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Courtage : Burrus et Siaci Saint Honoré officialisent leur rapprochement

Le groupe Burrus et le courtier Siaci Saint Honoré viennent d’officialiser leur rapprochement. L’opération voit le fonds de pension canadien OTPP entrer au capital du futur ensemble.

Initiée depuis plus d’un an, l’opération de rapprochement entre le goupe Burrus (Diot / LSN / Afi Esca…) et Siaci Saint Honoré a été sans surprise officialisée ce vendredi 2 juillet.
« Avec cette opération, le groupe Burrus, dirigé par Christian Burrus, ainsi que le management du futur ensemble, détiendront la majorité du capital et des droits de vote du groupe nouvellement créé, garantissant ainsi son indépendance et sa pérennité. Il sera présidé par Pierre Donnersberg et Christian Burrus en sera le directeur général », peut-on lire dans un communiqué.

Début juin, les deux groupes étaient entrés en négociation exclusive avec le fonds de pension canadien OTPP, afin que ce dernier puisse accompagner la montée du groupe Burrus au capital de S2H, comme nous l’écrivions dans nos colonnes. Le communiqué explique ensuite que « la finalisation de cette opération devrait avoir lieu au second semestre 2021 », pour une valorisation du nouvel ensemble près de 2,5Md d’euros.

« Nous partageons des valeurs communes et de nombreuses opportunités. Cette fusion générerait de nouveaux challenges et la mise en œuvre de plans de croissance ambitieux bâtis sur des synergies commerciales incroyables et complémentaires au service de nos clients », explique Pierre Donnersberg. De son côté, Christian Burrus indique que « les valeurs de l’actionnariat familial qui m’animent restent au cœur de ce projet : elles préservent notre indépendance et la garantissent à long terme dans l’intérêt de nos équipes, de nos clients et de nos investisseurs ».

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Une exonération de la TSCA pour les véhicules 100 % électriques

La Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurances (TSCA) est un impôt qui s’applique sur les contrats d’assurance, les actes préparatoires à ces contrats, les avenants et les actes de résiliation amiable de la police.

L’exonération de la TSCA prend directement sa source dans une proposition de la Convention citoyenne pour le climat dont les travaux ont débuté en octobre 2019. Menée par un panel de 150 citoyens français tirés au sort, cette convention a pour but de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. 149 propositions ont donc été remises au Président de la République le 21 juin 2020, avec de multiples leviers de mise en œuvre autour de six grands thèmes. Au total, 146 d’entre elles ont été retenues par le Chef de l’Etat.

Parmi ces propositions qui concernent les leviers des lois climat et finance, l’article 153 de la loi des finances met en place, à compter du 1er janvier 2021, une exonération de la TSCA. Cette préconisation incarne la volonté de l’Etat de moduler les taxes sur les contrats d’assurance des véhicules selon leur taux d’émission de CO2 et le poids du véhicule, afin d’encourager les citoyens à utiliser des véhicules propres en les récompensant par une diminution de leur prime d’assurance. En effet, les automobilistes qui décident d’acheter un véhicule à « zéro émission de CO2 » réduisent leur prime d’assurance d’en moyenne 25%, ce qui devrait représenter une baisse d’une centaine d’euros par an.

Une offre à durée limitée

Les dispositions s’appliquent aux primes, cotisations et accessoires dont l’échéance intervient à compter du 1er janvier 2021 et jusqu’au 1er janvier 2024.

Les véhicules concernés

Cette mesure s’applique à tous les véhicules légers, neufs ou d’occasion, disposant d’un certificat d’immatriculation émis à compter du 1er janvier 2021 mentionnant comme source d’énergie « électricité » (EL) à l’exclusion de toute autre source d’énergie ou de type de carburant.

A noter également que ces véhicules peuvent être des deux roues ou des véhicules professionnels.

Une suppression de la TSCA pour les véhicules propres loin d’être anodine

L’exonération de la taxe porte sur les garanties Responsabilité Civile avec une réduction de leur coût à hauteur de 33 % mais également sur les garanties « Dommages » soumises à la même taxe au taux de 18 %, hors FGAO (Fonds de garantie des assurances obligatoires) et hors contribution FGTI (Fonds de Garantie des Victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions).

