quels

Quels sont les prix de l’assurance auto dans ma ville ?

Selon la ville qu’ils habitent, les conducteurs ne s’acquittent pas des mêmes primes d’assurance auto. Ainsi, un Marseillais paie en moyenne 200 euros de plus qu’un Nantais ou un Rennais. Le point sur le prix de l’assurance auto par ville.

Selon la ville, le prix de l'assurance auto varie

 

 

1.Quelle différence de tarifs entre les villes ?
2.Les tarifs d’assurance auto dans chaque ville
3.Les critères qui font varier le prix de son assurance auto

 

Dis-moi où tu habites et je te dirai combien coûte ton assurance auto. Depuis plusieurs années, les comparateurs d’assurance auto établissent des moyennes des primes d’assurance auto dans les 20 plus grandes villes de France. Une bonne façon de savoir si vous vous situez dans la moyenne.

Quelles différences de tarifs entre les villes ?

Sans surprise, selon la ville habitée, les prix varient en moyenne de plus de 250 euros (269 euros) entre la commune qui pratique les tarifs d’assurance auto les moins chers et celle qui demande le plus de cotisations annuelles à ses assurés auto en ce qui concerne les conducteurs sans distinction de profils. Le comparateur Meilleureassurance.com observe ainsi « des prix pouvant varier du simple à près du double ».

L’étude va plus loin puisqu’en plus du critère géographique, elle prend en compte le profil des conducteurs et a ainsi établi quatre classements des prix : conducteurs « tous profils », « 30-40 ans », « jeunes conducteurs » et conducteurs âgés de plus de 55 ans. Le résultat diffère ainsi selon le profil des conducteurs, remisant certaines villes en bas de classement.

Ainsi l’écart peut grimper jusqu’à 500 euros lorsqu’il s’agit de jeunes conducteurs (513 euros), de plus de 300 euros pour les 30-40 ans (318 euros). La peine est moindre pour les automobilistes âgés de plus 55 ans, la différence entre villes étant de 227 euros, soit moins que les conducteurs « tous profils ».

Les tarifs d’assurance auto dans chaque ville

 

Les tarifs d’assurance auto en 2017

 

D’après une étude du Lynx, comparateur d’assurances, les tarifs de l’assurance auto d’une ville à l’autre peuvent rencontrer des différences importantes. Dans ces villes, le tarif moyen est de 672 euros par an, soit 13 % de plus que dans le reste du pays. Voici les montants dans les 10 principales villes de l’Hexagone :

Nantes : 574 euros
Toulouse : 601 euros
Bordeaux : 602 euros
Strasbourg : 618 euros
Montpellier : 625 euros
Lille : 647 euros
Lyon : 670 euros
Paris : 672 euros
Nice : 693 euros
Marseille : 756 euros

 

Les tarifs d’assurance auto en 2016

 

Dans le détail, voici les tarifs moyens par ville et par profils de conducteurs dans les 20 plus grandes villes de France selon Meilleureassurance.com.

Conducteurs « tous profils »

De l’assurance auto la plus élevée à celle la moins coûteuse, l’on trouve :

Marseille : 791 euros de primes annuelles en moyenne
Reims : 712 euros
Lyon : 709 euros
– Villeurbanne : 693 euros
– Paris : 692 euros
– Saint-Etienne : 686 euros
– Le Havre : 665 euros
– Lille : 664 euros
– Grenoble : 661 euros
– Bordeaux : 650 euros
– Nice : 648 euros
– Montpellier : 633 euros
– Nîmes : 629 euros
– Toulouse : 608 euros
– Angers : 604 euros
– Strasbourg : 603 euros
– Dijon : 596 euros
Toulon : 587 euros
Rennes : 555 euros
Nantes : 552 euros

Jeunes conducteurs

Marseille : 1.304 euros
Nice : 1.286 euros
Reims : 1.184 euros
– Nîmes : 1.151 euros
– Bordeaux : 1.129 euros
– Angers : 1.120 euros
– Dijon : 1.115 euros
– Grenoble : 1.106 euros
– Strasbourg : 1.097 euros
– Paris : 1.091 euros
– Lyon : 1.085 euros
– Saint-Etienne : 1.069 euros
– Villeurbanne : 1.041 euros
– Le Havre : 1.034 euros
– Toulouse : 1.024 euros
– Lille : 1.018 euros
– Toulon : 996 euros
Montpellier : 990 euros
Nantes : 861 euros
Rennes : 791 euros

