hausse

Résultats T3 2014 : Hausse du chiffre d’affaires d’Axa pour le 3eme trimestre 2014

axa-logo-batiment-siegeRésultats T3 2014 : Hausse du chiffre d'affaires d'Axa pour le 3eme trimestre 2014

Le groupe Axa publie un chiffre d’affaires en hausse de 2% à 69,6Mds d’euros pour le 3ème trimestre 2014, porté par toutes les branches qui gagnent 2 à 3% de chiffre d’affaires.

Les comptes d’Axa pour le 3ème trimestre 2014 font état d’un chiffre d’affaires en hausse à 69,6Mds d’euros. En comparaison avec 2013, la hausse est de 2%.
Dans le détail, l’activité de l’assureur français a été portée par un gain similaire en Vie, épargne retraite (+2% en comparable) même si le publié fait état d’un recul de 1%. La marge sur affaires nouvelles est en croissance de 1 point à 34% contre 33% en 2013.

En dommages, les chiffres d’affaires en publiés et comparables sont en hausse respectives de 3 et 2%. Celui-ci atteint 23,2Mds d’euros. Enfin, en gestion d’actifs, la collecte nette s’apprécie pour atteindre 16,3Mds d’euros, contre 6Mds au troisième trimestre 2013, mais le chiffre d’affaires est en croissance de 3% en comparable, en recul de 8% en publié. La différence, selon Axa, tient à la force de l’euro face aux autres monnaies.

A la Bourse de Paris, le titre était en hausse de 1,53% à 17,96 euros pour un CAC 40 en hausse de 1,25%

Pour rappel, Axa avait annoncé en août dernier un bénéfice record sur le premier semestre 2014 qui atteignait 3Mds d’euros en hausse de 22%, pour un chiffre d’affaires en croissance de 2% à 50Mds d’euros.


News Assurances Pro

Assurance auto : l’impact incertain de la hausse des sinistres

Les chiffres de la sécurité routière sur les neuf premiers mois de l’année ne sont pas très bons. Est-ce que cela va pousser les assureurs à augmenter leurs primes ou vont-ils jouer privilégier des tarifs serrés pour garder leurs clients et appâter des nouveaux ?

accident-voiture-fotolia

Les mauvais chiffres de la sécurité routière en 2014 se feront-ils sentir sur les tarifs de l’assurance auto en 2015 ? C’est la question que l’on se pose à la lecture des résultats du baromètre du mois de septembre de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, publiés le 14 octobre 2014. Sur les neuf premiers mois de l’année, les accidents corporels sont en hausse de 1,5% par rapport à la même période de l’année précédente. Plus préoccupant encore en termes de tarifs, l’augmentation de 4,6% des hospitalisations, très coûteuses pour les assurances.

Pour Stanislas Di Vittorio, fondateur d’Assurland, la question est de « savoir si les assureurs vont prendre sur eux le coût de la hausse de la sinistralité ou s’ils vont le répercuter sur les primes d’assurance payés par leurs clients ». S’il n’a pas encore la réponse à cette question, le président du comparateur d’assurance n’oublie pas que « la loi Hamon va entrer en application dans les prochains mois » et que dans ce contexte plus concurrentiel, « les assureurs ont intérêt à être les plus compétitifs possible ».

En effet, les assureurs ont, historiquement, mis leurs hausses de tarifs sur le dos de la sinistralité mais l’an prochain, la donne pourrait être différente. La possibilité de résiliation à tout moment de son contrat d’assurance auto au bout d’un an de souscription a pour objectif de pousser les consommateurs à faire jouer la concurrence. Si la mesure présente dans la loi Hamon sur la consommation du 17 mars 2014 atteint son objectif, les assureurs pourraient bien opter pour une stratégie tarifaire agressive et donc décider de ne pas répercuter le coût de la sinistralité sur leurs prix. D’autant plus que, comme le rappelle Stanislas Di Vittorio, « la période en termes d’assurance auto est plutôt faste, les assureurs disposent encore d’une bonne marge de manœuvre ».

