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Transat Jacques Vabre : les six voiliers aux couleurs de l’assurance naviguent vers le Brésil

Les assureurs n’ont pas manqué l’appel du grand large avec la Transat Jacques Vabre, dont le départ a été donné le 25 octobre. Les voiliers Macif, Le Conservateur, Matmut, SMA, MACSF et Carac sillonnent actuellement l’Océan Atlantique.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance habitation : vers une légère hausse des primes

Les assurés verront peut-être les primes de leur contrat multirisques habitation (MRH) augmenter légèrement dans les prochains mois. L’indice de la Fédération française du bâtiment (FFB) du coût de la construction a progressé de 0,9% d’un trimestre à l’autre. Il s’établit désormais à 931,7. Sur un an, la hausse reste contenue à 0,7%.

Cet indice sert de référence pour le calcul des primes d’assurance des contrats MRH et des assurances habitation des copropriétés. Comme il a légèrement augmenté, les cotisations pourraient également suivre cette tendance, ou se stabiliser.

Pour rappel, « l’indice FFB du coût de la construction est calculé à partir du prix de revient d’un immeuble de rapport de type courant à Paris », indique la Fédération française du bâtiment. La valeur des terrains n’est cependant pas prise en compte.

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Tout Sur L Assurance

«Le transfert des salariés d’Apria RSA vers la MSA est un gâchis de compétences » (Jean-Marie Paulot)

A l’occasion de la publication du rapport annuel 2014 d’Apria RSA, son directeur général, Jean-Marie Paulot, revient sur les conséquences – sociales et économiques – du transfert de ses activités agricoles à la Mutualité sociale agricole (MSA). Et met en avant les nouveaux relais de croissance de son entreprise.  Lire l’article
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LMDE : vers une séparation des activités

Selon Marisol Touraine, les activités de la LMDE pourraient être confiées prochainement à la Caisse nationale d’assurance maladie et à différents organismes complémentaires.

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La Mutuelle des étudiants survivra-t-elle aux difficultés qu’elle rencontre actuellement ? A en croire la ministre des Affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Marisol Touraine, la LMDE devrait prochainement être dissoute ou tout du moins voir ses activités séparées et confiées à d’autres organismes de santé. Une première mesure de sauvetage de la LMDE depuis son placement en sauvegarde judiciaire.

Citant en exemple le cas d’un jeune homme décédé il y a un an des suites d’un diabète, le député UMP des Yvelines Jean-Frédéric Poisson a dénoncé les difficultés qu’il a rencontrées pour se faire rembourser et tenir à jour son dossier médical avec la LMDE. « Que comptez-vous faire pour que tous les étudiants de ce pays puissent bénéficier de la protection sanitaire à laquelle ils ont droit ? », a-t-il ensuite demandé, lors de la séance des questions au gouvernement du mercredi 11 mars 2015. Marisol Touraine a répondu que des discussions sont en cours « d’une part avec la Caisse nationale d’assurance maladie, à qui nous souhaitons que soient déléguées les activités de la LMDE relevant du régime obligatoire (…) et d’autres parts avec différents organismes complémentaires pour leur confier la partie complémentaire ».

>> « Les étudiants sont des assurés moins bien traités que ceux de la sécu »

Sans entrer davantage dans les détails, la ministre a tenu à préciser que ces changements pourraient intervenir rapidement. Elle a également souhaité rassurer les étudiants de la LMDE : « Dans le cadre de la procédure de sauvegarde qui est actuellement engagée, leurs remboursements seront assurés et sont garantis. » Marisol Touraine a également évoqué le cas des salariés de la Mutuelle, assurant que « nous sommes très attentifs à leur situation professionnelle et au fait qu’ils puissent être repris par les organismes avec lesquels nous discutons actuellement. »

En proie à d’importants problèmes administratifs et financiers depuis plusieurs années, la LMDE a été placée en sauvegarde judiciaire le 9 février 2015 par le tribunal de grande instance de Créteil. L’objectif étant de trouver des solutions durables pour endiguer les dysfonctionnements de la Mutuelle des étudiants.

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Solvabilité 2 : vers un accord sur la désignation des dirigeants effectifs

Le Trésor aurait accédé aux doléances des fédérations professionnelles.

La dernière version du texte sur les dirigeants effectifs prévoit que le président du conseil d’administration d’une mutuelle de santé ou d’une mutuelle d’assurance puisse en être. Si cette option se confirme, la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) auront eu gain de cause.

Une petite victoire. Les fédérations professionnelles, au premier rang desquelles la FNMF et le Gema, auraient a priori obtenu gain de cause auprès du Trésor et de l’ACPR concernant la désignation des dirigeants effectifs. Selon nos informations, la dernière version de la transposition de la directive dans le droit français prévoit notamment que le président du conseil d’administration (CA) puisse être reconnu comme tel pour les mutuelles d’assurance et pour les mutuelles de santé. Et non pas seulement le directeur général (DG) ou le directeur général délégué. Conformément à la loi portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière (DADDUE), Bercy a jusqu’au 31 mars 2015 pour publier les textes d’ordonnance et de décret.

Un mois de discussions entre le Trésor et les fédérations

En décembre, en pleines discussions avec les fédérations professionnelles, le Trésor avait souhaité que soient apportées dans les textes de transposition des précisions sur les dirigeants effectifs. Dans une première version, le Trésor suggérait la création systématique d’un poste de directeur général délégué, réduisant également le président du conseil d’administration à une fonction non effective. Une hérésie pour les organismes mutualistes, qui souhaitaient que soient prises en compte les spécificités de leur mode de gouvernance (conseil d’administration et direction générale) ainsi que la liberté de désignation de leurs propres dirigeants. La profession avait alors transmis, début janvier, ses doléances au Trésor. Ce dernier a manifestement accédé à ces demandes.

Le DG et DG délégué reconnus dirigeants effectifs, le président du CA aussi

Et pour cause : selon la dernière mouture du Trésor, dont l’Argus de l’assurance a pu avoir accès, il est précisé que pour les organismes relevant du code des assurances, «le directeur général, le ou les directeurs généraux délégués et les membres du directoire dirigent effectivement l’entreprise au sens de l’article L.322-3-2». Toutefois, «le conseil d’administration ou le conseil de surveillance peut également désigner comme dirigeant effectif une ou plusieurs personnes physiques, qui ne sont pas mentionnées à l’alinéa précédent, notamment le président du conseil d’administration».

S’agissant des organismes du code de la mutualité, les choses sont encore plus claires : «Le président du conseil d’administration et le dirigeant opérationnel dirigent effectivement la mutuelle ou l’union au sens de l’article L.211-12». Le texte précise toutefois que «le conseil  d’administration peut également, sur proposition de son président, désigner comme dirigeant effectif une ou plusieurs personnes physiques, qui ne sont pas mentionnées à l’alinéa précédent».

Code de la Sécurité SociaLE : DG et DG délégués

Enfin, pour les institutions de prévoyance (code de la Sécurité sociale), «le directeur général et le ou les directeurs généraux délégués dirigent effectivement l’institution de prévoyance ou l’union au sens de l’article L. 931-7-1». Et le reste de l’article de préciser : «Le conseil d’administration peut également, sur proposition du directeur général, désigner comme dirigeant effectif une ou plusieurs personnes physiques, qui ne sont pas mentionnées à l’alinéa précédent».


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