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Crédit agricole Assurances veut garder son avance sur les contrats santé des entreprises

Jérôme Grivet, directeur général de Crédit agricole Assurances.

Crédit agricole Assurances affiche une hausse de 15% de son chiffre d’affaires pour 2014. Le bancassureur annonce de très bon résultats pour ses débuts en assurance santé collective pour les entreprises.

Crédit agricole Assurances, qui a été l’un des premiers bancassureurs à affirmer ses ambitions sur le marché de l’assurance santé collective dès 2014, maintient la pression en 2015 : «Nous avons un coup d’avance et nous allons essayer de le garder», a déclaré Jérôme Grivet, son directeur général, lors d’un point presse, vendredi 27 mars, pour commenter les résultats 2014 et évoquer les perspectives 2015 du groupe.

Une accélération mi-2015

Si l’offre de santé collective pour les professionnels, TPE et agriculteurs lancée en 2014 n’a pas encore décollé, Jérôme Grivet prédit une «accélération dès la mi-2015». Cette obligation de souscrire une complémentaire santé pour ses salariés à partir de janvier 2016 dans le cadre de l’accord national interprofessionnel (ANI«est une charge supplémentaire pour les professionnels à un moment où la conjoncture n’est pas forcément favorable : ils vont s’inscrire sur la couverture socle et attendre le dernier moment», estime-t-il.

Un contrat prévoyance pour deux contrats santé collective vendus

Sur le marché des entreprises, qui doivent revoir leurs garanties de frais de santé dans le cadre du contrat responsable et de l’ANI, la situation est tout autre. «Nous avons démarré avec moins de 10 caisses régionales pilote et nous avons été surpris du succès : plusieurs centaines de contrats ont été signés, parfois pour des entreprises de plus de 1 000 salariés et avec un taux d’adossement de la prévoyance très élevée». Sur ce marché de l’entreprise, Crédit agricole Assurances arrive à vendre un contrat de prévoyance collective pour deux contrats de santé vendus.

«Nous avons beaucoup travaillé les garanties, les services, l’interface», explique Jérôme Grivet, pour qui le succès est aussi dû à la structure de coût légère «sans être le low-cost de l’assurance collective» et à la grande proximité commerciale des conseillers entreprises des caisses régionales avec leur client.

Plus de 30 Md€ de chiffre d’affaires en 2014

De façon générale, le directeur général s’est déclaré «satisfait au plan financier comme au plan commercial» de l’année 2014 avec un chiffre d’affaires qui atteint 30,3 Md€ (dont 24,2 Md€ en épargne retraite) en hausse de 15% sur un an et un résultat net part du groupe de 992 M€. Avec une collecte nette de 9 Md€, dont 5,1 Md€ en France, les encours gérés par le bancassureur atteignent 249 Md€ avec un taux d’unités de compte à 18,7%. En France, le nombre de contrat d’assurance dommages dans le portefeuille de Pacifica a dépassé le cap des 10 millions en 2014.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Retraites chapeau : le gouvernement veut les supprimer

emmanuel-macronRetraites chapeau : le gouvernement veut les supprimer

Les 831.641 euros annuels accordés à Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez, en guise de retraite sur-complémentaire ont relancé la polémique sur ses fameuses retraites chapeau. Le gouvernement souhaiterait les supprimer.

“J’ai demandé avec Michel Sapin qu’une mission de l’Inspection générale des finances soit faite pour que, en lien nous avec les services de Marisol Touraine, nous puissions trouver une vraie solution pour supprimer les retraites chapeau et les remplacer par un régime de droit commun plus lisible pour tous les Français” a lancé Emmanuel Macron devant l’Assemblée nationale mardi 18 novembre.

Véritable serpent de mer, le sujet des retraites chapeau revient sous le feu des projecteurs à chaque fois que des rentes avantageuses sont accordées à des grands dirigeants pour leurs vieux jours. Appel à la responsabilité des entreprises, code de bonne conduite et alourdissement de la fiscalité n’y ont visiblement rien fait à en juger par les polémiques autour des retraites-chapeaux de Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez ou encore de Philippe Varin qui y avait finalement renoncé.

Les grands patrons du secteur de l’assurance bénéficient également de ce système de sur-complémentaires retraites. Dans un classement paru en 2010, le magazine Challenge plaçait le PDG d’Axa Henri de Castries en 3e position avec 1,1M d’euros et celui du réassureur Scor, Denis Kessler, en 4e position avec 800.000 euros annuels.

Mais le sujet est sensible, derrière ces chiffres qui donnent le tournis la réalité est toute autre. Certes une frange de la population bénéficie de sommes à plusieurs 0, mais, selon un chiffre de la FFSA publié en 2012, quelque 11.000 entreprises font bénéficier leurs dirigeants ou leurs salariés de retraites chapeau. Et dans la moitié des cas les sommes ne dépassent pas les 2.000 euros annuels.

Le ministre de l’Economie en est bien conscient. “Il y a retraite-chapeau et retraite-chapeau. Celle des mandataires sociaux qui est parfois indéfendable, et celle de millions de salariés pour lesquels elle correspond à une certaine réalité.” Emmanuel Macron s’est dès lors montré évasif sur les moyens à mettre en œuvre expliquant “qu’aucune loi ne remplacera l’éthique des dirigeants.”

