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Réassurance : Fitch relève les notes de Swiss Re et Munich Re

Après Scor, l’agence de notation Fitch a révisé à la hausse les notations de solidité financière (IDS) de Swiss Re (de « A+ » à « AA- ») et de Munich Re (de « AA- » à « AA »).  Lire l’article
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Réassurance : rumeurs de fusion entre Axis Capital et Arch Capital

Le réassureur bermudien Arch Capital aurait entamé des discussions en vue d’un rapprochement avec Axis Capital, selon des rumeurs de presse.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Réassurance : Exor rejette les discussions avec PartnerRe

Le feuilleton continue. Exor, la holding de la famille Agnelli, rejette la proposition de négociations avec PartnerRe. « Exor a rejeté la proposition de notre conseil d’administration à engager des discussions sur les conditions et le prix de l’opération. Nous avions clairement indiqué que le prix proposé [137,50 $ par action] n’était pas acceptable en l’état », souligne PartnerRe dans un communiqué. Exor avait, en effet, relevé son offre d’achat sur PartnerRe de 130 à 137,50 $ par action. La fusion avec Axis encouragée Face au rejet formulé par son premier actionnaire, PartnerRe confirme qu’il « procèdera à l’approbation par les actionnaires de la […] Lire l’article
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Les contrats de cession en Réassurance

Les professionnels ont inventé de multiples modalités de contrat de réassurance. Parmi ces diverses modalités, vous entendrez parler essentiellement de cessions obligatoires ou cessions facultatives. Ces deux options marquent l´essentiel des différences existantes dans un contrat de réassurance.

Les contrats de cessions obligatoires sont aussi appelés des «traités» qui peuvent eux-mêmes être des traités «proportionnels» ou des traités «non-proportionnels». Le traité «proportionnel» est un engagement à égal entre le réassureur et l´assureur vis-à-vis des quote-part des indemnisations gérées par l´assureur direct. Les responsabilités sont les mêmes pour le réassureur comme l´assureur direct. L´assureur trouve de cette façon un appui financier ou capacité sans toucher à ses fonds propres et le réassureur bénéficie d´un chiffre d´affaire.

Le traité « non proportionnel » est un contrat signé par l´assureur avec un réassureur très souvent «apériteur», c´est à dire un coassureur, dans le cas oú le montant du sinistre dépasse les sommes indiquées sur le contrat de l´assuré.

Les experts distinguent deux types de traités. D´une part, les traités en excédent de sinistre, autrement dit «Excess Loss, ou XS, ou XL» et d´autre part les traités en excédent de coûts, autrement appelé «Stop Loss».

Dans le cas de figure d´un «Excess loss», le réassureur prend en charge l´indemnisation de chaque sinistre ayant dépassé le montant du contrat.
Lors d´un « Stop Loss», le réassureur couvre l´excédent pour une catégorie de risque donnée.

Après un aperçu global des cessions dites « obligatoires », voyons qu´est ce qu´on sous-entend par « non-obligatoires ». Le nom l´indique tout seul !
Il s´agit d´une proposition de l´assureur formulée à un réassureur afin de souscrire avec lui un risque particulier qui peut s´exprimer en quote-part ou en Excess Loss. La responsabilité du réassureur se limite uniquement à l´indemnisation du possible sinistre qui toucherait directement le risque garanti.

Outre les contrats de cessions non obligatoire, il existe aussi un contrat dit « facultatif obligatoire » entre assureurs et réassureurs concernant la souscription en commun. Difficilement refusable par le réassureur, le contrat facultatif-obligatoire est un contrat de réassurance sous forme de quote-part. Le réassureur donne carte blanche, bien qu´obligé, à l´assureur pour tous les choix et les souscriptions relatives à ce contrat.

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Comprendre le fonctionnement de la réassurance

En quoi consiste la réassurance ? Quelle est sa fonction ? Quelle rôle joue-t-elle dans les assurances ? Les assurés sont-ils directement concernés par la reassurance ?

Terme peut employé et peu connu par les clients des compagnies d’assurance, la réassurance reste néanmoins un élément clé du monde de l’assurance.

Contrairement aux idées reçues, les compagnies d’assurance ne peuvent pas toujours couvrir les risques. Du coup, dans ces cas là, la société d’assurance fait appel à une société de réassurance. N’ayant jamais de contact direct avec les assurés, la réassurance pourrait être définie comme l’assurance des assureurs.

L’opération de réassurance consiste, pour une société d’assurance, à se faire assurer à son tour pour des risques qu’elle garantie à l’égard des assurés. La réassurance est donc comme une technique de diminution des risques pour les sociétés d’assurance traditionelles.
Par la cession des risques, la société d’assurance cède de la même façon le risque de solvabilité. Mais il y a encore pas très longtemps, la différence des sociétés d’assurance, les sociétés de réassurance n’étaient soumises à aucun contrôle de solvabilité et de solidité financière. Depuis décembre 2005, une nouvelle directive européenne a été votée afin de mettre en place un contrôle minimum des réassureurs afin de protéger les sociétés d’assurance comme les particuliers des risques de non-solvabilité.

La réassurance contrairement à l’assurance est une activité dirigée essentiellement vers les risques Non-vie, en raison des risques plus importants et des indemnisations plus importantes. Les garanties Non-vie représentaient en 2008, environ 65 % du marché de la réassurance en France.

Afin d’éviter la ruine et limiter l’utilisation des ses fonds propres comme tout particulier, les sociétés d’assurance se prémunisent des risques en signant un contrat de réassurance. Elles sont prévoyantes et profitent de la réassurance pour rendre plus homogènes les différents risques ou encore de se protéger dans le temps des écarts de résultats.

On distingue deux principaux modes de réassurance :

La réassurance « facultative » : Comme son nom l’indique, le contrat de réassurance dépend de la décision du réassureur comme de l’assureur. La situation la plus commune est dans ce cas-là, la couverture d’un risque spécifique.

La réassurance « traité » ou « obligatoire » prend en charge un ensemble de risques comme par exemple un portefeuille de garantie automobile. Contrairement à la réassurance dire facultative, les négociations sont entamées en amont et présentes des obligations pour le réasssureur comme l’assureur. Ils doivent pour l’un céder le portefeuille de risques et pour l’autre accepter ces risques.
Géographiquement, le marché de la réassurrance est principalement partagée entre l’Amérique du Nord et l’Europe qui détiennent à eux seuls 88 % des primes au niveau mondial (51% pour le marché américain et 37 % pour le marché européen).

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