2020

La Macif publie son rapport d’Investissement Responsable 2020 et renforce ses engagements en faveur de la transition écologique

Parce que pour la Macif, la transition écologique est la seule trajectoire possible pour une relance économique responsable et durable, elle renforce cette année encore ses engagements avec plusieurs mesures :

Objectif européen de neutralité carbone d’ici 2050

Pour contribuer à cet objectif, la Macif s’engage à plusieurs niveaux, à travers sa stratégie de sortie totale du charbon thermique d’ici 2030 au niveau mondial, mais aussi via des investissements responsables pour la transition énergétique vers une économie bas carbone. Elle s’engage également à exclure de ses investissements des entreprises qui réalisent plus de 10% de leur chiffre d’affaires dans les énergies fossiles non-conventionnelles (pétrole et gaz de schiste et sables bitumineux).

Réduction des plastiques qui menacent la santé de l’Océan et de l’Homme

Il est estimé que 8 à 13 millions de tonnes de plastiques sont déversés annuellement dans l’océan et finissent par se dégrader en microplastiques. Des polluants plastiques qui passent en partie dans la chaîne alimentaire marine pour finir dans notre assiette. Pour réduire ces polluants qui menacent la santé de l’Océan et de l’Homme, la Macif a initié une démarche de dialogue et de sensibilisation auprès d’émetteurs de secteurs d’activités exposés au risque plastique.

Epargne responsable

Avec 1 an d’avance, Mutavie, répond aux exigences de labels de la loi PACTE promulguée en mai 2019, en proposant à ses sociétaires des contrats d’assurance vie responsable, leur offrant ainsi les moyens de donner du sens à leur épargne.

A travers ces actions, la Macif renforce ses engagements en faveur d’une économie plus responsable et durable et contribue à répondre aux enjeux de la société, tant au niveau social qu’environnemental.

« A la Macif, nous sommes convaincus que la transition écologique est une opportunité et un formidable levier pour une relance économique responsable et durable. Ainsi, nous devons redoubler d’efforts pour relever le défi environnemental et atteindre notamment la nécessaire neutralité carbone d’ici à 2050. Nous allons poursuivre nos actions pour un monde plus juste et plus soutenable pour notre planète, parce que protéger le présent et permettre l’avenir pour nous tous et les générations futures, c’est notre raison d’être. » Philippe Perrault, Président de la Macif

>> Télécharger le rapport d’investissement responsable 2020 de la Macif

Crédit photo : Philipp Nemenz / Westend61 / GraphicObsession.

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Cat’ Nat’ : Entre 1,35 et 1,65Md d’euros de sinistres en France en 2020

Les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliard d’euros, a dévoilé mercredi dans son bilan annuel le groupe public Caisse centrale de réassurance (CCR), qui appelle à un renforcement des moyens de prévention.

Des chiffres proches de ceux de 2019, avec une sinistralité comprise entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros, selon le réassureur public, qui propose principalement aux assureurs des couvertures illimitées en matière de catastrophes naturelles.

En 2020, “la France a été marquée pour la cinquième année consécutive par une sinistralité très importante, avec deux événements d’intensité exceptionnelle : les inondations dans les Alpes-Maritimes début octobre à la suite de la tempête Alex et un nouvel épisode de sécheresse particulièrement intense durant l’été”, a souligné dans son rapport la CCR.

Dans le détail, l’épisode de sécheresse a coûté entre 1 et 1,2 milliard d’euros et les inondations, entre 350 et 450 millions d’euros. Face à ces sinistres, 1,72 milliard d’euros de primes ont été collectés par la CCR, soit une hausse de 2,5% par rapport à 2019. Depuis le début du dispositif “Cat Nat”, créé en 1982, le coût des sinistres est estimé en moyenne à 1,04 milliard d’euros par an.

L’importance des sinistres de ces dernières années, “probable signe des premiers effets du changement climatique, met sous tension le régime Cat Nat et démontre la nécessité d’assurer sa pérennité et pour ce faire, de renforcer les dispositifs de prévention”, a souligné la CCR, qui a en parallèle annoncé un nouveau plan stratégique pour la période 2021-2025.

Intitulé “Protéger plus et servir mieux”, il vise notamment à adapter le dispositif catastrophes naturelles au changement climatique et à améliorer la modélisation et la gestion des risques extrêmes.

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Courtage : Chiffre d’affaires 2020 en hausse pour Bessé

INFOGRAPHIES – Avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,5% en 2020, Bessé poursuit sa stratégie de croissance. Le courtier nantais enregistre également sur l’exercice une hausse de ses programmes internationaux de près de 25%.

Bessé vient de publier ses résultats au titre de l’exercice 2020. Le courtier d’origine nantaise fait état d’un chiffre d’affaires à 118,5M d’euros, en hausse de 4,5% par rapport à 2019 (voir infographie ci-dessous).