Conducteurs de 30-40 ans

Saint-Etienne : 800 euros
Marseille : 779 euros
Reims : 748 euros
– Paris : 695 euros
– Lyon : 693 euros
– Nice : 692 euros
– Dijon : 655 euros
– Grenoble : 650 euros
– Villeurbanne : 639 euros
– Nîmes : 613 euros
– Lille : 611 euros
– Toulouse : 602 euros
– Montpellier : 584 euros
– Bordeaux : 573 euros
– Rennes : 547 euros
– Strasbourg : 542 euros
– Angers : 535 euros
Toulon : 526 euros
Le Havre : 524 euros
Nantes : 482 euros

Conducteurs âgés de plus de 55 ans

Marseille : 559 euros
Paris : 541 euros
Lyon : 534 euros
– Lille : 510 euros
– Reims : 498 euros
– Toulouse : 495 euros
– Nice : 493 euros
– Le Havre : 487 euros
– Nantes : 458 euros
– Villeurbanne : 449 euros
– Toulon : 439 euros
– Grenoble : 434 euros
– Montpellier : 428 euros
– Saint-Etienne : 426 euros
– Nîmes : 425 euros
– Bordeaux : 423 euros
– Strasbourg : 369 euros
Dijon : 359 euros
Rennes : 357 euros
Angers : 332 euros

On note que Nantes et Rennes ainsi que Marseille et Reims se distinguent dans ces classements : par trois fois Marseille et Reims arrivent en tête des villes aux primes d’assurance auto les plus élevées tandis que Nantes et Rennes se placent à l’inverse parmi les villes les plus abordables, et ce quel que soit le profil du conducteur. Petit bémol pour les Nantais de plus de 55 ans qui sont parmi les automobilistes qui paient le plus de cotisations annuelles.

Les critères qui font varier le prix de son assurance auto

Pour expliquer de tels écarts, le directeur de Meilleureassurance.com Christophe Triquet évoque le fait que les « compagnies d’assurance ont l’habitude d’appliquer un coefficient de risque selon la zone d’habitation de leurs assurés, y compris en assurance auto ». Plus clairement, les assureurs évaluent le risque dans une zone en prenant en compte plusieurs critères afin d’établir une prime d’assurance, parmi lesquels :

Le risque d’accidents est évalué à partir de la densité de circulation : plus il y a d’automobilistes sur les routes et plus la probabilité qu’il y ait des accidents est importante. Et plus l’assureur va tarifier à la hausse la cotisation d’assurance auto.
Le risque de vol et de dégradations du véhicule : les compagnies d’assurance se basent sur les statistiques de vols et de dégradations dans une ville déterminées par la police mais également sur la base de leurs propres données (déclarations de sinistres). Si la ville bénéficie d’une criminalité faible, la cotisation sera moindre, contrairement à une ville dont le taux de criminalité serait élevé, impactant à la hausse les tarifs d’assurance.
Les évènements climatiques : si la région est une zone à risque en termes d’évènements climatiques (tempête, catastrophe naturelle, …), l’assureur peut augmenter la cotisation pour compenser le coût élevé d’un éventuel sinistre à venir.

En dehors des critères géographiques, les chiffres présentés plus haut démontrent clairement une tarification établie selon l’âge du conducteur. D’une manière générale et quelle que soit la région, les jeunes conducteurs s’acquittent des cotisations les plus élevées, grimpant à plus de 1.000 euros par an dans 16 villes sur les 20 comparées ! Tandis que tous profils confondus, on ne dépasse pas 800 euros, les Marseillais payant au maximum 791 euros par an en moyenne. En effet, les jeunes conducteurs (moins de 5 ans de permis) sont davantage considérés à risque du fait principalement de leur manque d’expérience.

Pour faire baisser la facture, il existe néanmoins des astuces, comme la conduite accompagnée qui permet d’avoir de l’expérience en amont de l’obtention de son permis de conduire.

Enfin, il ne faut pas oublier le mécanisme du bonus-malus. En effet, tout conducteur qui a un malus élevé se verra pénalisé sur son assurance auto. A l’inverse, plus il a de bonus et plus le montant de sa prime d’assurance auto en sera diminuée.

A lire également sur l’assurance auto :
Assurance auto : faut-il s’assurer tous risques ou au tiers
Le coût de l’assurance en légère hausse (0,8%) dans le budget auto
Assurance auto : comment remplir un constat amiable ?


