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Chorum et Smacl Assurances s’allient pour proposer des produits Iard aux associations

Chorum et Smacl Assurances lancent une gamme de produits d’assurances Iard adaptée aux besoins spécifiques du milieu associatif  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Collectivités : la Métropole Nice Côte d’Azur s’associe à SMACL Santé sur la prévoyance

12 000 agents pourront ainsi souscrire un contrat de prévoyance collectif, alors que deux agents territoriaux sur trois ne disposent pour l’heure pas d’une telle couverture.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Smacl Assurances adapte sa gouvernance à Solvabilité 2

Jean-Luc de Boissieu, président du conseil de surveillance de Smacl Assurances. ©B. Martinez

Bientôt un président de conseil d’administration et un directeur général à la tête de Smacl Assurances. La mutuelle des collectivités locales s’apprête à tourner une page dans l’histoire de sa gouvernance. Et pour cause : le conseil de surveillance, réuni ce vendredi 19 décembre, vient en effet d’adopter le principe d’une convocation d’une assemblée générale extraordinaire le 24 avril 2015 à Bayeux en vue de modifier ses statuts.

Principal changement : le retour à une gouvernance moniste à conseil d’administration et direction générale en lieu et place d’une organisation duale à conseil de surveillance et directoire depuis 2005.

La règle des « quatre yeux » dicte ce changement

Cette décision est parti du constat suivant : un conseil de surveillance est légalement interdit de toute immixtion dans la gestion de la société. Il nomme le directoire et le contrôle mais il est tenu de s’abstenir de tout acte de gestion. Ce qui n’est pas sans soulever un problème de gouvernance dans la perspective de Solvabilité 2.

Car le président du conseil de surveillance ne peut, dans les faits, faire partie des fameux « quatre yeux » prévus par la directive européenne, encore moins être considéré comme « dirigeant effectif ». « Les représentants des sociétaires, dans une mutuelle, ne peuvent pas être étrangers à la définition de la stratégie, ni aux prises de décisions majeures. C’est pourquoi le président du conseil, en leur nom, doit être considéré, avec la direction générale, comme dirigeant effectif au sens de Solva 2 », explique une source interne à Smacl.

Jean-Luc de Boissieu, président, Christian Ottavioli, directeur général

Dès lors, l’actuel président du conseil de surveillance, Jean-Luc de Boissieu devrait être désigné président du conseil d’administration de la mutuelle. Ce dernier ne sera toutefois pas PDG. Le président du directoire, Christian Ottavioli, devrait, quant à lui, être nommé directeur général.

Les deux autres membres du directoire, Laurent Jacques et Véronique Thomas, devraient être nommés directeurs généraux délégués.

Le projet dans les mains de l’ACPR

Le projet, fraîchement validé par le conseil de surveillance, est actuellement soumis à l’approbation de l’ACPR. Il sera également soumis à l’avis du comité d’entreprise avant l’adoption finale de l’assemblée générale de Bayeux.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Regroupement : partenariat en vue entre Smacl Assurances et MNT

Après les intentions de regroupement entre Harmonie et MGEN, c’est au tour de Smacl Assurances et la MNT d’évoquer un rapprochement, mais sous une forme de partenariat.

L’un couvre les risques dommages des collectivités territoriales, l’autre les risques santé sur la même cible. Il apparaît donc logique que les deux acteurs dégagent des intérêts communs et envisagent un rapprochement. Mais ici, selon nos informations, pas de modèle combinant, mais plutôt un partenariat.

Dans un communiqué, la MNT et Smacl Assurances indiquent être ouverts à d’autres acteurs qui souhaiteraient « participer à la constitution d’un pôle mutualiste et territorial ».
MNT et Smacl Assurances génèrent un chiffre d’affaires respectif de 662M et 331M d’euros. Le 7 janvier, les deux groupes officialiseront leur union et livreront les modalités de gouvernance de ce partenariat.


News Assurances Pro

Collectivités territoriales : de plus en plus d’élus mis en cause (Observatoire Smacl assurances)

Nos élus locaux seraient-ils de plus en plus en indélicatesse avec le droit ? C’est en tout cas ce que révèle le baromètre 2014 de l’Observatoire de la vie territoriale publiée par Smacl Assurances, mutuelle des collectivités locales.

Hausse de 60% du nombre de poursuites entre 2008 et 2014

Premier enseignement de l’étude : au cours de la dernière mandature (2008-2014), ce sont plus de 930 élus locaux (toutes infractions confondues) qui ont été poursuivis pénalement, en hausse de 60,8% par rapport à la mandature 2001-2008 (681 élus mis en cause). Soit une moyenne de 156 élus par an ou de 3 par semaine. «Le risque pour un élu d’être poursuivi pénalement à l’occasion de son mandat reste très faible (deux pour mille). Très loin donc du «tous pourris», nuance les auteurs du rapport. Mais la hausse du nombre d’élus poursuivis ne s’est pas concrétisée par une baisse des poursuites contre les collectivités territoriales. Bien au contraire. Le nombre de collectivités mises en cause a doublé (+95%) par rapport à la précédente mandature.

Manquement au devoir de probité, premier motif de mise en cause

Quant aux motifs de poursuite des élus locaux, le rapport pointe au premier rang le manquement au devoir de probité (406 poursuites en 2008-2014, +71%). Cette infraction regroupe les abus de biens sociaux, de confiance, concussion (malversation d’un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l’autorité), corruption passive, trafic d’influence, escroquerie, favoritisme, pantouflage (prise illégale d’intérêts), prise illégale d’intérêts, soustraction ou détournements de biens publics. «Sans tomber dans l’angélisme, il convient de rester prudent dans l’analyse des chiffres», explique l’Observatoire Smacl. Et d’ajouter : «Les affaires dans lesquelles la probité d’un élu est en jeu sont inévitablement médiatisées.» Second motif de mise en cause pénale des élus : l’atteinte à l’honneur (208 poursuites en 2008-2014, +85%), dont la diffamation et la dénonciation calomnieuse.

Qui dit poursuite ne dit pas condamnation…

C’est l’autre enseignement phare de l’Observatoire : 40% des élus et des fonctionnaires poursuivis pénalement obtiennent finalement une décision qui leur est favorable (relaxe ou non lieu). «Certes, cela ne signifie pas nécessairement que sur le fond leur innocence a été reconnue, mais ces chiffres soulignent toute l’importance qui doit être attachée au principe de la présomption d’innocence», souligne les auteurs de l’étude.

En 2014, la France compte :
– 36 681 communes                 
– 101 départements                 
– 27 régions
– 13 402 syndicats de communes
– 2 145 établissements publics de coopération intercommunale
– 1 214 établissements publics locaux


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