En mettant en place cette mesure qui s’argumente principalement par un avantage fiscal, le souhait d’accélérer le mouvement de transition énergétique est réaffirmé au sein du secteur automobile français. Ainsi, les pouvoirs publics s’appuient sur le levier de l’exonération de la TSCA pour continuer la route vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la dépendance énergétique et l’amélioration de la qualité de l’air en milieu urbain qui constituent à eux trois les principaux enjeux du développement des véhicules 100% électriques.

Pour plus d’informations contactez

Damien Menu
Directeur du Département Automobile et Transport – Gras Savoye Nord
e-mail


Emilie Delforge
Chargée de compte Flotte Automobile – Gras Savoye Nord
e-mail

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Risques cyber : Un stress test à succès pour la Banque de France

Le groupe de place robustesse (GPR) a réalisé un exercice de gestion de crise cyber mobilisant les 24 entités de la Place financière le 15 juin dernier. Le stress test a rencontré un « succès ».

Sous le pilotage de la Banque de France, la Place financière de Paris a réalisé, le 15 juin dernier, un exercice de gestion de crise de « grande ampleur ». Le stress test a mis en œuvre un exercice simulant une attaque cyber à l’encontre des grands groupes bancaires. « Il avait pour objectif d’éprouver la réactivité et l’organisation des membres ainsi que la coordination de la Place et de ses 4 cellules de crise », indique la Banque de France dans un communiqué.

« Haut degré de préparation »

À vocation préventive, la simulation a mobilisé les 24 entités du groupe de Place. Le bilan tiré par la Banque de France confirme « un haut degré de préparation de la Place de Paris », notamment grâce à la « qualité des interactions » des 800 participants impliqués dans l’exercice. Le groupe de place robustesse qui réunis les principaux groupes bancaires français, la Fédération bancaire française, les infrastructures de marché, les gestionnaires de systèmes de paiement, le SHFDS Bercy, la Direction générale du Trésor, l’ACPR, l’AMF, l’ANSSI et présidé par la Banque de France se félicite de « la forte implication de tous ses membres ».

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La Macif publie son rapport d’Investissement Responsable 2020 et renforce ses engagements en faveur de la transition écologique

Parce que pour la Macif, la transition écologique est la seule trajectoire possible pour une relance économique responsable et durable, elle renforce cette année encore ses engagements avec plusieurs mesures :

Objectif européen de neutralité carbone d’ici 2050

Pour contribuer à cet objectif, la Macif s’engage à plusieurs niveaux, à travers sa stratégie de sortie totale du charbon thermique d’ici 2030 au niveau mondial, mais aussi via des investissements responsables pour la transition énergétique vers une économie bas carbone. Elle s’engage également à exclure de ses investissements des entreprises qui réalisent plus de 10% de leur chiffre d’affaires dans les énergies fossiles non-conventionnelles (pétrole et gaz de schiste et sables bitumineux).

Réduction des plastiques qui menacent la santé de l’Océan et de l’Homme

Il est estimé que 8 à 13 millions de tonnes de plastiques sont déversés annuellement dans l’océan et finissent par se dégrader en microplastiques. Des polluants plastiques qui passent en partie dans la chaîne alimentaire marine pour finir dans notre assiette. Pour réduire ces polluants qui menacent la santé de l’Océan et de l’Homme, la Macif a initié une démarche de dialogue et de sensibilisation auprès d’émetteurs de secteurs d’activités exposés au risque plastique.

Epargne responsable

Avec 1 an d’avance, Mutavie, répond aux exigences de labels de la loi PACTE promulguée en mai 2019, en proposant à ses sociétaires des contrats d’assurance vie responsable, leur offrant ainsi les moyens de donner du sens à leur épargne.

A travers ces actions, la Macif renforce ses engagements en faveur d’une économie plus responsable et durable et contribue à répondre aux enjeux de la société, tant au niveau social qu’environnemental.

« A la Macif, nous sommes convaincus que la transition écologique est une opportunité et un formidable levier pour une relance économique responsable et durable. Ainsi, nous devons redoubler d’efforts pour relever le défi environnemental et atteindre notamment la nécessaire neutralité carbone d’ici à 2050. Nous allons poursuivre nos actions pour un monde plus juste et plus soutenable pour notre planète, parce que protéger le présent et permettre l’avenir pour nous tous et les générations futures, c’est notre raison d’être. » Philippe Perrault, Président de la Macif

>> Télécharger le rapport d’investissement responsable 2020 de la Macif

Crédit photo : Philipp Nemenz / Westend61 / GraphicObsession.

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Étude : La Mutualité Française s’empare de la santé mentale

La Mutualité Française dresse un bilan sur la santé mentale et propose une prise en charge pérenne des consultations de psychologues.

La santé mentale est un problème de société qui s’est intensifié en cette période de crise sanitaire et économique. Ainsi, 95% des médecins généralistes ont constaté en 2020 une augmentation des consultations pour anxiété, sentiment d’isolement, état dépressif et troubles du sommeil, selon un sondage d’Harris Interactive pour la Mutualité Française.

La FNMF dresse un état des lieux complet sur la prise en charge des troubles psychiques et formule des propositions. La fédération mutualiste préempte ainsi le sujet de la santé mentale, alors que le gouvernement a prévu d’organiser “Les assises sur la psychiatrie et la santé mentale” en septembre prochain.

Le diagnostic de la Mutualité est accablant. L’Assurance maladie rembourse 23,4 milliards d’euros en psychiatrie en 2018. Les maladies psychiatriques représentent 48% des dépenses en soins courants, 48% des hospitalisations et 23% des arrêts de travail. La majorité des psychiatres ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, mais dans certains départements comme Paris, l’Essonne, les Yvelines et les Hauts-de-Seine, la majorité d’entre eux en pratiquent.

30.000 téléconsultations en janvier 2021

L’Observatoire-Place de la Santé de la FNMF reporte que la psychiatrie est la spécialité la plus consultée à distance, elle représente 6,4% des téléconsultations. Le confinement a accéléré cette tendance. En janvier 2021, le nombre de téléconsultations en psychiatrie atteint 30.000, contre 1.000 consultations en février 2020.

Reste à charge important

La France est le deuxième pays européen qui consomme le plus de médicaments psychotropes. Entre 40 et 60% des personnes souffrant de troubles psychiques ne seraient pas prises en charge, selon cette étude. Le tarif de la consultation est le principal frein. Ainsi, le reste à charge d’un patient atteint d’un trouble psychique s’élève à 1.300 euros par an avant le remboursement de la complémentaire et à 200 euros par an après celui-ci. Pour conclure, 62% des Français jugeraient que le gouvernement prend mal en compte les enjeux liés à la santé mentale.

Les propositions de la Mutualité Française

Suite à ces constats, la Mutualité Française propose de revoir la prise en charge des patients souffrant d’un trouble psychique. Et se s’inspirer du remboursement de 4 séances de psychologue par les complémentaires en 2021. La FNMF « appelle à étudier avec les pouvoirs publics, l’assurance maladie, les complémentaires santé et les professionnels les conditions et modalités d’une prise en charge pérenne des consultations de psychologues ». Elle demande également de « forfaitiser le reste à charge à l’hôpital et de plafonner le tarif des chambres particulières ».

En plus de ces propositions d’ordre financier, la Mutualité propose de sensibiliser le grand public pour déstigmatiser les troubles mentaux, d’investir dans le dépistage et la prévention, de renforcer le compétences psychosociales de la population et de porter une attention particulière envers les populations les plus précaires. A propos de l’organisation du système de santé, la Mutualité conseille de créer de nouveaux métiers et de renforcer la coopération entre professionnels. Enfin, elle suggère d’organiser une gradation des soins en fonction de la sévérité des troubles du patient et de construire des résidences pour accueillir les patients après une hospitalisation.

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