Tout Sur L Assurance

Objets connectés et nouveaux risques : quels impacts pour l’assurance ?

L’Argus de l’assurance, en partenariat avec Wavestone, réunit le 22 juin prochain les référents de l’assurance pour mesurer les impacts sur l’assurance des derniers bouleversements juridiques et réglementaires du marché des objets connectés.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Quels sont les prix de l’assurance auto dans ma ville ?

Selon la ville qu’ils habitent, les conducteurs ne s’acquittent pas des mêmes primes d’assurance auto. Ainsi, un Marseillais paie en moyenne plus de 250 euros qu’un Nantais ou un Rennais. Le point sur le prix de l’assurance auto par ville en 2017.

Selon la ville, le prix de l'assurance auto varie

 

 

1.Quelle différence de tarifs entre les villes ?
2.Les tarifs d’assurance auto dans chaque ville et par profils de conducteurs
3.Les critères qui font varier le prix de son assurance auto

Dis-moi où tu habites et je te dirai combien coûte ton assurance auto. Pour établir les moyennes des primes d’assurance auto dans les 20 plus grandes villes de France, le comparateur meilleureassurance.com a analysé les prix proposés aux utilisateurs de son outil entre le 1er mars 2016 et le 1er mars 2017, tous niveaux de garanties et tous modèles de véhicules confondus.

Quelles différences de tarifs entre les villes ?

Sans surprise, selon la ville habitée, les prix varient en moyenne de plus de 250 euros (269 euros) entre la commune qui pratique les tarifs d’assurance auto les moins chers et celle qui demande le plus de cotisations annuelles à ses assurés auto en ce qui concerne les conducteurs sans distinction de profils. Meilleureassurance.com observe ainsi « des prix pouvant varier du simple à près du double ».

L’étude va plus loin puisqu’en plus du critère géographique, elle prend en compte le profil des conducteurs et a ainsi établi quatre classements des prix : conducteurs « tous profils », « 30-40 ans », « jeunes conducteurs » et conducteurs âgés de plus de 55 ans. Le résultat diffère ainsi selon le profil des conducteurs, remisant certaines villes en bas de classement.

Ainsi l’écart peut grimper jusqu’à 500 euros lorsqu’il s’agit de jeunes conducteurs (513 euros), de plus de 300 euros pour les 30-40 ans (318 euros). La peine est moindre pour les automobilistes âgés de plus 55 ans, la différence entre villes étant de 227 euros, soit moins que les conducteurs « tous profils ».

Les tarifs d’assurance auto dans chaque ville et par profils de conducteurs

Dans le détail, voici les tarifs moyens par ville et par profils de conducteurs dans les 20 plus grandes villes de France.

Conducteurs « tous profils »

De l’assurance auto la plus élevée à celle la moins coûteuse, l’on trouve :

Marseille : 791 euros de primes annuelles en moyenne
Reims : 712 euros
Lyon : 709 euros
– Villeurbanne : 693 euros
– Paris : 692 euros
– Saint-Etienne : 686 euros
– Le Havre : 665 euros
– Lille : 664 euros
– Grenoble : 661 euros
– Bordeaux : 650 euros
– Nice : 648 euros
– Montpellier : 633 euros
– Nîmes : 629 euros
– Toulouse : 608 euros
– Angers : 604 euros
– Strasbourg : 603 euros
– Dijon : 596 euros
Toulon : 587 euros
Rennes : 555 euros
Nantes : 552 euros

Jeunes conducteurs

Marseille : 1.304 euros
Nice : 1.286 euros
Reims : 1.184 euros
– Nîmes : 1.151 euros
– Bordeaux : 1.129 euros
– Angers : 1.120 euros
– Dijon : 1.115 euros
– Grenoble : 1.106 euros
– Strasbourg : 1.097 euros
– Paris : 1.091 euros
– Lyon : 1.085 euros
– Saint-Etienne : 1.069 euros
– Villeurbanne : 1.041 euros
– Le Havre : 1.034 euros
– Toulouse : 1.024 euros
– Lille : 1.018 euros
– Toulon : 996 euros
Montpellier : 990 euros
Nantes : 861 euros
Rennes : 791 euros

