d’une

Direct Assurance : avis défavorable du CCE au transfert d’une partie du service client à l’Ile Maurice

Annoncé en février 2015 par la direction de Direct Assurance, le transfert d’une partie des actes de gestion vers un prestataire situé à l’Ile Maurice a reçu un avis défavorable des représentants du personnel, même s’il s’accompagne, pour les salariés concernés à Rennes, par des évolutions de compétences attendues.

La nouvelle n’avait pas été bien accueillie par les syndicats, le 13 février 2015. Ce jour là Direct Assurance, filiale du groupe Axa, avait présenté un projet de réorganisation du service en charge de la gestion administrative des contrats.

Pour rappel, ce projet consiste d’une part à faire évoluer les compétences d’une trentaine de personnes opérant à Rennes et à confier les tâches effectuées par celles-ci à Axa Customer Services, entité d’Axa Assistance basée à l’Ile Maurice, dont une partie des équipes intervient déjà pour le compte de Direct Assurance.

Crainte pour la qualité de service

En comité central d’entreprise (CCE), le 31 mars 2015, les élus ont confirmé leur opposition à cette réorganisation en émettant un avis défavorable. « Si nous reconnaissons que le projet d’évolution des compétences des collaborateurs est plutôt bénéfique, nous refusons de sacrifier l’entreprise et ses collaborateurs à la course au ”pas cher off-shore” », indique la CFE-CGC, syndicat majoritaire (quatre élus sur cinq au CCE).

Au sein de la compagnie d’assurance qui opère en direct, la gestion quotidienne des contrats était par le passé effectuée par des équipes basée en France. Une partie de ce service baptisé « fidélisation » a ensuite été progressivement délocalisée à Rabat au Maroc, où l’assureur dispose d’une succursale.

Avec ce projet, la direction « fait le choix de ne plus traiter les actes de gestion des contrats de nos clients en France et de confier une grande partie de cette gestion à un prestataire, dans une optique claire de baisse des coûts. Nous pensons que c’est un choix dangereux d’externaliser 95% du métier de la fidélisation sur des sites à l’étranger », estiment les élus CFE-CGC qui se disent inquiets pour la qualité de service.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

La Poste se dote d’une couverture cyber-risque globale avec Marsh France

Le groupe La Poste  et le courtier Marsh viennent d’annonce r la mise en place, au sein du groupe postal, d’un programme d’assurance dédié à la problématique du cyber-risque. Ce dernier vient couvrir l’ensemble des branches du groupe ainsi que sa filiale bancaire, La Banque postale. De ce fait, cette dernière deviendrait, selon les deux protagonistes, le premier établissement bancaire français à bénéficier d’une telle garantie.

«La première étape de notre étude a consisté en une compréhension fine des risques et des besoins des différentes branches et filiales du groupe La Poste pour permettre de définir ensemble un cahier des charges sur mesure et notamment pour sa filiale bancaire, La Banque postale. Nous avons été amenés à solliciter non seulement la direction des assurances mais également les services du RSSI du groupe», précise Luc Vignancour, directeur adjoint de Finpro & Risques Spéciaux de Marsh France.

Trois assureurs en couverture

Concrètement, le groupe postal a mandaté la société de courtage pour la mise en place d’une police dédiée à la couverture des risques cyber pour l’ensemble de ses branches d’intervention, et ce en remplacement de ses programmes existants, soit la garantie Tous risques informatiques couplées à celle des pertes d’activité bancaires. Cette police d’assurance cyber sur mesure a été placée avec une date d’effet au 1er janvier 2015 auprès d’assureurs considérés comme pionniers au niveau des risques informatiques. Il s’agit d’  Ace  , d’ AIG  et de Zurich.  

«Cette évolution a nécessité des négociations sur plus d’un an, car l’objectif était à la fois de ne pas perdre l’étendue des couvertures pré-existantes, mais également d’obtenir de nouvelles garanties en base «tous sauf» en supprimant l’essentiel des précédentes sous limites. La capacité de l’assureur Ace et l’intervention de son directeur général, Nadia Coté, ont également permis ce succès», indique pour sa part Gilbert Brat, directeur du service assurance du groupe La Poste.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Médecins spécialistes : des délais d’attente très variables d’une région à l’autre

Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins. Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins.
FOTOLIA

Le temps d’attente pour un rendez-vous chez un médecin spécialiste varie de 1 à 3 selon la région, révèle l’Observatoire de l’accès aux soins en France.  Délai record : cinq mois pour un ophtalmologue dans le Nord-Pas-de-Calais.

