Sans préciser le nombre de licenciements ni les objectifs de rentabilité, Markus Riess, le nouveau patron d’Ergo, a voulu donner des premières indications pour remotiver les 46 000 salariés de l’entreprise. « A moyen terme, nous devons atteindre des rendements qui sont habituellement ceux de la branche », leur a-t-il déclaré dans un communiqué.

Le patron d’Ergo, un ancien du cabinet de conseil McKinsey, veut forcer la numérisation de son entreprise en proposant de nouveaux services comme le chat-vidéo et des applications pour les smartphones afin de « mieux communiquer » avec les clients. Lorsqu’il était chez Allianz, Riess a introduit un service qui permet aux assurés de consulter et de traiter leurs contrats par internet. « Nous exploiterons tous les moyens d’entrer en contact avec le client », a-t-il expliqué.

SE LANCER DANS DES OFFRES PLUS RISQUÉES

Dans le secteur Vie, il poursuivra la stratégie de son prédécesseur qui avait annoncé cet automne l’abandon des produits à taux garantis pour se lancer dans des offres plus risquées . « Il faudra trouver de nouveaux concepts », a-t-il souligné.

Dans le dommage (automobile, responsabilité civile, etc.), Ergo veut pénétrer le segment du low-cost avec des tarifs plus attractifs.
Enfin, la stratégie de croissance par acquisition sera poursuivie en Chine et en Inde. Ergo réfléchit également à pénétrer des marchés sur lesquels il est encore absent. Markus Riess veut détailler toutes ces mesures au début de l’année prochaine.