Assurance

Assurance vie: AG2R La Mondiale livre ses taux de rendement 2015

Après Macif, le groupe AG2R La mondiale dévoile les taux de rendement 2015 des principaux fonds en euros des contrats d’assurance vie distribués par le réseau des conseillers de La Mondiale.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance : la qualité des soins optiques approuvée, leur prix dénoncé

Selon un sondage Harris Interactive mené pour la Mutualité française, les Français sont majoritairement satisfaits de la qualité des soins et des équipements optiques. Ils sont toutefois plus critiques envers leur coût jugé trop élevé ainsi que le manque d’information délivrée.

Si les Français sont satisfaits de la qualité des soins optiques, ils sont plus critiques envers leur coût, jugé trop élevé.

 

Les lunettes, toujours trop chères ? Un tiers des Français a déjà renoncé à des soins ou à des équipements optiques, selon un sondage mené par Harris Interactive* pour la Mutualité française diffusé le 15 décembre 2015. Parallèlement, quatre assurés sur dix estiment qu’il est difficile d’accéder aux équipements optiques.

Comme frein à l’accès aux soins optiques, les sondés évoquent principalement des motifs financiers, comme le coût (22%) et le taux de remboursement des lunettes et lentilles insuffisant (21%) ainsi que des délais d’attente trop longs chez les ophtalmologues (22%). A l’inverse, ils restent positifs sur la qualité des équipements (79%) et des soins prodigués, que ce soit la détection de troubles visuels (66%) ou de pathologies oculaires (54%). C’est donc bien le coût de ces soins qui est pointé du doigt par les assurés et non leur qualité.

« Pour les professionnels rencontrés, il s’agit moins d’un problème d’accessibilité, notamment financière, que d’information sur l’existant », explique l’étude. Les patients rejoignent l’avis des professionnels sur ce dernier point. En effet, les Français ont le sentiment de ne pas recevoir assez d’information sur la santé visuelle (59%). Cette lacune se ressent dans la manière dont est appréhendée ce domaine de soins. Alors même que les professionnels soulignent « l’importance de la prévention et de la détection des troubles et pathologie oculaires », la santé visuelle est pourtant davantage traitée de manière curative que préventive. Afin de l’améliorer, les sondés placent d’abord leur confiance dans les ophtalmologues (83%) et les opticiens (64%) puis dans une moindre mesure, les complémentaires santé (53%).

Les réseaux oui, mais pas au détriment de la qualité

Selon la quasi-totalité des interrogés (90%), les réseaux d’opticiens représentent une « bonne chose », ces derniers facilitant l’accès de tous aux équipements optiques et à terme pouvant conduire à une baisse des coûts. Toutefois, des craintes sont émises sur une restriction du libre choix des patients et une éventuelle baisse de la qualité des soins. Parallèlement, la délégation de tâches entre divers professionnels est perçue comme un moyen de réduire le temps d’attente (84%) voire le coût des soins (59%), mais encore une fois l’argument « qualité » est brandi, les interrogés craignant qu’elle ne diminue avec la multiplication des acteurs. Le panel est scindé sur la question : une moitié préfère attendre plus longtemps pour n’avoir affaire qu’à un seul ophtalmologue, quand l’autre est prête à laisser plusieurs professionnels effectuer les examens.

*Sondage mené par Internet du 26 au 29 octobre 2015 auprès de 1.500 personnes âgées de 18 ans et plus (professionnels et grand public), selon la méthode des quotas.

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Tout Sur L Assurance

Portrait : Anne-Gaëlle Moisy, responsable télématique chez Direct Assurance

Après avoir travaillé sur les acquisitions majeures du groupe Axa, cette élève brillante qui a décroché le bac à 16 ans, ouverte sur le monde et cultivant des goûts simples, cherche à inventer le futur de l’assurance auto. Après deux ans passés à Hong Kong, cette jeune femme de 32 ans a été missionnée pour mener à bien You Drive de Direct Assurance. Découvrez le portrait de Anne-Gaëlle Moisy, responsable télématique chez Direct Assurance, à retrouver dans l’Argus du 11 décembre. […] Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance auto, habitation, santé : gel ou légère hausse pour la Matmut en 2016

Le groupe mutualiste Matmut a confirmé le gel de ses tarifs auto en 2016, voire même des baisses pour certains conducteurs. L’assureur a par ailleurs annoncé une stabilité pour la majorité des contrats habitation et une hausse de 0 à 2,5% en santé, sauf pour les plus de 55 ans qui ne verront pas leurs primes augmenter.

