après

Résultats S1 2021 : Coface retrouve des couleurs après la crise

Coface affiche un résultat net de 123M d’euros sur la première partie de l’année 2021, cinq fois supérieur à celui de juin 2020. L’assureur-crédit profite notamment du développement de ses métiers adjacents.

Le spécialiste de l’assurance de crédit a publié le 28 juillet ses résultats du premier semestre de l’année 2021. Coface rebondit après la crise et enregistre un résultat net de 123,2M d’euros, dont 66,9M d’euros au deuxième trimestre, contre 24M d’euros les six premiers mois de 2020. « Les résultats de Coface pour le deuxième trimestre 2021 sont dans la lignée de ceux du premier trimestre. Ils reflètent la très bonne performance opérationnelle du Groupe dans un environnement qui demeure atypique », indique le directeur général, Xavier Durand, dans un communiqué. Sur la même dynamique, le chiffre d’affaires de l’entreprise augmente de 7,4% et s’établit à 768M d’euros.

Le résultat technique net de réassurance affiche une belle remontée par rapport à 2020 et s’élève à 155,8M d’euros, contre 40,4M d’euros au premier semestre de l’année précédente. En revanche, le résultat financier net baisse de 0,8M d’euros sur l’année. Il s’élève à 15,9M d’euros au premier semestre 2021, contre 16,7M d’euros en juin 2020. Les primes brutes acquises sont, quant à elles, en hausse et s’établissent à 638,7M d’euros sur les six premiers mois de l’exercice, contre 599,1M d’euros en juin 2020.

Progression des métiers adjacents

Profitant de la croissance de ses métiers adjacent, Coface enregistre une progression de 11% des revenus provenant des services d’information, ainsi qu’une hausse de 10,9% de l’affacturage sur le semestre. Les revenus liés aux activités de services s’élèvent à 129,3M d’euros, contre 125,5M d’euros au premier semestre 2020.

Des fonds propres stables

Au 30 juin 2021, les capitaux propres part du groupe s’établissent à 1.996M d’euros, contre 1.998M d’euros en décembre 2020, soit une baisse de 0,1%. Le rendement annualisé sur fonds propres moyens nets des actifs incorporels s’établit à 13,5% fin juin 2021, « principalement grâce à l’amélioration du résultat technique », indique ensuite Coface. Cette stabilité se fait ressentir sur le ratio de solvabilité de l’entreprise qui reste identique à celui de juin 2020, soit 191%. « Le ratio de solvabilité bénéficie à hauteur de 5 points des mécanismes gouvernementaux. En l’absence de ces schémas de transfert de risque, le ratio de solvabilité se serait établi à 186,2% toujours au-dessus de la fourchette cible », indique ensuite le communiqué.

Une nomination au conseil d’administration

Le conseil d’administration du groupe a coopté le 28 juillet dernier, David Gansberg, directeur général de l’activité de prêt hypothécaire monde chez Arch Capital Group Ltd. Il sera désormais présent au sein du Conseil d’administration en tant qu’administrateur non-indépendant. Il remplace ainsi Benoît de Vaudreuil qui a annoncé son départ du conseil.

Lire la suite ici : Résultats S1 2021 : Coface retrouve des couleurs après la crise (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Sfam : après Ardian, la CDC et Abou Dhabi entrent au capital

La Caisse des dépôts et Mubadala, fonds souverain émirati basé à Abou Dhabi, ont annoncé le 16 juillet leur entrée au capital de SFAM, via leur plateforme commune d’investissement FEF, dans le cadre d’une augmentation de capital de l’assureur spécialisé.

Cette opération dont le montant n’est pas précisé, destinée à financer la croissance du groupe de Romans-sur-Isère (Drôme), fait suite à l’arrivée d’un premier actionnaire de prestige en février, le fonds d’investissement français Ardian. Ce premier tour de table avait permis à Sfam d’acheter quelque 11% du capital du groupe Fnac-Darty.

Après le soutien d’Ardian, l’entrée de FEF va nous permettre d’accélérer la mise en place de notre plan stratégique en France et à l’international“, se félicite Sadri Fegaier, président-fondateur de Sfam, dans le communiqué d’annonce de l’opération.

Créé en 1999, Sfam est implanté en France à Romans-sur-Isère, Roanne et Paris. Spécialisé dans les assurances affinitaires, il a bâti son succès sur des contrats offrant des garanties étendues sur les téléphones portables et autres appareils électroniques.

Le groupe affiche une croissance spectaculaire de 2.400% depuis cinq ans, avec plus de 5 millions de clients en Europe, et 200.000 ventes par mois. Il compte 1.400 salariés et prévoit 500 millions d’euros de volume d’affaires en 2018. Actif en France, Espagne, Suisse et Belgique, il compte prochainement s’implanter au Portugal, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas.

Le Franco-emirati Fund (FEF) avait été lancé en 2014 par CDC International Capital, filiale de la Caisse des Dépôts, et Mubadala Investment Company, fonds souverain créé et détenu par le gouvernement d’Abou Dhabi, avec une première enveloppe de 300 millions d’euros à investir dans l’économie française.

En novembre dernier, lors d’une visite au Emirats arabes unis, le président Emmanuel Macron avait annoncé la signature d’un nouveau partenariat financier avec Abou Dhabi, d’une capacité d’un milliard d’euros, avec une nouvelle enveloppe de 500 millions pour la plateforme FEF et une enveloppe similaire pour des co-investissements entre Mubadala et Bpifrance, filiale de la Caisse des dépôts et de l’Etat.

Lire la suite ici : Sfam : après Ardian, la CDC et Abou Dhabi entrent au capital (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Après la voile, Groupama investit dans le cyclisme

L’assureur mutualiste et l’opérateur de jeux de loterie et de paris sportifs s’associent pour former une nouvelle équipe cycliste professionnelle baptisée Groupama-FDJ.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Question de la semaine : La place de Paris peut-elle attirer après le Brexit ?

La semaine dernière, QBE a choisi d’implanter sa filiale continentale à Bruxelles. Un nouveau revers pour la place de Paris qui peine à attirer les candidats quittant la Grande-Bretagne après en raison du Brexit. Pensez-vous que la Place de Paris est suffisamment attractive ? Le vote est totalement anonyme.

Lire la suite ici : Question de la semaine : La place de Paris peut-elle attirer après le Brexit ? (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

RSI : après les attaques, la contre-attaque

Pour sa dixième année d’existence, le Régime social des Indépendants a bien l’intention de poursuivre son redressement après une année 2015 riche en actualités. Et s’apprête à lancer de nouveaux chantiers.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs