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Assurer une voiture sans permis ?

Les voiturettes, plus communément appelées voitures sans permis, nécessitent bien entendu une assurance auto. Cependant il convient de différencier les deux types de voiturettes :La légère :deux places350 kg à vide45 km/h maximum5 chevauxLa lourde :quatre places400 kg à vide15 chevauxContrairement à ce que l’appellation courante laisse penser, la voiturette lourde nécessite un permis de conduire,
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Une voiture à moins de 18 ans et sans assurance : « Ubuesque » pour un député

Être mineur et propriétaire d’une voiture mais essuyer un refus d’assurance automobile, pourtant obligatoire, faute de permis de conduire… Une situation absurde que dénonce le député UDI Michel Zumkeller dans une question adressée au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

Assurance auto : Ubu roi chez les moins de 18 ans

 

Être âgé de 16 ou 17 ans n’est pas un frein à l’achat d’une voiture, neuve ou d’occasion. C’est même parfaitement licite : un arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules prévoit que le certificat d’immatriculation (la carte grise) d’un véhicule « peut être établi au nom d’un mineur ». Seule condition : la demande d’immatriculation doit alors être signée par la personne investie de l’autorité parentale (papa ou maman) ou par le tuteur légal. « Le mineur émancipé doit apporter la preuve de son émancipation », précise ce texte, à savoir le jugement du juge des tutelles.

L’assurance auto obligatoire depuis une loi de 1958

Mais si acheter une voiture avant 18 ans est dans le domaine du possible à condition d’en avoir les moyens, être seul au volant sans avoir atteint l’âge de la majorité l’est beaucoup moins. D’abord parce qu’il faut être titulaire du permis de conduire, chose impensable quand on est mineur, même en tenant compte de la réforme Cazeneuve du permis de conduire qui permet aux jeunes de passer l’examen de la conduite dès 17 ans et demi. Surtout, l’assurance automobile est obligatoire depuis la loi du 27 février 1958 instituant une « obligation d’assurance en matière de circulation de véhicules terrestres à moteur ».

Or « un assureur peut refuser d’assurer un véhicule d’une personne qui n’a pas le permis de conduire », relève le député UDI Michel Zumkeller dans une question écrite posée le 28 avril 2015 au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve sur la législation concernant la vente de voitures aux mineurs. Une situation jugée « ubuesque » par l’élu centriste du Territoire de Belfort rappelant au passage « qu’assurer un véhicule est une obligation légale ».

Exclusion de garantie pour les sans permis

Précisément, les assureurs sont autorisés par les textes en vigueur à ne pas couvrir les conducteurs mineurs. En vertu du Code des assurances (partie réglementaire, article R211-10), un contrat d’assurance auto peut « comporter des clauses prévoyant une exclusion de garantie » quand « au moment du sinistre, le conducteur n’a pas l’âge requis ou ne possède pas les certificats, en état de validité, exigés par la réglementation en vigueur pour la conduite du véhicule, sauf en cas de vol, de violence ou d’utilisation du véhicule à l’insu de l’assuré ».


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La voiture connectée, une tendance qui s’accélère

La Une de l’Argus du 17 octobre est revenue sur les mutations du secteur automobile, accompagnées de leur lot de conséquences, notamment pour le secteur de l’assurance. Si l’usage de la voiture partagée ou encore de la voiture propre amènent les assureurs à mettre en place de nouvelles offres, la voiture connectée représente «sans conteste le mouvement le plus avancé».

A l’inverse, la voiture autonome ne parvient pas à «dépasser le stade des prototypes».

Retrouvez l’ensemble de l’article «Des mutations qu’il faut garder à l’œil» dans l’Argus du 17 octobre.

 


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Faudra-t-il d’abord assurer une voiture avant de l’immatriculer ?

Pour obtenir une carte grise, il faudra peut-être à l’avenir souscrire d’abord à une assurance auto. Le député (UMP) du Haut-Rhin Jean-Louis Christ a en effet déposé une proposition de loi (PPL) visant à lier l’immatriculation d’un véhicule automobile à son assurance. « Afin d’immatriculer son véhicule, l’automobiliste doit obligatoirement présenter un numéro de dossier remis par sa compagnie d’assurance prouvant la souscription d’un contrat d’assurance. Les services d’immatriculation sont également informés en cas de résiliation de l’assurance », stipule l’unique article contenu dans la PPL co-signée par 48 députés UMP (dont Valérie Pécresse, David Douillet et Patrick Balkany).

Si la responsabilité civile (RC) automobile (qui permet de couvrir les dommages causés à autrui) est obligatoire en France, 1% à 2% des conducteurs français rouleraient sans assurance. Le Fonds de garantie automobile (FGA) a été créé pour indemniser les victimes dans le cas où le responsable de l’accident n’est pas assuré. Le FGA est financé par une taxe de 2% prélevée sur les contrats de RC auto. Une fois que le FGA a indemnisé la victime d’un accident, le Fonds se retourne contre le conducteur non assuré responsable du sinistre pour exiger le remboursement des frais.

Quelque 20.000 conducteurs non assurés seraient ainsi redevables tous les mois. « Quand la victime d’un accident devient lourdement handicapée et a besoin de soins à vie, l’automobiliste non assuré doit parfois verser 150 à 200 euros par mois pendant des décennies. Une dette qui est même transmissible à ses héritiers », rappelle l’exposé des motifs. D’où l’idée de lier l’immatriculation à l’assurance « afin que tout véhicule qui circule sur le territoire français soit forcément assuré. » Reste maintenant au Parlement à adopter la PPL…

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