La Matmut annonce des gels et de légères hausses pour ses tarifs d'assurance auto, habitation, santé.

 

L’ensemble des assurés de la Matmut peuvent souffler. D’une manière générale, la Mutuelle d’assurance des travailleurs mutualistes a indiqué dans un communiqué diffusé le 8 décembre 2015 qu’elle n’augmentera pas ses tarifs auto, habitation et santé en 2016.

Dans le prolongement des annonces effectuées en septembre dernier sur le gel de ses contrats auto, la Matmut affiche comme priorité « la défense du pouvoir d’achat de ses sociétaires ». « Pour la deuxième année consécutive, nous prenons des décisions tarifaires dans l’ensemble favorables au pouvoir d’achat de nos sociétaires. Pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés, du fait du contexte économique, c’est une bonne nouvelle », estime le président du groupe Daniel Havis. De son côté, le directeur général Nicolas Gomart justifie cette bonne nouvelle par « les résultats techniques, la gestion rigoureuse et la bonne santé financière du groupe Matmut ».

Gel des primes auto et baisse jusqu’à 5%

Côté assurance auto, pas de changement par rapport au gel promis il y a deux mois par la compagnie mutualiste : les automobilistes et propriétaires de 2 roues profiteront pour la 2ème année consécutive d’un gel de leurs primes l’année prochaine, « hors flottes de véhicules et hors évolutions réglementaires de taxes ». En effet, les cotisations d’assurance incluent une taxe fiscale dont le taux varie en fonction du type de contrat, qui est ensuite reversée à l’Etat. De même, les franchises demeureront stables. Près de la moitié des conducteurs verront même leurs cotisations baisser jusqu’à 5% en 2016, les modèles dits familiaux (compacts, routières, SUV, monospaces…) étant particulièrement concernés. « Ces mesures tarifaires s’entendent avant évolution du bonus-malus, qui peut le cas échéant amplifier la baisse », observe la Matmut. Par ailleurs, le Bonus Booster Matmut qui vise à accélérer la progression du bonus sera ouvert plus largement « pour alléger le budget des jeunes conducteurs ». Il est cumulable avec plusieurs avantages, comme les réductions liées à l’âge du véhicule, hiver et petit rouleur.

Pas d’augmentation en habitation sauf pour les anciennes formules

Pour ses 2,2 millions de contrats habitation, le mutualiste ne prévoit aucune hausse (hors taxes et contrats étudiants), et ce malgré les nombreux évènements climatiques survenus en 2015. Cela implique les formules « Essentiel », Indispensable, Confort, Tranquillité et contrats Nature et Terrain/Bâtiment non Habitable. Les détenteurs d’anciennes formules habitation ne bénéficieront toutefois pas de cette douceur tarifaire mais plutôt d’une augmentation moyenne de 5% sur leurs primes. En revanche, pour l’ensemble des assurances multirisques habitation (MRH), les franchises resteront stables.

Hausse de 0 à 2,5% en santé individuelle

A l’heure de la généralisation de la complémentaire santé dans le privé, l’assureur affiche un gel des cotisations sur ses contrats d’assurance santé détenus par les plus de 55 ans (hors régime Alsace-Moselle). Pour tous les autres souscripteurs, « les évolutions restent limitées au strict minimum afin de tenir compte de l’augmentation du coût des dépenses de santé », explique la Matmut. Soit des relèvements compris entre 0 et 2,5% selon la formule et le niveau souscrit (hors révision liée à l’âge des assurés).

Stabilité pour les autres contrats

Enfin, les tarifs des assurances de la gamme accidents corporels, à savoir « Familial Complémentaire » et « Multirisques Accidents de la Vie », le contrat « Navigation de Plaisance » ou encore l’assurance scolaire resteront stables, de même que les franchises.

