rapport

Fonction publique : la MFP réagit au rapport du CSFPT

La publication d’un rapport du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) sur l’accès à la protection sociale complémentaire pour les territoriaux offre une occasion pour la Mutualité Fonction Publique (MFP) de rappeler ses intentions.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Résultats S1 2014 : April en légère baisse par rapport à 2013

April GroupeRésultats S1 2014 : April en légère baisse par rapport à 2013

April enregistre une baisse de son chiffre d’affaires de 1,3% à 387M d’euros au premier semestre 2014. Le résultat net baisse de 2,2%, à 26,6M d’euros.

Les indicateurs semestriels d’April font état de baisses à tous les niveaux. Celles-ci sont modérées, le chiffre d’affaires reculant de 1,3% en comparaison du premier semestre 2013, à 387M d’euros contre 392 un an plus tôt.
Le résultat net (-2,2 – 26M d’euros) est également touché, comme le résultat opérationnel courant (44,8M d’euros, -2,2%).
Concernant ce dernier, April explique que “des charges non récurrentes générées par l’adaptation et la consolidation du modèle stratégique de certaines sociétés à l’étranger” et “d’importants investissements” l’ont affecté. Les mises à niveau des structures achetées en dommages pèsent sur les résultats, selon le courtier.

Dans le détail, le chiffre d’affaires santé et prévoyance est quasiment stable sur la période (+0,5M d’euros) alors que le chiffre d’affaires dommages est en recul de 6,7M, à 139,3M d’euros. Le résultat net de la branche dommages est déficitaire de 1,2M d’euros.

Si les primes d’assurances progressent de 2%, à 142,6M d’euros, le courtier souffre sur son cœur de métier avec un recul de 1,1% des commissions de courtage à 244,4M d’euros.
Plus positif, la marge nette sur chiffre d’affaires reste de 6,9% et la marge opérationnelle courante en santé – prévoyance s’améliore à 19,2%.


News Assurances Pro

Assurance vie : Eckert veut un rapport sur la fiscalité en cas de décès

Fiscalité de l'assurance vie, du nouveau en 2014 ?

Christian Eckert veut connaître le coût pour les finances publiques de l’imposition dérogatoire dont bénéficie l’assurance vie au décès du souscripteur. Le rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale a demandé la remise d’un rapport du gouvernement au Parlement d’ici mi-2014.

Chaque année, l’Etat français perçoit environ 350 millions d’euros par an de recettes fiscales tirées de l’imposition des transmissions de contrats d’assurance-vie. Une évaluation globale de la fiscalité en cas de décès du souscripteur qui ne satisfait pas Christian Eckert, rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

Combien coûte à l’Etat l’abattement de 152.500 euros par bénéficiaire ? Quelle perte de recettes fiscales résultant de l’application du barème préférentiel des transmissions de contrats d’assurance vie par rapport au régime fiscal de droit commun des successions ? Autant de questions sans réponses qui ont amené le député PS de Meurthe-et-Moselle à faire voter, avec la bénédiction du ministre de l’Economie Pierre Moscovici, un amendement au projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2013 afin d’obtenir des données statistiques plus précises.

 

Un rapport avant le 30 juin 2014

« Il est une donnée que l’on n’arrive pas à obtenir : je veux parler du montant de la dépense fiscale due aux conditions favorables régissant la transmission des sommes figurant sur une assurance-vie, lors du dénouement du contrat », a plaidé le député PS de Meurthe-et-Moselle dans l’Hémicycle. Le gouvernement devra ainsi remettre au Parlement, avant le 30 juin 2014, un rapport en ce sens.

Ce rapport vise en particulier à informer le Parlement « sur les gains retirés de cette fiscalité particulière par les bénéficiaires de ces contrats par rapport aux droits qu’ils auraient acquittés en application du régime d’imposition de droit commun des successions ».

 

Remise à plat de la fiscalité

Pour Christian Eckert, sa demande se justifie à plus d’un titre. Elle est « inspirée de la recommandation de la Cour des comptes, mentionnée dans le rapport sur la politique en faveur de l’assurance-vie de janvier 2012, de classer le régime fiscal des transmissions des contrats d’assurance-vie comme une dépense fiscale ». Le rapport doit aussi « permettre au Parlement de mieux appréhender les spécificités du régime d’imposition de l’assurance-vie dans la perspective de la remise à plat de notre système fiscal, appelée de ses vœux par le Premier ministre ».

Ce chiffrage est-il le prélude d’une remise en cause du régime d’imposition actuel ? Dans un entretien accordé au Monde, le député avait émis l’idée en octobre dernier « d’abaisser à 100.000 euros, contre 152.500 euros actuellement, le montant des sommes transmises en toute franchise de droits ». Avant de renoncer. Tout du moins momentanément. Chiffres du rapport gouvernemental à l’appui, l’élu pourrait revenir à la charge sur la fiscalité des contrats en cas de décès, donnant ainsi plus d’ampleur à la réforme de l’assurance vie, souvent qualifiée jusqu’ici de réforme a minima.

 


Tout Sur l'Assurance-Vie

Un rapport propose de supprimer l’Assurance maladie

Le think tank Cercle Innovation santé propose de remplacer l’Assurance maladie par une agence contrôlée par l’Etat dans son premier rapport dont Le Figaro s’est procuré un exemplaire. Sans pour autant remettre en cause le régime solidaire, le think tank présidé par l’ex-président du Sénat, Gérard Larcher, estime que le système tel qu’il existe actuellement va droit dans le mur.

Jusqu’ici, la santé est sous le contrôle de deux entités, l’Assurance maladie et l’Etat. « La double gestion donne la responsabilité de l’hôpital à l’État et celle de la médecine libérale à l’Assurance-maladie », explique le rapport. Pour l’économiste Jean de Kervasdoué, membre du collège d’experts du think tank, l’Assurance maladie « doit être remplacée par une agence sous contrôle de l’État ». Néanmoins, il ne s’agit pas de laisser l’Etat maîtriser l’ensemble du système. « Mettre fin à ce double pilotage, ce n’est pas étatiser le système », argumente Gérard Larcher. En effet, le Cercle innovation santé prône une plus grande indépendance de gestion des hôpitaux et une régionalisation du système.

Ainsi, les inégalités entre hôpitaux de métropole et de campagne pourraient être réduite. En outre, le rapport, sans les chiffrer, évoque des économies considérables pour la santé.

Lire aussi : Santé : pétition contre la « privatisation » de l’assurance maladie

 


Tout sur l'assurance

Assurance vie : Bercy « partage les orientations » du rapport Berger-Lefebvre

Les ministres de l’Economie Pierre Moscovici et du Budget Bernard Cazeneuve ont pris acte