Assurance

Comment choisir son assurance vie parmi toutes les offres du marché ?

assurance-vie-beaufils-carac

AVIS D’EXPERT VIDEO – Parmi la multitude de contrats d’assurance vie, le choix est parfois compliqué pour les épargnants. Olivier Beaufils, animateur formateur à la Carac, nous explique ce qu’il faut savoir avant de souscrire une assurance vie.

Monosupport, multisupports, foultitude de distributeurs, le choix d’un contrat d’assurance vie se révèle souvent être un casse-tête pour les épargnants. Cependant, selon les profils, le type de contrat peut être très important pour les souscripteurs. Olivier Beaufils, formateur à la Carac, apporte ici ses conseils d’expert pour choisir au mieux son contrat d’assurance vie.

Un placement aux nombreux avantages

« Aujourd’hui encore, c’est le placement préféré des Français », note Olivier Beaufils. Et ce n’est pas pour rien, « c’est un placement qui apporte des taux de rendement tout à fait cohérents » explique-t-il. En outre, la fiscalité de l’assurance vie reste avantageuse. « La fiscalité est allégée en cours de vie du contrat et la finalité est tout aussi avantageuse », expose le formateur de la Carac. Il est donc intéressant pour beaucoup de regarder de plus près l’assurance vie comme une solution d’épargne.

Connaître sa finalité

Pour Olivier Beaufils, il est primordial de savoir à l’avance « ce que l’on souhaite faire de l’épargne que l’on s’apprête à mettre en place ». « Bien malin celui qui va réussir à prévoir son projet, le quantifier et lui donner une date d’échéance », poursuit notre expert. Ainsi, l’épargnant pourra faire le tri dans les contrats d’assurance vie qui s’offrent à lui et décider lequel lui convient le mieux. Par ailleurs, Olivier Beaufils insiste sur l’importance du choix de la société gérante. « Au-delà des taux de rendement affichés sur les vitrines des professionnels, il faut également faire attention à la santé de l’entreprise », prévient-il. Il faut donc demander à l’entreprise d’expliquer « de quelle manière elle a distribué le taux ».


Tout Sur l'Assurance-Vie

Assurance santé : ces mesures qui vont doper les prix

une fauille de sécurité sociale

Plusieurs dispositions réglementaires risquent de se traduire par une hausse des tarifs des complémentaires santé. Un paradoxe en plein débat sur l’accès des Français aux « mutuelles ».

Alors que le gouvernement est conscient des prix élevés des « mutuelles », certaines mesures législatives pourraient paradoxalement en augmenter le coût. Ainsi, une disposition du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, définitivement adopté le 3 décembre 2013, instaure à compter du 1er janvier 2014 un forfait de 5 euros par patient versé aux médecins pour les rétribuer de leur rôle de « coordinateur » du parcours de soin.

Jusqu’ici, rien de grave pour les finances des malades puisque c’est l’Etat qui va payer. Sauf que le gouvernement a demandé aux complémentaires santé de financer la moitié du forfait au motif que les praticiens vont mieux orienter leurs assurés et vont ainsi leur faire réaliser à terme des économies. La mesure est estimée à 150 millions d’euros par an. Un budget qui peut être aisément absorbé par les acteurs de l’assurance santé. Du moins, si l’on en reste là. Or, « rien ne nous dit que le forfait de 5 euros ne sera pas un jour intégralement pris en charge par les complémentaires santé », estime un expert du secteur. « Dans ce cas, le surcoût sera reporté sur l’assuré », ajoute-t-il.

Le coût de la « portabilité »

Une autre mesure, instaurée cette fois-ci par la loi du 14 juin 2013 sur la sécurisation de l’emploi, représente une menace plus sérieuse sur le tarif des mutuelles. Outre la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés au 1er janvier 2016, cette loi qui découle de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 donne la possibilité, à partir du 1er juin 2014, à un ex-salarié au chômage de bénéficier de la complémentaire santé de son ancienne entreprise non pas durant 9 mois comme actuellement mais pendant 12 mois. Surtout, l’ex-employeur devra prendre en charge à 100% la complémentaire du demandeur d’emploi, contre 50% aujourd’hui.

Compte tenu du principe de « mutualisation » cher à l’assurance, les salariés actuels vont donc devoir payer pour les anciens. L’impact de cette « portabilité » élargie des droits à la complémentaire santé devrait se traduire par une hausse limitée des tarifs de l’ordre de 2% à 3%. Mais la note pourrait, dans certains cas, être beaucoup plus salée. Les salariés d’entreprises qui licencient et/ou qui emploient beaucoup de CDD susceptibles de s’inscrire à Pôle Emploi pourraient être pénalisés. « En fonction du secteur d’activité ou de l’organisation de l’entreprise, on peut s’attendre à des hausses tarifaires allant jusqu’à + 8%, voire + 15% », pronostique Pierre-Alain Boscher, directeur métier en protection sociale au cabinet de conseil en actuariat Optimind Winter. Des assureurs auraient déjà proposé à des entreprises d’opérer une première augmentation au 1er janvier 2014 pour que celle qui entrera en vigueur à partir du 1er juin 2014 soit « lissée » et plus facile à faire passer auprès de leurs salariés.

