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Assurances : hausse des tarifs modérée en 2015

Les tarifs des assurances auto et habitation devraient progresser de 0 à 3% l’an prochain, selon une étude du cabinet Facts & Figures diffusée le 28 août 2014. Toutefois, les écarts de prix entre les assurés devraient se creuser.

des piles d'argent

Les prix des assurances ne devraient pas beaucoup augmenter l’année prochaine. Au 1er janvier 2015, la hausse tarifaire pourrait se limiter de 0 à 2% en assurance automobile et entre 1 et 2% en assurance habitation, pronostique le cabinet Facts & Figures dans la 4ème édition de son baromètre annuel sur les assurances dommages présenté le 28 août 2014.

 
Cette tendance s’explique par la forte concurrence du marché. Facts & Figures souligne d’ailleurs que les augmentations annoncées ces dernières années n’ont été qu’en partie appliquées. « Le consommateur ne subit plus des hausses de tarifs trop importantes », constate le cabinet. Les assureurs n’ont non seulement aucune envie de perdre des parts de marché mais surtout, ne veulent pas se retrouver avec les seuls « mauvais risques » sur les bras, les bons profils d’assurés étant partis chez le concurrent. La Maaf et la Matmut viennent ainsi d’annoncer coup sur coup un gel des tarifs de leurs assurances auto en 2015.

Une modération tarifaire affichée, mais pas forcément réelle. « La notion de « hausse moyenne de tarif » au sens « référence » et « monolithique » du terme disparait. L’heure est désormais à une segmentation et une démutualisation nettement plus accentuées des tarifs », pointe le baromètre Facts & Figures. Pour attirer des clients, les assureurs n’hésitent pas à offrir des rabais ou des « mois gratuits » aux nouvelles affaires et se rattrapent sur les contrats en portefeuille.

La fidélité de l’assuré et son niveau de multi-équipement (le nombre de garanties souscrites) entrent également en jeu. Tout comme sa consommation du risque (« petit » ou « gros » rouleur en auto…). L’exposition locale au risque climatique et au vol sont aussi pris en compte. Dans l’habitation, la hausse des tarifs pourrait ainsi atteindre 3 à 4%, voire jusqu’à 10%, si le bien est situé dans une zone exposée aux vents ou aux inondations. Dans l’automobile, Facts & Figure s’attend à « une surveillance accrue des portefeuilles avec une résiliation des risques jugés durablement non rentables (ou trop risqués) pour les assureurs ».

 

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Résultats S1 2014 : Hausse du bénéfice de la Macif à 140 millions d’euros

Macif-Batiment-Illustration-Assurance-LogoRésultats S1 2014 : Hausse du bénéfice de la Macif à 140 millions d'euros

La Macif signe un premier semestre à l’image des principaux groupes du secteur : hausse du résultat net plus importante que celle du chiffre d’affaires, collecte positive en vie.

Dans la cohorte de résultats semestriels, la Macif arrive en fin de mois avec un bon cru.
Le résultat net s’apprécie de 60M d’euros, passant de 80 à 140 entre le premier semestre 2013 et son homologue 2014.
Les raisons données par la mutuelle tiennent en deux points : un exceptionnel venu de l’intégration d’OFI (+30M d’euros) et “l’amélioration de la sinistralité courante, en dommages comme en santé”détaille Olivier Arlès, directeur général adjoint en charge du pilotage économique et financier du groupe Macif. Et ce malgré les orages de juin, dont la charge de sinistre avant réassurance atteint 176M d’euros. A ce titre, la couverture de réassurance a été efficace, puisque la charge nette finale est de 27M d’euros pour la Macif. La maîtrise des coûts participe également à cette embellie, puisque les frais généraux ont “diminué sur le semestre“, ajoute Olivier Arlès. Parmi les indicateurs délivrés par la Macif, le chiffre d’affaires progresse de 2,7% à 2,9Mds d’euros.

Dans le détail donné, les cotisations sont en hausse de 1,2% en dommages. “L’effet tarifaire, +2%, et la croissance nette du portefeuille (+0,6%) compensent les mesures de réduction-majoration en auto“, précise en outre Olivier Arlès. En santé et prévoyance, la hausse est beaucoup plus importante, à 19,5% en raison d’un changement de périmètre. En effet, l’intégration des adhérents de la Mutuelle nationale des personnels Air France (MNPAF) dynamise des cotisations qui, à périmètre constant, gagnent 2,4%.