Le système de santé français va mal. La dernière édition de l’Observatoire de l’accès aux soins en France, réalisée par l’Ifop pour le cabinet Jalma, en apporte une nouvelle démonstration. Alors que les patients de Corse ou du Languedoc-Roussillon attendent en moyenne trois semaines avant de pouvoir consulter un cardiologue, le délai atteint près de deux mois et demi en Bourgogne ou Picardie.

Deux mois d’attente pour voir un gynécologue

La situation n’est pas meilleure pour les gynécologues, «avec pas loin de deux mois (57 jours) d’attente en moyenne sur le territoire national», contre moins de 30 jours en Provence-Alpes-Côtes d’Azur. «Un délai particulièrement long, alors qu’un suivi régulier est pourtant indispensable, et ce à tout âge », souligne le cabinet Jalma dans un communiqué. Et le record est battu avec les ophtalmologues, pour lesquels il faut patienter en moyenne près de 111 jours, voire plus de cinq mois dans le Nord-Pas-de-Calais.

La démographie médicale n’explique pas tout

«Pour les cardiologues et les gynécologues, la durée des délais d’attente peut s’expliquer par une démographie déclinante. Ce n’est pas le cas pour les autres spécialités, d’où des interrogations quant à l’impact de l’organisation du système de soins », analyse Jalma. Et cela d’autant plus, comme le souligne également le cabinet de conseil, que ce sont dans les régions où l’attente est la plus courte que le renoncement aux soins est particulièrement élevé.
 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance vie : 92% des Français pour le maintien d’une fiscalité de faveur

Deuxième placement préféré des Français selon une étude Ipsos pour la FFSA, l’assurance vie jouit d’un régime fiscal de faveur.

Tous les salariés bénéficieront d’une couverture santé en 2016

mutuelle, complementaire sante, salaries

L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », signé le 11 janvier par les partenaires sociaux, prévoit la généralisation de la couverture santé pour l’ensemble des salariés. Au pire, une complémentaire santé « a minima » devra être instaurée dans chaque entreprise au plus tard au 1er janvier 2016.

L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », introduisant la « flexisécurité » à la française, ne permet pas seulement aux entreprises de mieux adapter leurs effectifs à leur situation économique. Le document, signé le 11 janvier dans la soirée par les partenaires sociaux (à l’exception notable de la CGT et de FO), renforce également les droits des salariés, notamment en matière de complémentaire santé.
L’enjeu est de taille puisque 4 millions de travailleurs relevant du droit privé ne disposeraient pas d’une « mutuelle » d’entreprise, selon L’Argus de l’Assurance. La « couverture santé universelle », voulue par la CFDT, va être mise en place pour remédier à cette situation. A condition, toutefois, que comme François Hollande s’y est engagé, l’accord soit retranscrit tel quel dans un projet de loi.

Si c’est le cas, les branches professionnelles qui ne proposent pas de contrat collectif devront ouvrir des négociations sur la complémentaire santé d’ici le 1er avril 2013. Une fois l’accord signé, les entreprises auront 18 mois pour l’appliquer. Ces dernières devraient avoir le choix de l’organisme (mutuelle, société d’assurance, institution de prévoyance).
Si les partenaires sociaux de la branche n’arrivent pas à s’entendre d’ici au 1er juillet 2014, ce sont aux entreprises elles-mêmes de prendre en charge le dossier dans le cadre des négociations annuelles sur la prévoyance. En cas d’échec là aussi, elles seront contraintes d’instaurer, au plus tard le 1er janvier 2016, une complémentaire santé « a minima ».
Celle-ci serait financée à 50% par l’employeur et à 50% par le salarié. Elle serait individuelle, c’est-à-dire qu’elle ne couvrirait pas les frais médicaux de la famille. Elle prendrait en charge le ticket modérateur et seulement 25% du reste à charge sur l’optique et le dentaire.

 


Tout sur l'assurance