De son côté, le Sénat a fait voter un amendement sur la loi de financement de la Sécurité sociale 2015 prévoyant un passage de 30% à 45% la taxation additionnelle des rentes excédant 304.320 euros par an. Depuis des années, la pression fiscale pour inciter les entreprises à abandonner les retraites-chapeaux trop généreuses a été utilisée par les gouvernements successifs pour éviter de légiférer sur la question.

Le secteur de l’assurance est pleinement partie prenante dans le financement de la retraite complémentaire. Selon le bilan de l’assurance 2013 publié par la FFSA, les organismes d’assurance ont versé 7Mds d’euros de prestations au titre de la retraite complémentaire en 2013, que ce soit à travers les Pere, les Perp, les contrats à prestations ou à cotisations définies, les contrats en sursalaire ou encore les contrats Madelin.


News Assurances Pro

JT 22 septembre : Axa entreprises veut multi-équiper – Retour sur les RVS et les Journées du Courtage

Cette semaine, le JT News Assurances Pro s’intéresse à la stratégie de conquête de son portefeuille d’Axa Entreprises et revient sur les événements de la semaine, à savoir les Journées du Courtage et les Rendez-vous de Septembre de la Réassurance.

A l’occasion de la présentation d’un baromètre dédié aux chefs d’entreprise, Axa Entreprises, branches des pros et des petites entreprises d’Axa France, a détaillé une partie de sa stratégie. Jad Ariss, directeur général d’Axa Entreprises revient au micro de News Assurances Pro sur ces éléments, avec en ligne de mire, l’équipement du portefeuille dommages en complémentaire santé.

Le JT revient également sur les événements de la semaine avec les thématiques des Journées du Courtage (images d’archives – 2013) et les Rendez-vous de Septembre 2014 de la réassurance, à Monaco.


News Assurances Pro

Dossier Best-of 2013 – 2014 : #4 Vidéo – Klésia se veut protéiforme

Suite du dossier des plus lus News Assurance Pro avec cette vidéo récente, datant du 3 juillet mais qui se place directement au 4ème rang car le sujet est d’actualité : une IP qui construit une Sgam, et change s’adapte peu à peu à un nouvel environnement.

Klésia est jeune, Klésia a 2 ans. Klésia est pourtant une institution de prévoyance qui trouve dans le premier terme une certaine résonance car elle est bâtie sur deux groupes anciens, le Groupe Mornay et le groupe D&O.
L”histoire de la fusion réglée, bien installé dans ses nouveaux locaux du nord de Paris, Christian Schmidt de la Brélie, directeur général de Klésia, revient sur les ambitions du groupe et la création d’une Société groupe d’assurance mutuelle (Sgam) pour attaquer le marché de la santé individuelle :

Dans le cadre d’une stratégie 2014 tournée vers l’assurance de personne et pour avancer sur le marché de la santé individuelle, Klesia a construit une Sgam appelée “Klesia Assurances” regroupant FMP et Mutrafer.

Deux ans jour pour jour après la création de Klesia, par regroupement de D&O avec le groupe Mornay, la consolidation – rationalisation continue. L’intégration de la fédération mutualiste parisienne (FMP) dans le Klesia a pris un coup d’accélérateur lors des dernières assemblées générales. En effet, la présidence est revenue à Jean-Louis Vincent, vice-président de Klesia, tandis que la direction générale incombe dorénavant à Christian Schmidt de La Brélie, directeur général de Klesia.

Pour parvenir à une forme satisfaisante, ce dernier explique justement que la Sgam est la meilleure solution, “plus neutre” car moins marquée que l’UGM ou le Groupement paritaire de prévoyance (GPP), forme dans laquelle était jusqu’à présent inscrit le partenariat avec la mutuelle. La Sgam est baptisée Klesia Assurances.

Autre nouvelle, Mutrafer, mutuelle d’assurances spécialisée dans le transport, rejoint cette Sgam qui sera officiellement lancée ce 4 juillet. “Avec cette structure, nous sommes ‘transassurantiel’ “, ajoute Christian Schmidt de La Brélie. En effet, avec un groupe de protection sociale, une mutuelle du code de la mutualité, une mutuelle code des assurances et une compagnie d’assurance (Klesia SA), Klesia couvre tous les champs de l’assurance.

Surtout, Klésia veut avancer sur le secteur de la santé individuelle. “Nous sommes peu équipés sur la partie individuelle, et nous allons travailler au cours du second semestre 2014 sur un véritable partenariat d’opportunités avec un organisme pour l’aider sur sa partie collective et qu’il nous aide sur la partie individuelle”, conclut le directeur général du groupe Klésia.

Le chantier de diversification est donc bien lancé du côté de Klesia, qui a réalisé un chiffre d’affaires en assurance de personnes de 1,260Md d’euros en 2013, soit une hausse de 22%, dont 10 points proviennent de la croissance interne et des gains sur des accords de branche.


News Assurances Pro

Assurance emprunteur : Macif veut contrer les contrats groupes par le prix

En adaptant les garanties de son assurance emprunteur sur celles proposées par les banques, la Macif souhaite contrer les offres