santé

Produits : Harmonie sort une offre santé et prévoyance pour les agents hospitaliers

Hopital-personnel-soignant-infirmiereProduits : Harmonie sort une offre santé et prévoyance pour les agents hospitaliers

Harmonie Mutuelle annonce le lancement d’une offre pour les titulaires et les contractuels de la fonction publique hospitalière. L’offre est portée par Harmonie Fonction Publique.

Harmonie Mutuelle veut prendre place dans les rangs de la fonction publique. Avec l’offre “Harmonie Santé Hospitaliers”, la mutuelle s’adresse aux personnels titulaires, contractuels et stagiaires de la fonction publique hospitalière, soit un marché potentiel de “1 million de personnes” selon un communiqué.

L’offre se veut globale, intégrant à la fois une couverture santé complémentaire et une garantie arrêt de travail et incapacité de travail.
Le produit s’accompagne également des services proposés habituellement par la mutuelle, en termes d’action sociale et d’assistance.
Surtout, la mutuelle propose des réductions de cotisations de 10 à 20% avec des franchises de reste à charge sur la pharmacie, et la gratuité des enfants de moins de 27 ans à partir du 3ème.

Harmonie Fonction Publique revendique plus de 200.000 personnes protégées à 80% en individuel et 20% en collectif, pour 134M d’euros de cotisations encaissées.


News Assurances Pro

Santé : la course aux réseaux de distribution entre mutuelles et IP

signature-contrat-commercial-travail-entretien-rendez-vous-vente

L’ANI impose un gros travail aux IP et mutuelles pour aller équiper des petites et moyennes entreprises.

L’ANI ouvre de nouveaux marchés pour les organismes d’assurance santé. Mais les coûts d’acquisition seront en hausse sur ces nouveaux contrats collectifs. En effet, “pour aller chercher des chefs d’entreprises de TPE-PME qui ont d’autres préoccupations que de s’occuper de la complémentaire santé de leurs salariés, la tâche va être difficile”, estime Laurence Al Neimi, manager au cabinet Solucom.

Institutions de prévoyance et mutuelles affûtent donc leur approche commerciale. Les IP disposent déjà de réseaux dédiés mais manquent d’implantations locales. Il leur faudra sans doute passer par les courtiers grossistes et gestionnaires pour une plus grande couverture. “Mais à condition d’obtenir des intermédiaires qu’ils fassent preuve de transparence et professionnalisme sur les échanges de données car on voit encore trop souvent des reportings papier et fichiers excel dépassés”, indique Laurence Al Neimi.

Les mutuelles peuvent compter sur leurs réseaux de proximité existants. Mais il est nécessaire “qu’elles puisent s’organiser entre elles, conclure des partenariats techniques pour répondre à ce type de contrats”, prévient Jean Sammut, fondateur du cabinet Procial.

Pour les IP comme les mutuelles, l’ANI accélère aussi le virage du digital. “A l’image des assureurs, les mutuelles et IP ont besoin de se transformer rapidement en adoptant des réseaux digitaux”, avise Erwand Codet, senior manager Actuariat, Financial Services Office chez EY. Ce qui n’est pas encore acquis.


News Assurances Pro

Santé : l’accès à la CMU-C pour les non-salariés simplifié par décret

Il était temps d’agir. La faute à un manque d’information et à une procédure jugée trop complexe, plus d’un tiers (34%) des personnes en situation de précarité ne font pas valoir leur droit à la CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire). Un décret au Journal Officiel publié vendredi 10 octobre 2014 vise à simplifier les conditions d’accès à la protection complémentaire pour les travailleurs non-salariés.

Ainsi, le plafond maximum de bénéfice agricole ou de chiffre d’affaires des non-salariés ne sera plus pris en compte dans la procédure d’admission d’office. En clair, jusqu’ici les demandes des personnes qui avaient atteint ce seuil de chiffre d’affaires l’année précédente n’étaient pas automatiquement étudiées. A présent, elles seront examinées de la même manière, sans influence du chiffre d’affaires ou du bénéfice agricole.

Par ailleurs, le décret précise que la majoration de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé versée aux parents isolés n’est plus prise en compte dans les revenus du demandeur de la CMU-C. L’allocation elle-même était déjà exclue des ressources prises en compte pour évaluer la demande.

Lire également sur ce site : Habitation : un assuré sur deux prêts à changer d’assureur 

 


Tout sur l'assurance

Santé : les institutions de prévoyance, favoris de l’ANI ?

Après les batailles sur les clauses de désignation, les acteurs de l’assurance santé complémentaire collective se préparent à la redistribution des cartes et à la migration des contrats santé individuelle.

500.000 entreprises soit 4 millions de salariés doivent profiter de la généralisation de la complémentaire santé d’ici à 2016. Même si tout ne se fera pas en un jour, les institutions de prévoyance (IP) espèrent augmenter leurs parts de marché.

Même sans clauses de désignation, les IP figurent comme leader naturel. “En soi, on connaît ce métier”, déclare Bertrand Boivin-Chapeaux, directeur prévoyance et retraite supplémentaire au CTIP. En effet, les IP traitent près de 90% de leur contrats en collectif.

Néanmoins, contrairement à une certaine idée reçue, leur part de marché n’est pas écrasante. Selon une étude de la DREES, sur les contrats les plus souscrits, parue au mois d’août, 41,3% des assurés ayant souscrit un contrat santé collectif sont couverts par une IP contre 38,6% pour les mutuelles et 20% pour les assurances. Alors, “tout le monde a ses chances“, ajoute avec fair-play, Bertrand Boivin-Chapeaux.