La « mutuelle d’entreprise » en partie fiscalisée

Ces derniers vont, quoi qu’il arrive, voir surenchérir le coût de leur « mutuelle d’entreprise » via leurs… impôts. Le projet de loi de finances (PLF) pour 2014, dont le vote définitif est prévu le 19 décembre 2013, prévoit en effet, la « fiscalisation » de la contribution des employeurs à la complémentaire santé. Jusqu’ici exonérée d’impôts, cette contribution qui représente en moyenne 60% du prix de la complémentaire sera intégrée dans les revenus à déclarer à partir de la déclaration 2014 (sur les revenus 2013). Cela aurait pu être pire : le gouvernement a été tenté à un moment de fiscaliser également la contribution payée par le salarié….

A lire aussi :

Assurances santé : les tarifs augmentent aussi sur Internet

 


Tout sur l'assurance

Assurance vie : Eckert veut un rapport sur la fiscalité en cas de décès

Fiscalité de l'assurance vie, du nouveau en 2014 ?

Christian Eckert veut connaître le coût pour les finances publiques de l’imposition dérogatoire dont bénéficie l’assurance vie au décès du souscripteur. Le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale a demandé la remise d’un rapport du gouvernement au Parlement d’ici mi-2014.

Chaque année, l’Etat français perçoit environ 350 millions d’euros par an de recettes fiscales tirées de l’imposition des transmissions de contrats d’assurance-vie. Une évaluation globale de la fiscalité en cas de décès du souscripteur qui ne satisfait pas Christian Eckert, rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Combien coûte à l’Etat l’abattement de 152.500 euros par bénéficiaire ? Quelle perte de recettes fiscales résultant de l’application du barème préférentiel des transmissions de contrats d’assurance vie par rapport au régime fiscal de droit commun des successions ? Autant de questions sans réponses qui ont amené le député PS de Meurthe-et-Moselle à faire voter, avec la bénédiction du ministre de l’Economie Pierre Moscovici, un amendement au projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2013 afin d’obtenir des données statistiques plus précises.

 

Un rapport avant le 30 juin 2014

« Il est une donnée que l’on n’arrive pas à obtenir : je veux parler du montant de la dépense fiscale due aux conditions favorables régissant la transmission des sommes figurant sur une assurance-vie, lors du dénouement du contrat », a plaidé le député PS de Meurthe-et-Moselle dans l’Hémicycle. Le gouvernement devra ainsi remettre au Parlement, avant le 30 juin 2014, un rapport en ce sens.

Ce rapport vise en particulier à informer le Parlement « sur les gains retirés de cette fiscalité particulière par les bénéficiaires de ces contrats par rapport aux droits qu’ils auraient acquittés en application du régime d’imposition de droit commun des successions ».

 

Remise à plat de la fiscalité

Pour Christian Eckert, sa demande se justifie à plus d’un titre. Elle est « inspirée de la recommandation de la Cour des comptes, mentionnée dans le rapport sur la politique en faveur de l’assurance-vie de janvier 2012, de classer le régime fiscal des transmissions des contrats d’assurance-vie comme une dépense fiscale ». Le rapport doit aussi « permettre au Parlement de mieux appréhender les spécificités du régime d’imposition de l’assurance-vie dans la perspective de la remise à plat de notre système fiscal, appelée de ses vœux par le Premier ministre ».

Ce chiffrage est-il le prélude d’une remise en cause du régime d’imposition actuel ? Dans un entretien accordé au Monde, le député avait émis l’idée en octobre dernier « d’abaisser à 100.000 euros, contre 152.500 euros actuellement, le montant des sommes transmises en toute franchise de droits ». Avant de renoncer. Tout du moins momentanément. Chiffres du rapport gouvernemental à l’appui, l’élu pourrait revenir à la charge sur la fiscalité des contrats en cas de décès, donnant ainsi plus d’ampleur à la réforme de l’assurance vie, souvent qualifiée jusqu’ici de réforme a minima.

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Assurance vie : Natixis change d’horizon

Natixis Assurances a décidé de faire le ménage dans les contrats d’assurance vie que la filiale des Banques Populaires propose aux différentes enseignes du groupe. Depuis cet automne, un seul et même contrat est désormais proposé dans les caisses régionales des Banques Populaires, dans les Crédits Maritimes et dans les 5 banques régionales.

Baptisé « Horizéo », il remplace la gamme « Sélection Vie » lancée en 1993 et la gamme « Pulse » commercialisée depuis 2006. Si la première s’est révélée un succès avec près de 450.000 contrats vendus et plus de 9 milliards d’euros d’encours, ses frais d’entrée élevés (4,5%) n’étaient plus adaptés au marché actuel. Quant à la seconde (100.000 contrats et 1,2 milliard d’euros d’encours), elle a fortement souffert de la baisse des marchés financiers.

