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Assureur systémique : Insurance Europe répond à la consultation sur l’exigence de capital supplémentaire

Sous l’égide du Conseil de stabilité financière (FSB), émanation du G20, l’Association internationale des contrôleurs d’assurance (IAIS) a lancé depuis l’été une consultation publique sur le calibrage de l’exigence de capital supplémentaire – le HLA (higher loss absorbency) – requis pour les assureurs qui présentent un caractère systémique à compter de 2019. Insurance Europe, la super-fédération européenne de l’assurance, livre ses premières observations.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Il faut prévenir son assureur en cas d’aggravation du risque

En cas de nouveau risque ou d’aggravation du danger existant, l’assuré est obligé de le signaler à son assureur, a rappelé la Cour de Cassation. Dans l’affaire jugée, la mauvaise foi du souscripteur a été mise en évidence, justifiant la nullité du contrat d’assurance.

Il faut prévenir son assureur en cas d'aggravation du risque

 

 

Toute nouveau risque ou aggravation du risque existant doit être mentionné à son assureur sous peine de nullité du contrat. C’est ce qu’a rappelé la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 11 juin 2015.

Dans l’affaire jugée, un immeuble s’est en partie effondré, abîmant un pan de mur de l’immeuble voisin. Un expert a constaté que cet effondrement était consécutif au mauvais état de l’immeuble, mal entretenu. La voisine lésée a assigné la propriétaire de ce dernier ainsi que son assureur pour obtenir une indemnisation.

La mauvaise foi pointée du doigt

La Cour de cassation a estimé que la propriétaire ne pouvait pas ne pas être informée de l’état de dégradation de son logement, notamment à la suite d’un rapport d’expertise établi un an avant l’incident. La propriétaire « pouvait d’autant moins ignorer l’état de délabrement de son immeuble qu’elle exerçait la profession d’architecte et qu’elle avait connaissance du rapport […] faisant état d’un péril imminent justifiant qu’elle dépose rapidement un permis de construire pour réhabilitation de cet immeuble », ont avancé les juges. C’est donc délibérément que cette dernière s’est abstenue « de déclarer à son assureur cette situation qui aggravait les risques pour ce dernier et que cette réticence intentionnelle entraînait […] la nullité du contrat d’assurance », ont-ils conclu.

Les juges se sont basés sur les articles 113-2 et 113-8 du code des assurances. Le premier impose à l’assuré « de déclarer en cours de contrat les circonstances nouvelles qui ont pour conséquence soit d’aggraver les risques, soit d’en créer de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les réponses faites à l’assureur, notamment dans le formulaire de souscription ». Or à la souscription de son contrat d’assurance, l’immeuble n’était pas encore en mauvais état. Le second dispose que « le contrat d’assurance est nul en cas de réticence ou de fausse déclaration intentionnelle de la part de l’assuré quand cette réticence ou cette fausse déclaration change l’objet du risque ». Toutes les primes déjà versées à l’assureur lui restent alors acquises sans possibilité de remboursement à l’assuré.

Selon les juges de la Cour de cassation, la cour d’appel de Paris a violé ces articles en ne reconnaissant pas la mauvaise foi évidente de la propriétaire à propos de l’état de son immeuble. En conséquence, l’assureur de la propriétaire n’est pas tenu d’indemniser sa cliente… qui devra elle-même dédommager sa voisine.
 

Comment avertir votre assureur de l’aggravation du risque
Vous avez 15 jours pour prévenir votre assureur, à partir du moment où vous avez connaissance du risque ou de son aggravation. Ensuite l’assureur dispose de 10 jours pour informer le souscripteur du contrat : soit il résilie l’assurance, soit il la maintient avec une hausse des cotisations. Vous pouvez alors accepter cette majoration ou ne pas donner suite. Si le risque n’est pas très élevé, l’assureur peut le prendre en compte sans augmenter les primes.

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Catastrophe naturelle : plus qu’un jour pour déclarer à son assureur

Il ne reste plus qu’un jour aux sinistrés de 38 communes pour se faire indemniser. Un arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces dernières a été publié au Journal Officiel du 7 juin 2015. Or, pour pouvoir se faire entièrement rembourser par leur assureur, les victimes de coulées de boue, d’inondation et de mouvement de terrain survenus principalement fin 2014 et début 2015 ont 10 jours après la parution de l’arrêté pour déclarer leur sinistre à leur assureur, soit jusqu’au 17 juin. Au-delà, il sera trop tard. Les dégâts subis ne seront pas dédommagés.

>> Les démarches pour se faire indemniser

Il est par ailleurs précisé dans l’arrêté le nom des 8 communes pour lesquelles l’état de catastrophe naturelle n’a pas été reconnu.

Les 38 communes concernées par le statut de catastrophe naturelle sont :

Vichel-Nanteuil (Aisne), Nice (Alpes-Maritimes), Argein et Ustou (Ariège), Charras (Charente), Bastia, Bisinchi, Brando, Canari, Casalta, Castellare-di-Mercurio, Favalello, Ficaja, Lento, Morsiglia, Nonza, Olmeta-di-Capocorso, Olmo, Penta-Acquatella, Perelli, Pietracorbara, Poggio-d’Oletta, Pruno, Scolca, Silvareccio, Sisco, San-Damiano, Saint-Florent, San-Giovanni-di-Moriani, Tarrano, Vallecalle, Valle-d’Orezza, Venzolasca (Haute-Corse), Bosdarros (Pyrénées-Atlantique), Saint-Thibaud-de-Couz et Etable (Savoie), Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Vrély (Somme).


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Catastrophe naturelle : dernier week-end pour déclarer à son assureur

Il ne reste plus que quelques jours. Des milliers de victimes d’inondations et de coulées de boues survenues principalement en 2014, vont pouvoir être indemnisées. Mais pour cela, elles doivent avoir déclaré le sinistre auprès de leur assureur au plus tard le lundi 17 novembre 2014.

En effet, deux arrêtés reconnaissant l’état de catastrophe naturelle pour plus de 500 communes dispersées sur le territoire français ont été publiés au Journal Officiel le 7 novembre dernier. Pour se faire correctement indemniser, les assurés bénéficient de 10 jours pour déclarer le sinistre après la parution de l’arrêté par le gouvernement. Faute de quoi, ils ne seront pas remboursés à hauteur des dégâts subis. Il est également précisé, dans les deux arrêtés, les communes pour lesquelles l’état de catastrophe naturelle n’a pas été reconnu.

>> Toutes les démarches pour se faire indemniser

A noter : le second arrêté paru reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 7 communes dans les départements du Gard, de la Haute-Garonne et du Val-de-Marne ayant subies des mouvements de terrain dus à la sécheresse entre 2009 et 2013. Concrètement, les victimes vont pouvoir réaliser des travaux et aménagements couverts par leur assurance, y compris 5 ans après constatation du sinistre.

Dans l’avenir, il ne faudra plus attendre aussi longtemps. Le gouvernement a adopté en juillet dernier une circulaire qui prévoit la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle directement en Conseil des ministres, accélérant ainsi les processus d’indemnisation.

 


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