Conducteurs de 30-40 ans

Saint-Etienne : 800 euros
Marseille : 779 euros
Reims : 748 euros
– Paris : 695 euros
– Lyon : 693 euros
– Nice : 692 euros
– Dijon : 655 euros
– Grenoble : 650 euros
– Villeurbanne : 639 euros
– Nîmes : 613 euros
– Lille : 611 euros
– Toulouse : 602 euros
– Montpellier : 584 euros
– Bordeaux : 573 euros
– Rennes : 547 euros
– Strasbourg : 542 euros
– Angers : 535 euros
Toulon : 526 euros
Le Havre : 524 euros
Nantes : 482 euros

Conducteurs âgés de plus de 55 ans

Marseille : 559 euros
Paris : 541 euros
Lyon : 534 euros
– Lille : 510 euros
– Reims : 498 euros
– Toulouse : 495 euros
– Nice : 493 euros
– Le Havre : 487 euros
– Nantes : 458 euros
– Villeurbanne : 449 euros
– Toulon : 439 euros
– Grenoble : 434 euros
– Montpellier : 428 euros
– Saint-Etienne : 426 euros
– Nîmes : 425 euros
– Bordeaux : 423 euros
– Strasbourg : 369 euros
Dijon : 359 euros
Rennes : 357 euros
Angers : 332 euros

On note que Nantes et Rennes ainsi que Marseille et Reims se distinguent dans ces classements : par trois fois Marseille et Reims arrivent en tête des villes aux primes d’assurance auto les plus élevées tandis que Nantes et Rennes se placent à l’inverse parmi les villes les plus abordables, et ce quel que soit le profil du conducteur. Petit bémol pour les Nantais de plus de 55 ans qui sont parmi les automobilistes qui paient le plus de cotisations annuelles.

Les critères qui font varier le prix de son assurance auto

Pour expliquer de tels écarts, le directeur de Meilleureassurance.com Christophe Triquet évoque le fait que les « compagnies d’assurance ont l’habitude d’appliquer un coefficient de risque selon la zone d’habitation de leurs assurés, y compris en assurance auto ». Plus clairement, les assureurs évaluent le risque dans une zone en prenant en compte plusieurs critères afin d’établir une prime d’assurance, parmi lesquels :

Le risque d’accidents est évalué à partir de la densité de circulation : plus il y a d’automobilistes sur les routes et plus la probabilité qu’il y ait des accidents est importante. Et plus l’assureur va tarifier à la hausse la cotisation d’assurance auto.
Le risque de vol et de dégradations du véhicule : les compagnies d’assurance se basent sur les statistiques de vols et de dégradations dans une ville déterminées par la police mais également sur la base de leurs propres données (déclarations de sinistres). Si la ville bénéficie d’une criminalité faible, la cotisation sera moindre, contrairement à une ville dont le taux de criminalité serait élevé, impactant à la hausse les tarifs d’assurance.
Les évènements climatiques : si la région est une zone à risque en termes d’évènements climatiques (tempête, catastrophe naturelle, …), l’assureur peut augmenter la cotisation pour compenser le coût élevé d’un éventuel sinistre à venir.

En dehors des critères géographiques, les chiffres présentés plus haut démontrent clairement une tarification établie selon l’âge du conducteur. D’une manière générale et quelle que soit la région, les jeunes conducteurs s’acquittent des cotisations les plus élevées, grimpant à plus de 1.000 euros par an dans 16 villes sur les 20 comparées ! Tandis que tous profils confondus, on ne dépasse pas 800 euros, les Marseillais payant au maximum 791 euros par an en moyenne. En effet, les jeunes conducteurs (moins de 5 ans de permis) sont davantage considérés à risque du fait principalement de leur manque d’expérience.

Pour faire baisser la facture, il existe néanmoins des astuces, comme la conduite accompagnée qui permet d’avoir de l’expérience en amont de l’obtention de son permis de conduire.

Enfin, il ne faut pas oublier le mécanisme du bonus-malus. En effet, tout conducteur qui a un malus élevé se verra pénalisé sur son assurance auto. A l’inverse, plus il a de bonus et plus le montant de sa prime d’assurance auto en sera diminuée.

A lire également sur l’assurance auto :
Assurance auto : faut-il s’assurer tous risques ou au tiers
Le coût de l’assurance en légère hausse (0,8%) dans le budget auto
Assurance auto : comment remplir un constat amiable ?


Tout Sur L Assurance

Axa : quels contrats avec la société de François Fillon ?

