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Amrae 2021 : “Les prochains mois vont voir la création de nouvelles captives”

Dans un contexte de marché où les capacités se réduisent depuis plusieurs mois, courtiers et assureurs poussent leurs solutions dédiées aux captives pour aider les entreprises à une plus grande et meilleure rétention. Aidés par un gouvernement dont les ambitions en la matière sont grandissantes, la France pourrait devenir la nouvelle place forte des captives dans les prochaines années.

Dans le cadre de l’édition 2021 de l’Amrae, Marine Charbonnier, directrice régionale Europe captives & global programs d’Axa XL, Laurent Bonnet, directeur captive & alternative risk transfer chez Gras Savoye WTW et François Beaume, vice-président Amrae et risk manager de Sonepar ont échangé à l’occasion d’une table ronde dédiée aux captives d’assurance. Entre attractivité de la France et volonté pour les entreprises de créer leurs captive, ces derniers ont également échangé sur les freins qui subsistent dans ce processus.

Lire la suite ici : Amrae 2021 : “Les prochains mois vont voir la création de nouvelles captives” (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Surtaxe d’impôt sur les sociétés : les assurés vont trinquer

La surtaxe d’impôt sur les sociétés coûtera entre 800 M€ et 1Md€ aux mutualistes. Alors qu’ils font déjà face à une hausse de leurs coûts, ils seront contraints de réévaluer leurs tarifs.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

La Fabrique Aviva : 200 porteurs de projets vont se partager 1 million d’euros

Lancée par l’assureur en début d’année, La Fabrique Aviva, qui récompense des projets innovants, vient de sélectionner 200 finalistes. Les 12 grands gagnants seront désignés le 27 juin 2017 par un jury national.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance et catastrophe naturelle : les indemnisations vont doubler d’ici 2040

Les assureurs ont réalisé une étude sur l’impact du climat sur le coût des risques à indemniser d’ici 2040. Et le constat n’est pas encourageant : le montant des versements devrait doubler en 25 ans pour atteindre 92 milliards d’euros. La faute principalement à la richesse des territoires et au changement climatique.

Le coût des sinistres à indemniser pour les assureurs va doubler d'ici 2040, à cause notamment du changement climatique.

 

 

Les catastrophes naturelles vont coûter cher aux assureurs dans les années à venir. C’est le constat qui ressort d’une étude sur le coût des risques climatiques en France d’ici 2040 réalisée par l’Association française de l’assurance (AFA) et publiée jeudi 3 décembre 2015.

Les démarches à effectuer auprès de son assureur en cas de catastrophe naturelle

 

Alors qu’entre 1988 et 2013, les compagnies d’assurance ont versé 48,3 milliards d’euros* d’indemnités pour des sinistres dus à des inondations, des tempêtes et des sécheresses, la facture devrait exploser d’ici 2040 pour atteindre 92 milliards d’euros. « Soit une augmentation de 44 milliards d’euros en euros constants », note l’étude.

 

Afin d’établir cette projection, plusieurs indicateurs économiques et climatiques ont été retenus par les assureurs. La hausse du nombre de logements et de leur concentration au fil des années, leur répartition sur le territoire de manière générale mais aussi les aléas climatiques naturels, ou encore les conséquences du changement climatique ont été analysés.

La richesse des territoires, principale coupable

Dans le détail, c’est ce que les assureurs nomment « l’enrichissement du territoire » qui sera la cause principale (43%) du doublement des indemnités versées d’ici 2040. Plus précisément, les professionnels entendent par-là la densité et la valeur moyenne des logements, des entreprises et des biens des collectivités territoriales. « Un évènement d’intensité strictement équivalente survenant exactement au même endroit aura à 20 ans d’intervalle des conséquences plus importantes en fonction de l’évolution du taux d’enrichissement », explique l’AFA.

Changement climatique : inondations, submersion et sécheresse en tête

Le changement climatique constitue le second facteur explicatif de cette augmentation (30%), pesant ainsi 13 milliards d’euros sur les 92 milliards d’euros. Les deux sinistres majoritaires liés à cette modification de climat seront la sécheresse pour un montant de dégâts supplémentaires estimé à 8 milliards d’euros et la submersion marine à hauteur de 4 milliards d’euros (contre un milliard d’euros sur les 25 dernières années dont 800 millions d’euros pour Xynthia). « Ce péril présente la plus forte dynamique de croissance et prendra toutes choses égales par ailleurs une ampleur très conséquente au-delà des 26 années étudiées », craignent les auteurs de l’étude. La submersion marine devrait représenter à elle seule 18% du surcoût versé pour les inondations.