Dans le détail, Bessé compte fin 2020 près de 1.155 entreprises clientes (en baisse par rapport aux 1.300 comptabilisées fin 2019) mais voit ses programmes internationaux (au nombre de 128) grossir de 25% sur l’année. Le groupe dirigé par Pierre Bessé rappelle également qu’il a en 2020 fait évoluer sa gouvernance en renforçant le comité de direction de l’entreprise « avec la création de trois postes : secrétariat général, direction de l’audit et du contrôle interne et direction du digital », peut-on lire dans un communiqué.

Dynamisme maîtrisé

« Alors que le contexte économique sera durablement impacté par la crise, que les conditions du marché de l’assurance devraient rester difficiles en 2021 et que celui du courtage français entre dans une phase de consolidation significative, Bessé compte poursuivre sa stratégie de croissance à la fois dynamique et maîtrisée », explique ensuite le courtier.

Le groupe indique ainsi qu’il travaille à un équilibre de ses activités entre risques d’entreprise et protection sociale, et à une combinaison mesurée entre croissance organique et externe. Enfin, Bessé indique qu’il se reposera sur « une présence internationale offrant l’accès à un réseau mondial non intégré de 248 courtiers dans 148 pays, notamment en partenariat avec le groupe Gallagher, 4ème courtier mondial ».

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Rapport 2020 : L’ACPR met en avant la protection du client

Malgré la résilience et la stabilité dont le marché financier a fait preuve durant la crise sanitaire, l’ACPR a exercé une vigilance particulière à l’égard des risques de fraudes ou d’escroqueries durant l’année 2020.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a publié, le 28 mai, son bilan annuel pour l’année 2020. Risque cyber, démarchage téléphonique frauduleux, transparence des frais facturés, qualité des informations envers les assurés, l’autorité a fait face cette année à de multiples risques concernant la protection de la clientèle.

Les secteurs exigeant une assurance de responsabilité civile ont été plus particulièrement touchés par des actes d’escroquerie comme par exemple de faux contrats d’assurance. Le démarchage téléphonique est resté, en 2020, dans le viseur de l’autorité. Malgré la loi entrée en vigueur le 8 avril dernier, imposant l’enregistrement des conversations, le vice-président de l’ACPR, Jean Paul Faugère estime qu’ « il est nécessaire que les assureurs s’engagent plus fermement dans le contrôle qualité des méthodes de vente et que les courtiers grossistes fassent de même avec les courtiers de proximité ».

En découle également la volonté du gendarme d’éclaircir les informations fournies aux assurés, notamment le besoin de clarté vis-à-vis des garanties. « C’est particulièrement sensible en assurance vie, compte tenu du développement de l’offre en UC. L’ACPR attache une grande importance à la cohérence de l’offre de l’assureur avec les besoins du client, et à la traçabilité des diligences réalisées pour matérialiser le devoir de conseil », indique Jean Paul Faugère.

Dans un autre temps, le vice-président de l’autorité pointe du doigt le besoin de transparence vis-à-vis des frais facturés et des services offerts afin d’éviter toute situation de conflit d’intérêts. Enfin, « le risque cyber est plus que jamais d’actualité. Il revient aux assureurs d’investir fortement dans la sécurité de leur base de données. Beaucoup de données sensibles, concernant la vie privée des personnes, y figurent », indique le vice-président. Les assureurs sont appelés à se munir de meilleures technologies dans le but de protéger leurs assurés.

Solvabilité II dans un contexte de taux bas

L’ACPR estime que l’« expérience de cette crise montre sa capacité à garantir la stabilité financière ». Elle évoque également la « résilience » des entreprises d’assurance grâce à une bonne application de la directive Solvabilité II. « L’ajustement pour volatilité, a joué pleinement leur rôle au plus fort de la crise, en automne », commente Jean Paul Faugère. Cependant, « l’univers de taux très bas voire négatifs », inquiète le marché. Un projet d’adaptation de la directive Solvabilité II a donc été remis à la Commission européenne par l’Eiopa en décembre 2020. Le gendarme européen a reçu l’aide de l’ACPR sur ses travaux d’élaboration.

« Une révision de la directive sans accroître les besoins en fonds propres des assureurs serait souhaitable. De même qu’on doit pouvoir aboutir à un cadre prudentiel plus lisible, et plus simple à mettre en œuvre dans les entreprises peu risquées. Au cours de la période de négociation qui s’ouvrira avec l’élaboration par la Commission d’une première proposition d’ici la fin de l’année, l’ACPR mettra son expertise à la disposition du gouvernement », a indiqué le vice-président.