Plusieurs des principaux assureurs mutualistes (Maif, Matmut et Macif) ont d’ailleurs d’ores et déjà annoncé un gel de leurs tarifs en assurance auto pour 2015.

A lire aussi :
Assurance auto : les seniors lourdement pénalisés
Assurance auto : vols en hausse avec le mouse jacking

 


Tout sur l'assurance

Assurance auto : vols en hausse avec le mouse jacking

Oublié le vol de voiture avec effraction à l’ancienne, la technique qui cartonne aujourd’hui repose principalement sur l’utilisation de l’informatique : c’est le mouse jacking. Cette méthode pose de nouvelles questions en matière d’assurance et d’indemnisation.

vol-voiture-effraction

Les propriétaires de Smart Fortwo, de Renault Clio et de Citroën Xsara ont de quoi s’inquiéter. Ces trois modèles forment le trio de tête des voitures les plus volées entre juin 2013 et juin 2014 selon le palmarès publié par l’association 40 millions d’automobilistes. L’année 2013 signe la première augmentation du nombre de vols de voitures depuis l’an 2000, avec 111.950 véhicules volés contre 111.305 en 2012 (+0,6%). La tendance à la hausse devrait d’ailleurs se confirmer en 2014. Témoin de cette remontée, l’apparition d’un nouveau type de vol : le mouse jacking ou vol à la souris en français.

Le mouse jacking se base sur la technologie embarquée dans les voitures. Les ravisseurs se servent d’un PC portable pour reconfigurer intégralement l’ordinateur de bord. Le véhicule est en quelque sorte hacké, sans effraction physique. Cette technique représente aujourd’hui 50% des vols de voiture, selon 40 millions d’automobilistes, contre 21% pour le home jacking (vol au domicile du propriétaire) ou 8% pour le car jacking (vol durant lequel le conducteur est extirpé de force de son véhicule). Si les constructeurs ont commencé à réagir à ce nouveau procédé en développant des boitiers permettant de tracer le véhicule à distance, il est possible d’empêcher le vol par une simple précaution. Le comparateur d’assurance Le Lynx recommande l’utilisation d’une canne antivol bloque volant, sur laquelle l’électronique n’a aucune prise. Il est également indispensable de vérifier que votre assurance auto couvre bien le vol sans effraction.

Si toutefois il est déjà trop tard pour éviter le vol, voici les démarches à suivre pour se faire indemniser par votre assureur après un mouse jacking. La première chose à faire une fois le vol constaté est d’aller déposer plainte dans les 24 heures au commissariat ou à la gendarmerie. Toujours dans ce laps de temps, il est impératif de faire opposition au service des cartes grises de votre préfecture. Ensuite, vient le moment de la prise de contact avec l’assurance dans le délai inscrit dans votre contrat. Celui-ci ne peut être inférieur à deux jours. L’attestation de dépôt de plainte doit obligatoirement être jointe à la déclaration de vol envoyée à l’assurance.

Si le véhicule est retrouvé par les autorités dans les 30 jours, l’assuré doit, dans le but de se faire indemniser les frais de récupération (dépanneuse, fourrière, etc.) par son assureur, « démontrer qu’il y a tentative de vol par des preuves matérielles, par exemple serrure ou antivol forcés, traces de manipulation des fils électriques… », précise le document de 40 millions d’automobilistes. Dans le cadre d’un mouse jacking, les preuves matérielles sont par définition absentes, il faut alors « apporter tous les éléments de preuves (témoignages, expertises) possibles » pour obtenir l’indemnisation.
Après 30 jours, le véhicule est considéré comme définitivement perdu et son propriétaire peut obtenir le remboursement de sa voiture à la valeur du moment contre la remise des clefs et de la carte grise. L’assureur peut également réclamer les « factures d’achat et d’entretien ».