Plus largement, l’étude a fait le rapport entre la hausse du coût d’un sinistre et le rôle joué par l’effet du changement climatique, pour la sécheresse (60%), les inondations (6%), la submersion marine (25%) et une « neutralisation » pour les tempêtes, le facteur du vent étant trop aléatoire.

Trop de concentration sur une même zone

Enfin l’aménagement du territoire (concentration du risque dans une même zone) est le troisième facteur causant une hausse des indemnisations (18%) pour un coût de 8 milliards d’euros d’ici 2040, dont 60% liés aux inondations.

Et le climatologue Jean Jouzel d’observer : « Dans un monde plus chaud, quasiment tous ces extrêmes [sécheresse, canicules, inondations, cyclones…, Ndlr] deviendront plus fréquents et/ou plus intenses. Ce sera par exemple le cas des vagues de chaleur et des fortes précipitations. […] Ces extrêmes sont à l’origine d’une partie notable des coûts auxquels les assureurs ont à faire face. » Afin d’enrayer ces phénomènes largement liés au climat, les assureurs ont émis 34 propositions. Reste à savoir si les pouvoirs publics leur donneront satisfaction.

*particuliers et professionnels


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Les radars vont contrôler les défauts d’assurance

Le Premier ministre Manuel Valls a présenté 22 nouvelles mesures en matière de sécurité routière vendredi 2 octobre 2015. Deux d’entre elles concernent spécifiquement les défauts d’assurance auto. Les conducteurs non assurés pourront notamment être détectés à l’aide des radars automatiques.

 
Les défauts d’assurance auto vont être davantage contrôlés

Les conducteurs non assurés sont prévenus. Face à la montée de l’insécurité routière, caractérisée par la hausse de la mortalité constatée en 2014 (+3,5%) et sur les huit premiers mois de 2015 (+4,6%), le Premier ministre Manuel Valls a présenté 22 nouvelles mesures pour inverser cette tendance vendredi 2 octobre 2015 à Matignon. Deux d’entre elles visent à lutter plus efficacement contre les défauts d’assurance automobile : pour rappel, les conducteurs non assurés sont impliqués dans 10% des accidents graves alors qu’ils représentent moins de 2% des automobilistes.

Recours aux radars et lecteurs de plaques d’immatriculation

La première propose d’expérimenter « l’utilisation des systèmes de lecture automatisée des plaques d’immatriculation pour lutter contre le défaut d’assurance des véhicules ». Cette idée, apparue initialement dans un rapport remis au ministère de l’Intérieur cet été, exige la mise en place d’un « fichier des véhicules assurés, consultable lors du contrôle automatisé de la vitesse ou par les lecteurs automatiques de plaque d’immatriculation (LAPI) des forces de l’ordre, afin de détecter les véhicules non-assurés en circulation ». Interrogé à cet égard, le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe a reconnu que la constitution de ce fichier des véhicules assurés allait demander « encore un peu de temps ».

Concrètement, les conducteurs non assurés pourront donc bientôt être détectés lorsqu’ils se font « flasher » par un radar automatique ou qu’ils croisent la route d’un représentant des forces de l’ordre utilisant un LAPI.

En outre, l’exécutif compte obliger les conducteurs à présenter une attestation d’assurance auto « lors de l’immatriculation du véhicule ou du retrait d’un véhicule mis en fourrière ». Autrement dit, il sera bientôt impossible de faire immatriculer sa nouvelle voiture tant qu’elle n’est pas couverte. L’obligation de présentation après une mise en fourrière vise quant à elle les conducteurs qui roulent déjà sans assurance, puisque leur véhicule sera immobilisé tant qu’ils ne se seront pas mis en règle.

La conduite sans assurance reste un délit

La ministre de la Justice Christiane Taubira a expliqué jeudi 24 septembre qu’elle allait retirer une mesure du projet de loi Justice du XXIème siècle visant à transformer les délits de défaut de permis ou d’assurance en contraventions pour la première infraction. « J’entends bien l’émoi que suscite le fait que les conducteurs pourraient considérer qu’il y a là une réduction de la sanction », a notamment expliqué la Garde des Sceaux.


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