Les IP devront d’abord “résister aux bancassureurs qui n’ont pas forcément les capacités d’aller chercher des TPE-PME mais qui savent réduire les coûts d’acquisition“, estime Simon Lazzari, senior manager, Legal Financial Services, chez Ernst & Young. En revanche, ces derniers pourraient être freinés par la faible rentabilité attendue des contrats collectifs.

Dans un paysage qui risque de voir apparaître une standardisation des contrats collectifs, alignés sur les garanties socles, les IP comptent sur leur offre de services, “ne pas jouer que sur les prix mais plutôt sur le rapport qualité/prix et les conventions de réseaux”, explique le CTIP.

En cela, les IP ont “un temps d’avance face aux changements du monde de la santé, à la hausse des dépenses et du vieillissement, ils visent plus de prévention et peuvent profiter de cette opportunité pour casser l’image du payeur aveugle des complémentaires”, pense Laurence Al Neimi, manager au cabinet Solucom.


News Assurances Pro

Aide à la complémentaire santé : plus aucun frais à avancer en 2015

Les titulaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé seront les premiers à profiter de la généralisation du tiers-payant au 1er juillet 2015. Ils n’auront plus aucun frais à avancer en allant consulter leur médecin.

feuille de soin

 

Aller chez le médecin sans avancer le moindre sous sera bientôt une réalité. Parmi les mesures inscrites au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 (PLFSS 2015), figure la première étape de la « généralisation » du tiers-payant. En effet, si la ministre de la Santé, Marisol Touraine, souhaite étendre « le tiers-payant à tous les assurés », l’entrée en vigueur de la disposition se fera en plusieurs étapes jusqu’en 2017.

Les premiers touchés seront les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Pour rappel, l’ACS est versée sous conditions de ressources sous la forme d’un chèque dont le montant varie avec l’âge du bénéficiaire (de 100 à 500 euros par an), en contrepartie d’une souscription à une complémentaire santé. Il est ainsi rappelé dans l’exposé des motifs de l’article 29 du PLFSS 2015 que la convention médicale prévoit déjà la pratique du tiers-payant pour la part des dépenses de santé remboursée par les régimes obligatoires d’assurance maladie pour les bénéficiaires de l’ACS, mais pas pour la part complémentaire.

Entrée en vigueur le 1er juillet 2015

« Afin de compléter cette disposition, il est proposé d’étendre la dispense d’avance de frais à la part complémentaire des prestations d’assurance maladie en instaurant un tiers-payant intégral à destination des bénéficiaires de l’ACS ayant utilisé leur attestation de droits pour souscrire une assurance maladie complémentaire », est-il ainsi indiqué dans l’article. « La généralisation du tiers-payant intégral aux bénéficiaires de l’ACS interviendra à compter de la date d’entrée en vigueur de la réforme des contrats ACS, le 1er juillet 2015 », est-il précisé. Concrètement, le patient n’aura plus aucun frais à avancer chez un médecin généraliste ou un spécialiste à l’issue d’une consultation. A l’heure actuelle, il faut attendre plusieurs jours pour se faire rembourser la partie prise en charge par la « mutuelle ». Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) sont déjà dispensés de l’intégralité de l’avance des frais.

Marisol Touraine le martèle : l’objectif est de faciliter l’accès aux soins pour les plus modestes et surtout d’enrayer la tendance de renoncement aux soins. 55% des assurés avouent avoir déjà renoncé à des soins compte tenu de l’avance de frais trop élevée, selon une étude menée par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Gard en 2013. Par ailleurs, faute d’informations suffisantes, de nombreux patients modestes refusent de se soigner ne sachant pas qu’ils peuvent prétendre à l’ACS. Invitée d’Europe 1 le 15 octobre, la ministre de la Santé a réaffirmé que la généralisation progressive du tiers-payant est « une mesure de progrès, une mesure de gauche ». Avant d’ajouter que « chacun doit pouvoir accéder à son médecin sans avoir d’obstacles financiers ».

Mais tous ne sont pas d’accord

De leur côté, les médecins voient rouge. Ils y entraperçoivent une ouverture à la « déresponsabilisation » des patients. Pour eux, la disposition consiste « à généraliser le tiers-payant à des personnes qui n’en n’ont pas besoin » alors même que les praticiens accordent déjà le tiers-payant aux patients en difficulté économique. Mais ce que les professionnels de santé reprochent avant tout à cette généralisation, c’est que sans avance de frais chez le médecin, les Français risquent de perdre de vue ce que coûte la santé en ayant pour acquis que l’acte médical est gratuit. « Je prends l’engagement que le système sera simple d’accès et de mise en œuvre pour les médecins », a assuré Marisol Touraine.

Le PLFSS 2015, actuellement débattu en commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, sera examiné en séance publique à partir du 21 octobre prochain. Quant à la généralisation pour tous les assurés, la mesure est inscrite au projet de loi de santé, présenté ce mercredi 15 octobre en Conseil des ministres pour un examen au Parlement prévu début 2015.

A lire également :
Aide complémentaire santé : fin du bonus de 50 euros pour les retraités
Tiers payant généralisé : 54% des Français favorables

 


Tout sur l'assurance