Pour faire table rase du passé, « Horizéo » se veut simple, sécurisé et peu « chargé ». Les frais sur versements s’élèvent à 3% (2,5% en cas de versements programmés), les frais de gestion sur les OPCVM de 0,8% (quel que soit le montant) et de 0,75% à 0,40% sur le fonds euros (en fonction du montant de l’encours). Le ticket d’entrée se situe à seulement 100 euros (à 30 euros pour les versements programmés mensuels). Il s’agit certes d’un multisupports mais 80% du portefeuille est investi dans le fonds en euros des Banques Populaires (3,40% de taux de rendement en 2012) et seulement 20% dans des OPCVM gérés par Natixis Asset Management (NAM).

Cinq options d’arbitrage automatique (sécurisation des plus-values, dynamisation des plus-values, « couloirs » des performances, « stop loss » relatif, diversification progressive) sont disponibles. Elles sont proposées sans frais et le souscripteur a la possibilité d’en changer en cours de contrat.

Enfin, une garantie de prévoyance en cas de décès est offerte, sans questionnaire médical, jusqu’au 85ème anniversaire de l’épargnant. « Nous avons conçu un contrat simple, compréhensible par tous et totalement modulable », a expliqué à Toutsurmesfinances.com Christian Pruvost, directeur du développement Assurance vie chez Natixis Assurances. Soit exactement ce que proposent les assureurs vie en ligne…

A lire aussi :

Assurance vie : Matmut maintient son rendement à 3,40% pour 2013

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Assurance auto, habitation : jusqu’à 5% de hausse des tarifs en 2014

assurance-gens-2

Les primes d’assurance augmenteront l’an prochain. Si les majorations pour les assurances auto seront modérées, elles seront plus marquées pour l’habitat, selon Les Echos.

D’une manière générale, les tarifs des assurances habitation et automobile augmenteront en 2014. C’est la conclusion de l’étude des prix des principaux assureurs compilés par Les Echos. La hausse des primes serait comprise entre 0 et 2,8% pour l’assurance automobile et entre 2,5 et 5% pour l’habitat.

Une hausse modéré dans l’automobile

A la fin de l’été, la Maif et la Maaf annonçaient successivement le gel de leurs tarifs pour 2014. Grâce à des bons résultats en 2012, la Maaf va même plus loin et proposera une baisse de ses tarifs pour les nouveaux clients en 2014. Cependant, les évolutions de prix pour ces deux mutuelles ne reflètent pas la tendance générale, orientée à la hausse. Si la plupart se contenteront d’une augmentation relative, AXA France se démarque avec une hausse des tarifs de 2,8%. Pour se justifier, l’assureur évoque le coût des réparations en constante augmentation. « Nous enregistrons une baisse du nombre de sinistres matériels de l’ordre de 1 à 2 %, mais aussi une progression du coût des réparations de l’ordre de 2 à 3 % », explique dans les Echos Jacques de Peretti, directeur général d’AXA particuliers-professionnels.

D’autres ont préféré limiter l’augmentation pour survivre dans ce marché ultra compétitif. Sans doute gêné par les annonces précoces de la Maaf et de la Maif. Ainsi, la Macif se contente d’une majoration de 0,5% et Swiss Life se limite à une hausse de 1%. Néanmoins, la multiplication des sinistres corporels lourds inquiète les assureurs. « A fin octobre, nous comptabilisons déjà pour cette année neuf sinistres supérieurs à 5 millions d’euros, alors que c’était exceptionnel il y a quelques années », confirme aux Echos Catherine Touvrey, directrice générale déléguée en charge des métiers de la Macif.

Les évènements climatiques ont coûté cher en 2013

Pour les assurances habitation, les hausses seront bien plus significatives. La Maaf, là encore, figurera parmi les moins gourmands du marché avec une hausse de 2,5%. En revanche, AXA France et Swiss Life France affichent des tarifs majorés de 4 à 5%. Pour expliquer cette hausse généralisée, les assureurs s’appuient sur la météo peu clémente en 2013. Grêle, inondations, tempête… des intempéries qui, mises bout à bout, « vont coûter au marché presque aussi cher que tempête Xynthia de 2010 », indique Jacques de Peretti. Un constat qui n’est pas partagé par Asssurland. Le comparateur en ligne évoque dans un communiqué une année 2013 « très bonne année en matière de catastrophes naturelles ».

Pour le leader de la comparaison d’assurance en France sur Internet, ces hausses sont « injustifiées ». En automobile, « les prix devraient être stagnants voire en baisse » et en habitation « les prix devraient augmenter en ligne avec l’inflation (1,3% pour 2014, ndlr) », conclut Assurland.

 


Tout sur l'assurance