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Assurances auto et MRH : à quels tarifs s’attendre en 2016 ?
Tarifs 2016 de la Maif
Tarifs 2016 Amaguiz
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Assurance et catastrophe naturelle : les indemnisations vont doubler d’ici 2040

Les assureurs ont réalisé une étude sur l’impact du climat sur le coût des risques à indemniser d’ici 2040. Et le constat n’est pas encourageant : le montant des versements devrait doubler en 25 ans pour atteindre 92 milliards d’euros. La faute principalement à la richesse des territoires et au changement climatique.

Le coût des sinistres à indemniser pour les assureurs va doubler d'ici 2040, à cause notamment du changement climatique.

 

 

Les catastrophes naturelles vont coûter cher aux assureurs dans les années à venir. C’est le constat qui ressort d’une étude sur le coût des risques climatiques en France d’ici 2040 réalisée par l’Association française de l’assurance (AFA) et publiée jeudi 3 décembre 2015.

Les démarches à effectuer auprès de son assureur en cas de catastrophe naturelle

 

Alors qu’entre 1988 et 2013, les compagnies d’assurance ont versé 48,3 milliards d’euros* d’indemnités pour des sinistres dus à des inondations, des tempêtes et des sécheresses, la facture devrait exploser d’ici 2040 pour atteindre 92 milliards d’euros. « Soit une augmentation de 44 milliards d’euros en euros constants », note l’étude.

 

Afin d’établir cette projection, plusieurs indicateurs économiques et climatiques ont été retenus par les assureurs. La hausse du nombre de logements et de leur concentration au fil des années, leur répartition sur le territoire de manière générale mais aussi les aléas climatiques naturels, ou encore les conséquences du changement climatique ont été analysés.

La richesse des territoires, principale coupable

Dans le détail, c’est ce que les assureurs nomment « l’enrichissement du territoire » qui sera la cause principale (43%) du doublement des indemnités versées d’ici 2040. Plus précisément, les professionnels entendent par-là la densité et la valeur moyenne des logements, des entreprises et des biens des collectivités territoriales. « Un évènement d’intensité strictement équivalente survenant exactement au même endroit aura à 20 ans d’intervalle des conséquences plus importantes en fonction de l’évolution du taux d’enrichissement », explique l’AFA.

Changement climatique : inondations, submersion et sécheresse en tête

Le changement climatique constitue le second facteur explicatif de cette augmentation (30%), pesant ainsi 13 milliards d’euros sur les 92 milliards d’euros. Les deux sinistres majoritaires liés à cette modification de climat seront la sécheresse pour un montant de dégâts supplémentaires estimé à 8 milliards d’euros et la submersion marine à hauteur de 4 milliards d’euros (contre un milliard d’euros sur les 25 dernières années dont 800 millions d’euros pour Xynthia). « Ce péril présente la plus forte dynamique de croissance et prendra toutes choses égales par ailleurs une ampleur très conséquente au-delà des 26 années étudiées », craignent les auteurs de l’étude. La submersion marine devrait représenter à elle seule 18% du surcoût versé pour les inondations.

Plus largement, l’étude a fait le rapport entre la hausse du coût d’un sinistre et le rôle joué par l’effet du changement climatique, pour la sécheresse (60%), les inondations (6%), la submersion marine (25%) et une « neutralisation » pour les tempêtes, le facteur du vent étant trop aléatoire.

Trop de concentration sur une même zone

Enfin l’aménagement du territoire (concentration du risque dans une même zone) est le troisième facteur causant une hausse des indemnisations (18%) pour un coût de 8 milliards d’euros d’ici 2040, dont 60% liés aux inondations.

Et le climatologue Jean Jouzel d’observer : « Dans un monde plus chaud, quasiment tous ces extrêmes [sécheresse, canicules, inondations, cyclones…, Ndlr] deviendront plus fréquents et/ou plus intenses. Ce sera par exemple le cas des vagues de chaleur et des fortes précipitations. […] Ces extrêmes sont à l’origine d’une partie notable des coûts auxquels les assureurs ont à faire face. » Afin d’enrayer ces phénomènes largement liés au climat, les assureurs ont émis 34 propositions. Reste à savoir si les pouvoirs publics leur donneront satisfaction.

*particuliers et professionnels


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