Le candidat de la roite et du centre à l’élection présidentielle a confirmé ce lundi avoir eu des relations d’affaires avec le groupe Axa. François Fillon a, entre autres, apporté son expertise dans le cadre de missions de conseil portant sur la règlementation européenne.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Sécurité sociale étudiante : prix, comment s’affilier, quels remboursements ?

Comment s’affilier à la Sécurité sociale étudiante ? Combien coûte-elle ? Est-elle obligatoire ? Pourquoi parle-t-on de « mutuelle étudiante » ? Le point sur cette couverture avant la prochaine rentrée universitaire.

la Sécurité sociale étudiante, qu'est-ce que c'est ? Comment s'y affilier ?

 

1.La Sécurité sociale étudiante, qu’est-ce que c’est ?
2.S’affilier à la Sécurité sociale étudiante, est-ce obligatoire ?
3.Quels sont les étudiants concernés ?
4.Quelles sont les démarches pour s’affilier ?
5.Les prestations de la Sécurité sociale étudiante
6.Quel est le prix de la Sécurité sociale étudiante ?
7.Durée de la couverture
8.Quelles démarches à la fin des études ?

Diplôme du baccalauréat en poche, vient désormais l’heure pour l’étudiant en herbe de s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur. Université, école de commerce, IUT, BTS, classe préparatoire… le choix est vaste. Quelle que soit l’option choisie par l’étudiant, pour toute inscription administrative dans un établissement d’enseignement supérieur, celui-ci doit obligatoirement s’affilier à la Sécurité sociale étudiante. Quel est son rôle ? Quelles démarches entreprendre ? Quel prix à payer ? Petit récapitulatif avant la rentrée universitaire pour être paré le jour J.

La Sécurité sociale étudiante, qu’est-ce que c’est ?

La Sécurité sociale étudiante, c’est le régime obligatoire de l’Assurance maladie des étudiants.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour l’étudiant ? Jusqu’ici, ce dernier dépendait de la caisse d’Assurance maladie de ses parents qui couvrait ses frais de santé, bien que depuis l’âge de ses 16 ans il dispose de sa propre carte Vitale. Une fois dans l’enseignement supérieur, l’étudiant se détache de la caisse de ses parents pour être affilié à sa propre Sécurité sociale qui lui rembourse ses frais de soins (consultations chez un médecin, pharmacie, …) et de maternité.

Mutuelle étudiante et Sécurité sociale étudiante

Attention : Par abus de langage, on parle souvent de « mutuelle étudiante » alors qu’en réalité il s’agit du régime obligatoire de l’Assurance maladie et non d’une complémentaire santé, qui elle, est souscrite à titre facultatif. Ainsi, les mutuelles étudiantes sont les organismes chargés de gérer l’Assurance maladie obligatoire des étudiantes, c’est ce que l’on appelle la Sécurité sociale des étudiants. Autrement dit, l’étudiant est désormais indépendant de ses parents en ce qui concerne le remboursement de ses dépenses de santé et profite ainsi de sa propre Sécurité sociale. Une « mutuelle étudiante » et la Sécurité sociale étudiante sont donc deux choses identiques, c’est simplement une question de formulation.

Concrètement, lorsque le jeune assuré consulte un généraliste, il paye 23 euros la consultation. Sur ces 23 euros, 16,10 euros (moins un euro de franchise) sont pris en charge par la Sécurité sociale étudiante. C’est pourquoi il ne faut pas s’y tromper : sans une complémentaire santé, communément appelée « mutuelle santé », les 6,90 euros demeureront à la charge exclusive de l’étudiant. En aucun cas, une « mutuelle étudiante » n’est donc une complémentaire santé.

Pour aller plus loin, lire notre article : Mutuelle santé et Sécurité sociale étudiante, quelle différence ?

S’affilier à la Sécurité sociale étudiante, est-ce obligatoire ?

Tout étudiant âgé de 16 à 28 ans qui poursuit des études dans un établissement d’enseignement supérieur (agréé) doit obligatoirement être affilié à la Sécurité sociale étudiante. C’est inscrit dans la loi. Toutefois, il existe quelques exceptions (Voir la rubrique « étudiants concernés »). Pour ce faire, l’étudiant doit choisir parmi les douze mutuelles étudiantes existantes et s’y affilier. C’est l’organisme pour lequel l’assuré a opté qui gérera désormais les remboursements de ses frais de santé en cas de maladie ou de maternité.

Quels sont les étudiants concernés ?

