principales fédérations professionnelles du secteur de l’assurance – la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) – serait considérablement sous-estimé. En effet, ce total ne comprend que « les seuls contrats d’assurance-vie dont les prestations n’étaient pas versées 5 ans après le décès de l’assuré ou 10 ans après le terme du contrat ». Cette définition « trop restrictive », exclut ainsi les contrats qui n’ont pas fait l’objet de versement avant ces délais, l’ensemble des contrats de capitalisation, ainsi que les capitaux pour lesquels le décès de l’assuré n’est pas connu de l’assureur.

Des recherches tardives voires inexistantes

Comment ces milliards ont-ils pu s’accumuler dans des contrats d’assurance vie en déshérence alors même que la loi du 17 décembre 2007 impose aux assureurs de s’informer de l’éventuel décès d’un de leurs assurés et de rechercher leurs bénéficiaires ? Le rapport de la Cour des comptes pointe les consultations « tardives, voire inexistantes » du répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP) qui permet d’identifier les souscripteurs décédés. Les critères de recherche (âge et montants trop élevés) des assureurs sont également mis en cause par l’institution. Enfin, même lorsque des stocks de contrats non réclamé ont été identifiés par les compagnies, ils ne font pas l’objet d’un traitement prioritaire… En tout état de cause, la loi apparait mal appliquée. « Les seuls contrats dont les prestations ne seraient pas versées devraient être en théorie ceux pour lesquels les bénéficiaires refusent le versement des prestations en raison, par exemple, du montant limité du capital », observent les auteurs de ce rapport.

Transfert à l’ACP

Afin d’avoir une idée plus précise des montants non reversés à leurs bénéficiaires, la Cour des comptes recommande de « rendre obligatoire la publication annuelle par chaque assureur du nombre et de l’encours des contrats non réclamés ainsi que de ceux qui font l’objet d’une recherche de bénéficiaires » sous le contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP). Pour une meilleure application des textes existants, La Cour propose également que « l’Autorité de contrôle prudentiel adopte une recommandation de bonnes pratiques relatives aux contrats d’assurance-vie non réclamés ». Regrettant « l’absence de sanction à ce jour », l’institution de la rue Cambon préconise enfin que l’ACP renforce sa politique de sanctions. « Les mesures de police administrative comme les sanctions disciplinaires font partie de la politique de régulation du superviseur », rappelle-t-elle.

Enfin, le rapport plaide pour un transfert à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) des contrats d’assurance-vie non réclamés au-delà de cinq ou dix ans après le décès de l’assuré dans le but d’inciter les assureurs à rechercher leurs bénéficiaires.

 


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