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Digital : Axa s’allie à trois start-up chinoises

Opérationnel depuis le 1er septembre 2015, Axa Lab Asie a identifié de nombreuses start-up prometteuses en Chine. Des partenariats viennent d’être noués avec trois d’entre-elles.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Axa s’allie à Facebook Messenger pour faciliter le dialogue avec les jeunes assurés

Les jeunes assurés chez Axa peuvent dès à présent entamer le dialogue avec leur compagnie directement sur l’application Facebook Messenger. Attestation, question, demande quelconque, tout est possible et surtout plus rapide.

L'assureur Axa propose désormais à ses jeunes assurés d'utiliser l'application Facebook Messenger pour échanger.

 

Les jeunes la connaissent bien, cette petite bulle bleue qui s’affiche dans le coin de l’écran d’un smartphone. L’application Messenger mise au point par le réseau social Facebook est désormais utilisée par l’assureur Axa pour communiquer avec ses jeunes assurés.

La compagnie d’assurance est ainsi la première entreprise du marché à utiliser cette application, téléchargeable gratuitement sur Android et IPhone, et autrefois réservée aux particuliers. « Avec plus de 27 millions d’utilisateurs actifs par mois, dont 12 millions par jour sur supports mobiles, Facebook Messenger est en France l’une des messageries les plus populaires chez les moins de 30 ans », expose Axa.

D’où l’idée de proposer dans un premier temps cet outil aux souscripteurs de « Switch », l’offre 100% digitale (auto, habitation, santé, banque…) destinée aux jeunes de moins de 30 ans. Ces derniers ont ainsi la possibilité d’interpeller directement leur assureur via ce canal de messagerie. Pour Axa, le principal avantage de cette application, qui vient s’ajouter aux autres moyens de communication déjà actifs (Facebook, Twitter, application mobile Switch, email, SMS…), consiste en « sa simplicité d’utilisation enfantine ». En effet, il suffit de posséder un compte Facebook Messenger pour entamer une conversation avec un conseiller de la compagnie d’assurance. Par ailleurs, celle-ci peut s’en servir comme vecteur d’information, via des notifications envoyées directement sur les smartphones.

Question, attestation, suivi… le tout avec son téléphone

« Dès la première connexion, un contact « Switch » est automatiquement créé dans les contacts de l’utilisateur de Messenger, facilitant ainsi l’accès pour les futurs échanges », explique Axa sur son site internet. Ensuite, à l’assuré de jouer : celui-ci peut ainsi poser une question sur un de ses contrats, demander des informations complémentaires sur une offre ou un service ou encore un document ou une attestation mais aussi bénéficier d’un suivi de son sinistre.

Autre point non négligeable, Messenger permet de conserver un historique des conversations. L’assuré « garde la possibilité de gérer ses demandes à sa guise, quand et où il le souhaite », affirme ainsi Axa.

Pour le président directeur général Nicolas Moreau, ce nouveau canal de communication est un moyen « d’être au plus près des besoins et des usages de nos clients afin de mieux les accompagner au quotidien […]. Une nouvelle étape est franchie dans la relation avec nos clients ».

Enfin, Messenger présente un gros avantage pour les utilisateurs : celui de pouvoir voir si la personne en face a bel et bien reçu le message et si, surtout, elle l’a lue.


Tout Sur L Assurance

Ecologie: Amaguiz s’allie à la start-up WeNow

Par souci environnemental, l’assureur en ligne Amaguiz propose aux automobilistes de compenser les émissions de CO2 de leur voiture.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Dommages aux entreprises : la Cameic s’allie avec le courtier Cooper Gay France

Bruno Périssé, directeur général de la Cameic.

La Caisse d’assurance mutuelle des entreprises industrielles et commerciales (Cameic) concrétise sa volonté de retour aux sources. La société d’assurance mutuelle (SAM), aujourd’hui spécialisée dans les produits de niche (assurance mariages, annulation spectacle, chiens-chats, loyers impayés…), a noué, depuis avril, un partenariat avec le courtier d’assurance et de réassurance Cooper Gay France dans le but de développer une nouvelle capacité de souscription en dommages pour les risques d’entreprises atypiques, en particulier à destination des TPE-PME.

Un marché potentiel de 100 M€ en France

Les deux acteurs entendent par atypiques les risques écartés par les majors du secteur dans le cadre de la tarification classique. «Il peut s’agir d’assurer l’immeuble avec la discothèque au rez-de-chaussée ou encore la construction en bois», relève Bruno Périssé, directeur général de la Cameic. Mais pas seulement. «Il n’existe pas d’entreprise type dans un secteur donné qui serait considérée comme atypique. Le produit peut s’adresse à la PME ou TPE qui aura connu des liquidations judiciaires», précise Patrick Rosenfeld, directeur général de Cooper Gay France.

Au global, sur un marché estimé à 100 M€, la Cameic espère dégager 500 000 € de chiffre d’affaires la première année, pour viser 2 M€ à horizon 2016. Six mois après le partenariat, une trentaine de polices sont en vigueur. Cooper Gay indique examiner entre 50 et 80 offres par mois, mais que «seuls 20% des dossiers étudiés sont finalisés par un ordre d’affaires».

Un délégataire unique

Selon les conditions de l’accord commercial, Cooper Gay France agira en qualité de courtier grossiste en s’appuyant sur son réseau de 400 courtiers et agents en province et région parisienne. Le courtier, membre de Cooper Gay European Markets (2e plus grand courtier indépendant du Lloyd’s), dispose d’un contrat de délégation de souscription en assurance dommages auprès du Lloyd’s de Londres ainsi qu’une capacité immédiate de 12 M€. «Nous recherchions le délégataire ayant une réelle expertise sur un risque atypique et la capacité de souscription et de gestion des sinistres. De telle sorte que la Cameic apparaisse davantage en tant que société de contrôle», souligne Bruno Périssé.

A terme, la Cameic souhaite s’appuyer sur l’expertise de Cooper Gay France dans les DOM-TOM (Martinique, Guadeloupe, Réunion, Guyane) pour aller chercher des affaires nouvelles en dommages et RC. Bruno Périssé n’exclut pas d’y «ouvrir une filiale» si les conditions de rentabilité sont réunies.

Poursuite de la diversification

La Cameic poursuit ainsi sa stratégie de diversification de ses marchés dans le but de redresser son bilan comptable (déficit technique historique de 3 M€ en 2013, NDLR) tout en portant sur les fonts baptismaux la cible des entreprises.

Et pour cause : la Cameic a été créée en 1907 à l’initiative du Comité des Forges de France afin d‘assurer les entreprises contre les pertes pécuniaires liées à des interruptions forcées d’activité. Aujourd’hui, pourtant, l’activité liée aux TPE-PME ne pèse que 2 à 3% du chiffre d’affaires de la Cameic (chiffre d’affaires total de 43 M€ en 2013).


L’Argus de l’Assurance – Acteurs