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Mutuelle des transports (MTA) : quel plan de continuité avec La Parisienne Assurances ?

Deux semaines après la décision de l’ACPR de procéder au retrait des agréments de la MTA, ouvrant la voie à une procédure de liquidation judiciaire, la mutuelle d’assurance compte défendre devant le juge un plan de continuité du portefeuille avec La Parisienne Assurances. Christian Reda, PDG de la MTA, et Philippe Bonin, son administrateur provisoire, reviennent sur l’échec des tentatives de reprise de l’activité et détaillent la feuille de route des prochaines semaines.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Résultats 2015 : Scor tient le cap dans la dernière phase du plan stratégique

Le réassureur français a dégagé des résultats annuels supérieurs aux attentes des analystes. A six mois du lancement de son prochain plan stratégique 2016-2019, le groupe piloté par Denis Kessler a coché les principaux objectifs opérationnels, financiers et réglementaires d’Optimal Dynamics (2013-2016).  Lire l’article
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Europ Assistance engage son plan stratégique pour doper sa croissance

Antoine Parisi, directeur général d'Europ Assistance depuis le 9 septembre 2014. Antoine Parisi, directeur général d’Europ Assistance depuis le 9 septembre 2014. EXCLUSIF  

Europ Assistance centralise ses fonctions marketing et commerciale au niveau du groupe pour conquérir de nouvelles parts de marchés tout particulièrement dans les pays émergents. Et devrait recruter Pierre Brigadeau pour les prendre en charge.

2015, année des réorganisations internes dans les sociétés d’assistance. Un peu plus d’un mois après la restructuration des métiers d’Axa assistance, Europ Assistance (groupe Generali) devrait à son tour procéder à des changements profonds dans son organisation, selon nos informations. L’assisteur opterait désormais pour un pilotage vertical à l’échelle mondial de ses quatre activités clés : automobile, voyage, familledomicile, santé.

Une source proche du dossier a indiqué à l’Argus de l’assurance que ces quatre lignes de métiers seraient placées, au niveau groupe, sous la responsabilité de Pierre Brigadeau, actuel PDG pour l’Europe et l’Irlande de Cunningham Lindsey, société d’expertise en dommages aux biens. Il serait recruté en qualité de directeur des ventes et du marketing.

Renouer avec la croissance

«Cette évolution ne serait qu’une première étape», confie cette même source. Depuis sa nomination à la direction générale d’Europ Assistance le 9 septembre 2014 en remplacement de Martin Vial, Antoine Parisi s’active en coulisses à la préparation d’un plan stratégique permettant au groupe de gagner en agilité pour saisir des opportunités sur les marchés à fort potentiel de croissance à l’instar de l’Asie et en dehors de son cœur de métier (care services).

Europ Assistance, qui réalise aujourd’hui 75% de son chiffre d’affaires en dehors de la France, est implanté dans 33 pays pour 300 millions de personnes couvertes. Le numéro deux mondial de l’assistance a enregistré en 2013 un chiffre d’affaires de 1,473 Md€ (-3%), dont 48% en automobile, 28% en voyage et 12% en santé, pour un résultat net de 84 M€ (+50%).


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Résultats 2014 : Groupama marque des points sur le plan technique

La poursuite des mesures de redressement entamées en 2012 par Groupama portent leur fruit. En un an, le résultat opérationnel du groupe mutualiste est passé de 10 M€ à 129 M€.

Engagé depuis 2012, dans un plan de restructuration qui a d’abord eu des effets sur le plan financier, Groupama a concentré ses efforts sur le redressement technique de ses activités en 2014. Cette stratégie de «développement techniquement maîtrisé», selon les termes de Thierry Martel, directeur général du groupe, qui était déjà perceptible en 2013, se concrétise de manière plus évidente dans les indicateurs de l’exercice 2014.

Dans le détail, Groupama termine l’année sur un résultat net légèrement inférieur à celui enregistré en 2013 (-9% à 257 M€), une situation qui tient notamment aux moindres plus-values réalisées en 2014. Mais son résultat opérationnel est en très forte progression : il passe de 10 M€ à 129 M€ en un an.