Les conseils du ministère de l’Intérieur

Faites installer une alarme et un coupe-circuit.
Faites tatouer le numéro de châssis sur toutes les vitres du véhicule.
Dès que vous stationnez, serrez le frein à main, verrouillez coffre et portes et bloquez l’antivol de direction (Neiman).
Si vous disposez d’une place de parking fermé ou d’un box, utilisez-les plutôt que de laisser votre véhicule dehors, même momentanément. Ne laissez pas votre télécommande ou badge d’ouverture du parking à l’intérieur du véhicule.
En toutes circonstances, ne vous absentez pas de votre véhicule avec le moteur en route et les clefs sur le contact.
En cas de vol, avisez immédiatement la police ou la gendarmerie ; les chances de retrouver le véhicule sont étroitement liées à la rapidité de votre déclaration.

Pour le car jacking

En ville, roulez toujours portes fermées et vitres closes.
Cachez vos objets de valeurs et placez vos sacs, sacoches et vestes dans le coffre fermé.
En cas d’agression, ne résistez pas.

;

A lire aussi :
Assurance : la hausse des sinistres va-t-elle entraîner celle des prix ?
Assurance : comment se profilent les hausses de tarifs 2015

 


Tout sur l'assurance

Maif : hausse de 4% de l’assurance habitation, gel des tarifs auto

Comme en 2014, la Maif n’augmentera pas ces tarifs auto en 2015. Une stabilité que l’assureur explique par l’organisation de la société : « La Maif n’a pas d’actionnaires à rémunérer. Cette spécificité lui permet, depuis toujours, de pratiquer une politique tarifaire du juste prix sur les cotisations d’assurance de ses sociétaires », peut-on lire dans un communiqué publié mercredi 24 septembre 2014.

A l’inverse, le contrat d’habitation RAQVAM, va connaître une augmentation de 4% pour le prochain exercice. Dominique Mahé, PDG du groupe, voit en cette hausse une preuve que la mutuelle niortaise fixe ces prix de la manière juste, sans ce soucier des conséquences et des possibilités de résiliation de contrat permises par la loi Hamon. « Nous ne sommes pas dans une réaction vis-à-vis de la loi mais bien dans une logique de vérité et de transparence vis à vis de nos sociétaires », a-t-il déclaré.

Le groupe justifie cette augmentation par le coût des événements climatiques de l’année, qui représentent « une charge de plus de 60 millions d’euros (hors réassurance) à fin juillet 2014 ». En outre, pour la Maif, la hausse devra rétablir l’équilibre économique en prenant en compte l’augmentation du nombre des vols. « En 5 ans, le nombre de cambriolages a progressé de 50% en France. Cette flambée s’est faite de manière continue et ne cesse de progresser d’année en année », conclut le groupe sociétaire.

Lire également : Assurance : comment se profilent les hausses de tarifs 2015

 


Tout sur l'assurance

Tarifs : la Maif poursuit le gel en auto et la hausse en habitation

delegation-maif-logo-immeubleTarifs : la Maif poursuit le gel en auto et la hausse en habitation

Sans surprise, la Maif a décidé de poursuivre le gel de ces tarifs en auto mais annonce une augmentation de 4% en habitation.

La mutuelle niortaise ne va pas augmenter ses tarifs en auto, ce qu’elle avait déjà fait l’an passé. Elle rejoint ainsi la Matmut et la Maaf, qui ont annoncé la même politique ces dernieères semaines.

De la même façon, la Maif va augmenter ses tarifs en habitation. En moyenne, le contrat “Raqvam” prendra 4% de hausse. Les explications résident dans la sinistralité, la Maif parlant même de “tendre vers une restauration technique de l’équilibre économique du contrat”.
Ainsi, les événements climatiques pèsent pour 60M d’euros, bruts de réassurance, au 31 juillet 2014. A cela s’ajoutent les cambriolages, dont la hausse du nombre est estimée à 50% en 5 ans.

Dans le communiqué, Dominique Mahé, PDG de la Maif, affirme qu’il ne s’agit pas de répondre à la loi Hamon, mais d’entrer dans “une logique de vérité et de transparence vis à vis des sociétaires”.


News Assurances Pro