La résilience du marché financier

La France ressort leader européen dans le secteur de l’assurance en 2020, d’une courte tête devant le Royaume-Uni, avec un bilan s’élevant à 2.959Mds d’euros. « Le secteur a évidemment subi les conséquences de la crise comme toute l’économie, mais les entreprises sont entrées dans une crise avec des niveaux de solvabilité solide », commente le vice-président de l’autorité. Le niveau moyen du ratio de solvabilité sur l’année était de 267% en début d’année, soit 2,7 fois le minimum requis. Fin décembre 2020, le niveau s’établissait à 243%.

Les effets de la crise ont été visibles sur les lignes d’activités comme les pertes pécuniaires diverses, avec une hausse des sinistres de 35%, notamment liée à la perte d’exploitation des entreprises. Les dommages aux biens des professionnels enregistrent une augmentation de 2Mds d’euros, en hausse de 45%. Les arrêts de travail se sont également multipliés durant la crise sanitaire, augmentant le niveau de sinistralité pour les assureurs.  Les activités d’assurance automobile et les dommages liés au accidents sont, quant à eux, les secteurs dont l’activité a été impacté positivement en 2020.

Perspectives pour 2021

Lors d’une séance, le 30 novembre 2020, l’ACPR s’est engagé pour 2021 à “approfondir et élargir les travaux relatifs à l’identification des fonctions critiques au sein des organismes d’assurance et préparer les premiers plans de résolution des organismes d’assurance, en développant notamment les aspects relatifs aux outils de résolution et au test d’intérêt public“. Lors d’une séance du collège plénier, en décembre, le gendarme a défini des priorités d’actions en matière de supervision. Parmi ces objectifs, la révision de Solvabilité II et l’encadrement des crypto-actifs dont la responsabilité dans les cyber attaques fait discussion. Mais aussi, la surveillance prudentielle des secteurs de l’assurance , notamment “leur rentabilité et leur solvabilité et s’agissant de la protection du consommateur, la veille active contre les fraudes, la surveillance des stratégies commerciales en assurance-vie et la protection des populations vulnérables“, indique le rapport.

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Résultats 2020 : Mutuelle Prévifrance en croissance

Dans une année 2020 de crise, la Mutuelle Prévifrance réussit à augmenter de 4% son chiffre d’affaires qui s’élève à 207M d’euros.

La mutuelle Prévifrance ne connaît pas la crise. Dans un contexte perturbé par la pandémie, elle a réussi à développer son portefeuille : 6.500 nouveaux adhérents en santé et 4.300 en prévoyance en 2020. La mutuelle qui couvre 350.000 personnes a enregistré 207M d’euros de cotisations, en hausse de 4% par rapport à 2019.

Dans un contexte de baisse de prestations santé à cause du confinement, le résultat net de la mutuelle augmente de 2,99M d’euros et atterrit à 7,57M d’euros. « Cette évolution s’explique par les effets conjugués d’une augmentation des résultats financiers et d’une baisse de la fiscalité en raison de la stabilité du stock de plus-values latentes sur le portefeuille actions », selon le rapport SFCR de la mutuelle.

Le taux de couverture du SCR baisse de 12 points mais reste à un niveau très confortable (346%). Les fonds propres sont en hausse de 6,1 millions d’euros et s’élèvent à 271,3M d’euros.

Le collectif représente 32% du portefeuille de la mutuelle, tandis que les contrats individuels représentent un tiers de l’activité. Le dernier tiers relève du collectif hors ANI (fonctionnaires publics territoriaux, pompiers er travailleurs non salariés). « L’instauration de l’ANI en 2016 avait fait craindre au secteur que le marché ne se développe plus que sur le collectif, commente Henry Mathon, directeur général de Prévifrance dans un communiqué. Cette crainte est infondée en ce qui nous concerne, puisque Prévifrance progresse régulièrement sur les individuels tout en affichant de bons résultats en collectif ».

Prévifrance a adopté une série de mesures pour accompagner ses clients dans un contexte de crise sanitaire : exonérations partielles de cotisation à destination des entreprises du secteur cafés-hôtels-restaurants (300.000 euros en santé et 100.000 euros en prévoyance) et exonérations pour les TNS (1,1M d’euros). Par ailleurs, la taxe covid représente un coût de 7M d’euros pour Prévifrance.

« Nous sommes aujourd’hui en France la première mutuelle indépendante, déclare Henry Mathon, cité dans le communiqué. Nous avons constaté sur les quatre premiers mois de 2021 une reprise d’activité soutenue. Des signes encourageants, car nous avons cette année la volonté d’intensifier la distribution, dans une approche multi-canale. En septembre 2021, en complément de notre réseau d’agences, nous proposerons donc un nouveau site internet 100% marchand et un parcours client totalement digital »

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