«La structure de nos résultats est nettement plus favorable que l’an dernier : nos métiers dégagent une rentabilité technique satisfaisante, ils contribuent à la moitié du résultat net alors qu’ils n’en représentaient que 3% en 2013 », souligne Christian Colin, directeur général délégué de Groupama.

386 M€ d’économie en trois ans

Après une année 2013 marquée par des éléments exceptionnels, Groupama a véritablement tiré profit en 2014 des actions engagées sur le terrain. Ses frais généraux ont baissé de 102 M€ au cours de l’exercice 2014, ce qui porte le montant total des économies réalisées par le groupe depuis 2012 à 386 M€.

Les autres mesures ayant porté leurs fruits en 2014 concernent le pilotage des deux lignes d’activité du groupe. En assurances de biens et de responsabilité, branche qui enregistre une croissance de 1,5% à 7,1 Md€ (+2,3% à 5,2 Md€ en France), des majorations tarifaires ciblées et une politique de souscription plus sélective, associées à la baisse des frais généraux et à une amélioration de la sinistralité, ont permis au groupe de réduire de 1,8 point son ratio combiné (99%).

Réorientation de l’activité assurance vie

En assurance de personnes, la priorité du groupe, comme le rappelle Thierry Martel était de « limiter la production d’épargne en euros, d’avoir un mix de produits plus équilibré entre les fonds en euros, les unités de compte et l’épargne bancaire et de mener un travail sur les portefeuilles pour augmenter la part des unités de compte dans les encours. »

Cette approche s’est soldée par une baisse de chiffre d’affaires de 5,2% en France à 5,3 Md€ (-1,2% à 6,2 Md€ sur l’ensemble du groupe) et par une forte décollecte (-1,3 Md€). Mais en parallèle, la part des unités de compte dans la collecte a progressé de 7 points en un an pour atteindre 29,4%. Sur les encours d’épargne individuelle, elle atteint 17,6% contre 13,3% en 2013.

Groupama a profité de ce retour aux fondamentaux techniques pour renforcer son bilan. Ses fonds propres ont augmenté de 21% pour atteindre 8,1 Md€. Le groupe ayant remboursé, en décembre, une ligne de crédit à hauteur de 650 M€, le ratio d’endettement est passé en un an de 27,8% à 11,6%. Sa marge de solvabilité qui était à 200% fin 2013 et à 239% en juin 2014 se situe à 253%.


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Harmonie Mutuelle annonce un plan de transformation

Deux semaines après l’officialisation de son projet de rapprochement avec la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), Harmonie Mutuelle s’engage dans un projet de transformation de son organisation. Comme précisé dans un communiqué, dans un contexte de «mutations profondes de son environnement (règlementaire, concurrentiel…)  qui impacte fortement le modèle économique de l’ensemble des acteurs de la complémentaire santé», ce projet vise à renforcer la maîtrise des frais de gestion, à optimiser son réseau ainsi qu’à développer le service aux adhérents.

Regrouper les centres de gestion

Issu de l’histoire et de l’implantation des mutuelles à l’origine de la création d’Harmonie Mutuelle, le réseau d’agences n’est «pas réparti de manière homogène sur l’ensemble du territoire», indique le communiqué. La première mutuelle santé française estime donc nécessaire d’«optimiser» son réseau afin «de rééquilibrer les zones d’implantation pour permettre de consolider [sa] présence sur l’ensemble du territoire et donc, notre proximité avec nos adhérents».

En ce qui concerne les centres de gestion, une organisation cible a été définie afin de garantir une meilleure qualité de service et une plus grande réactivité. Elle passe par le regroupement de certains sites, la spécialisation par type de portefeuilles (individuel, collectif, grosses entreprises, TPE/PME, courtage) et l’accélération des projets de dématérialisation des flux, d’automatisation et de simplification des processus.

Réduire les frais de gestion

Harmonie Mutuelle présente aussi la maîtrise des frais de gestion comme un «acte militant». Elle rappelle qu’elle demande, avec l’ensemble du mouvement mutualiste, que les contrats solidaires et responsables soient «considérés comme un produit de première nécessité et qu’ils puissent bénéficier d’une taxation réduite à 5 %» (au lieu de 13% aujourd’hui). «Evidemment, nous nous engageons à répercuter cette baisse sur les cotisations», affirme la mutuelle.


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