Enfin, le marché bancaire se développe fortement en raison d’une campagne menée par la Macif, avec un gain de 50% en nombre de clients avec 79.000 clients banque au 30 juin 2014, contre 52.000 en 2013. En assurance-vie, la collecte nette bénéficie d’une baisse des rachats, à l’image de ce qu’a vécu le marché sur la période. Celle-ci s’établit à 267M d’euros alors que “la collecte brute est en légère baisse, de 0,05%”, note Oliver Arlès, qui précise que “le volume d’affaires nouvelles est inférieur au premier semestre 2013, mais les versements à l’ouverture ont été plus importants”.


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Hausse des frais de santé pour les étudiants de 20% en 3 ans

La hausse du coût de la rentrée scolaire pour les étudiants en 2014 est notamment due à l’augmentation des frais de santé. Le montant de l’affiliation à la sécurité sociale et à une mutuelle santé a grimpé de 82 euros en trois ans. Résultat, des étudiants n’ont plus les moyens de se soigner.

feuille de soin médecin

Se soigner ? Trop cher ! De plus en plus d’étudiants y renoncent faute de moyens. Selon une étude publiée le 18 août 2014 par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le coût de la rentrée scolaire étudiante progresse de 1,5% entre 2013 et 2014. De son côté, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) avance que la rentrée coûtera 2% de plus aux étudiants cette année. En cause notamment, l’augmentation constante des frais de santé ces dernières années.

82 euros supplémentaires pour se soigner

En effet, les deux associations s’accordent pour expliquer cette hausse principalement par les prix élevés des loyers mais également des frais de santé. Selon la Fage, ces derniers, comprenant la cotisation à la sécurité sociale étudiante et une complémentaire santé, ont grimpé de 20% en 3 ans, soit 82 euros supplémentaires. Dans le détail, le montant de l’affiliation à la sécurité sociale étudiante a connu une hausse de 10 euros depuis 2011. Son montant a été rehaussé pour l’année universitaire 2014-2015 de deux euros à 213 euros.

Mais ce sont essentiellement les dépenses pour être couvert par une complémentaire santé qui pèsent dans le porte-monnaie des étudiants : elles ont progressé de 72 euros en trois ans. Résultat : plus de 200 euros supplémentaires à débourser en moyenne. Selon la Fage, il faut compter en moyenne 276 euros pour l’année, contre 228 euros pour l’Unef. A noter que si les boursiers ne paient pas l’affiliation à la sécurité sociale, les frais engagés pour une mutuelle santé ne sont pas pris en charge.

« Le premier réflexe est de vérifier si vous ne pouvez pas bénéficier des garanties de la complémentaire santé de vos parents avec peu ou pas de supplément de cotisation », note l’assurance maladie. En effet, en règle générale, les étudiants de 16 à 19 ans sont déjà couverts par la mutuelle de leurs parents. Il ne sert donc à rien d’engager des frais supplémentaires. Au-delà, il faudra rechercher une couverture personnelle. L’assurance maladie conseille de « faire le point sur ses besoins (optique, dentaire, contraception…) et de demander gratuitement des devis à plusieurs assureurs ».

Renoncement aux soins

Face à ce constat, « le renoncement aux soins s’aggrave chez les étudiants avec de telles augmentations », déplore le président de la Fage, Julien Blanchet. Ainsi, un étudiant sur cinq ne se soigne plus, selon une enquête menée par l’Institut CSA en septembre 2013. Parallèlement, 27% n’ont pas consulté de médecin et 18% ne sont pas couverts par une complémentaire santé faute de moyens, d’après la Fage.

Pourtant la qualité des soins est « pitoyable », selon ce dernier. D’après une étude publiée par la Cour des comptes en septembre 2013, 93% des appels reçus par les sécurités sociales étudiantes ne sont pas traités. Tandis qu’un tiers des étudiants attend plus de 3 mois leur carte Vitale, selon une autre enquête diffusée par l’UFC Que-Choisir en septembre 2012.

Deux aides spécifiques à la santé

Les étudiants les plus modestes peuvent toutefois se rassurer, des aides existent. Un étudiant peut faire une demande de couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) sous conditions de revenus. Il ne doit pas toucher plus de 8.644,52 euros de revenus annuels. La CMU-C, qui vient en complément de la sécurité sociale étudiante, couvre 100% des dépenses de santé hors dépassements d’honoraires.

Un étudiant peut également faire appel à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS). Le plafond de revenus est fixé à 11.670,10 euros pour une personne seule. L’ACS est une « attestation-chèque » dont le montant varie selon l’âge de l’assuré : de 100 euros pour les moins de 16 ans à 200 euros pour les 16-49 ans. L’objectif de cette aide est notamment d’inciter les personnes aux revenus modestes à souscrire une complémentaire santé.

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Résultats S1 : Bénéfice en hausse de près de 20% sur le semestre pour Munich Re

Munich reRésultats S1 : Bénéfice en hausse de près de 20% sur le semestre pour Munich Re

Munich Re, leader mondial de la réassurance, a souffert au premier semestre d’une charge de sinistre en hausse. Le réassureur allemand voit toutefois son bénéfice augmenter, malgré une baisse de chiffre d’affaires.

Malgré des tensions sur les tarifs, Munich Re enregistre une hausse de son bénéfice au deuxième trimestre de 19%. Pour le premier semestre, Munich Re atteint un résultat de 2,462Mds d’euros, en hausse de 19,8%. Le groupe allemand de réassurance Munich Re a publié jeudi un bénéfice net en hausse de 45% au deuxième trimestre, tout en faisant état de pressions persistantes sur les prix.

D’avril à juin, le groupe bavarois a dégagé un bénéfice net de 765M d’euros, contre 528M un an plus tôt. Le consensus d’analystes publié par l’agence Dow Jones Newswires misait sur 800M d’euros. Sur un semestre, Munich Re voit son bénéfice augmenter de 19,8% pour atteindre 2,462Mds d’euros, contre 2,05Mds en 2013. Dans le même temps, le chiffre d’affaires s’est lui dégradé de 5,82%.

Si Munich Re a profité de l’amélioration des performances dans la réassurancela charge de sinistres atteint 656M d’euros sur les six premiers mois de l’année, répartis à parts égales entre les catastrophes naturelles et les catastrophes d’origine humaine.

Le coût élevé des catastrophes a surpris Thorsten Wenzel, analyste de DZ Bank, globalement déçu par “la qualité des résultats” rapporte l’AFP. A la différence du numéro 1 mondial, Swiss Re et Hanover Re n’ont pas enregistré de telles charges au premier semestre.

Ces dommages ont toutefois pu être compensés par les revenus des activités d’investissement, qui ont crû de 65% sur la période. Parmi les autres divisions, les branches d’assurance directe vie et santé ont progressé légèrement, soutenues par leur croissance à l’international et le lancement de nouveaux produits.

Sur le segment de l’assurance directe des dommages en revanche, le groupe a vu son bénéfice opérationnel reculer. Munich Re a fait état une fois encore d’un environnement “difficile“, marqué par les faibles taux d’intérêt, l’impact négatif de l’euro fort, ainsi que par une concurrence vive, qui l’oblige à baisser ses tarifs.

Munich Re a ainsi réduit ses prix de 3,6% lors du renouvellement de ses contrats en juillet dans sa division de réassurance, pour un volume de primes en baisse de 7%. Cette baisse des tarifs est toutefois moins marquée que le recul de 8% affiché lors du renouvellement d’avril.

Malgré ces difficultés, le réassureur a confirmé son objectif d’un bénéfice net de 3Mds d’euros cette année, sous réserve de nouvelle catastrophe majeure et d’effets de changes trop défavorables.

(Avec AFP)


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Transports : Axa anticipe une hausse de tarifs pour l’assurance aérienne en 2015

Boeing-777-Malaysia-Airlines-MH370-crash-avion Transports : Axa anticipe une hausse de tarifs pour l'assurance aérienne en 2015

Axa prévoit une augmentation des tarifs de l’assurance aérienne en 2015, après la série d’accidents survenue au cours des dernières semaines, a annoncé vendredi le PDG de l’assureur français.

“Nous pensons que ces catastrophes, dont le coût cumulé représente plus que les primes touchées en 2014, devrait avoir un impact sur la tarification l’année prochaine”, a déclaré Henri de Castries lors d’une conférence téléphonique.

Ont notamment été concernés deux vols de la compagnie Malaysia Airlines, un d’Air Algérie et un autre de Transasia Airways. “L’ensemble des catastrophes aériennes qui sont intervenues représentent entre 15 et 20M d’euros de charges pour le groupe Axa”, a relevé le directeur général délégué, Denis Duverne.

En matière d’assurance aérienne, les risques sont répartis entre différents groupes réunis au sein d’un pool d’assureurs, ce qui limite l’exposition de chacun d’entre eux en cas d’accident.


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