Tous les étudiants qui entrent dans l’enseignement supérieur et âgés de 16 à 28 ans doivent en principe obligatoirement être affilés à la Sécurité sociale étudiante et choisir une des mutuelles étudiantes. Ainsi, sont concernés les inscrits dans une université, un IUT, un BTS, une classe préparatoire aux grandes écoles ou encore une école de commerce.

Cependant, il existe plusieurs exceptions :

L’étudiant travaille pendant ses études : si le contrat de travail débute au plus tard le 1er septembre et que le nombre d’heures effectuées est au moins égal à 150 heures sur 3 mois ou 600 heures par an et qu’il couvre la période universitaire, alors l’étudiant relève du régime général de l’Assurance maladie. L’assuré relève alors de la caisse d’Assurance maladie de son lieu de résidence qui gère ainsi ses remboursements de frais de soins.
L’étudiant est marié, pacsé ou vit en concubinage : si le conjoint, partenaire ou concubin dépend du régime général de l’Assurance maladie et que l’étudiant y est par conséquent rattaché, alors il est dispensé d’affiliation à la Sécurité sociale étudiante. C’est alors la caisse di conjoint, partenaire ou concubin qui gère ses remboursements de santé. Mais attention, si le conjoint, partenaire ou concubin est lui-même étudiant alors les deux membres du couple doivent impérativement être chacun rattachés à la Sécurité sociale étudiante et s’acquitter de la cotisation.
L’étudiant a plus de 28 ans : jusqu’à la fin de l’année universitaire, c’est la Sécurité sociale étudiante qui gère encore les remboursements. Une fois terminée, c’est la caisse d’Assurance maladie du lieu de résidence qui prend le relai. C’est à l’assuré de prendre contact avec elle (Voir la rubrique « Quelles démarches à la fin des études »). Cependant, cette limite d’âge est reportée dans le cadre d’études supérieures longues comme la médecine, la pharmacie ou si les études ont été interrompues pour raisons médicales (maladie, maternité, accident).

Lorsque l’étudiant est dispensé d’affiliation à la Sécurité sociale étudiante, aucune cotisation n’est due.

Les régimes spécifiques d’Assurance maladie des parents

Avant de prendre son indépendance, le jeune assuré dépendait de la caisse d’Assurance maladie d’un de ses parents. Or, selon cette caisse, les obligations en matière d’affiliation diffèrent : les enfants d’un parent dont la profession relève d’un régime spécifique ne sont ainsi pas toujours tenus de s’affilier à la Sécurité sociale étudiante selon leur âge. De 16 à 19 ans, l’étudiant dont le parent est affilié au régime des artisans, commerçants, industriels, professions libérales, à celui des clercs et employés de notaire, des ministres des cultes, des personnels d’EDF-GDF, de la RATP, des Mines, du Sénat et aux régimes de l’Assemblée Nationale, de la Marine marchande (ENIM), du Port autonome de Bordeaux demeure rattaché au régime spécifique de Sécurité sociale du parent. A partir de ses 20 ans, l’étudiant doit être rattaché à la Sécurité sociale étudiante et payer la cotisation (exception faite d’un étudiant de 20 ans qui reste maintenu aux régimes de l’Assemblée Nationale, de la Marine marchande (ENIM), du Port autonome de Bordeaux du parent sans cotisation).

Lorsque le parent dépend du régime de la SNCF, l’étudiant est maintenu au régime de Sécurité sociale spécifique du parent et ne paie pas de cotisation quel que soit son âge.

Quelles sont les démarches pour s’affilier ?

L’affiliation à la Sécurité sociale étudiante s’effectue lors de l’inscription administrative à l’établissement d’enseignement supérieur (en juillet en général). Selon son âge et sa situation personnelle (boursier ou non), l’étudiant paie en même temps que ses frais universitaires ou de scolarité la cotisation annuelle d’affiliation à la Sécurité sociale étudiante.

Selon les établissements, cette inscription peut se faire sur place en remplissant un formulaire intitulé « Déclaration en vue de l’immatriculation d’un étudiant » ou directement sur le portail Internet de l’établissement. Les pièces justificatives à fournir en fonction de sa situation sont précisées dans le formulaire. A noter que le numéro de Sécurité sociale figurant sur sa carte Vitale est systématiquement demandé.

Vient ensuite le moment du choix de la mutuelle étudiante. L’assuré a alors deux possibilités :

Soit la mutuelle étudiante nationale, la Mutuelle des étudiants, la LMDE : après un placement en redressement judiciaire, la situation de la LMDE a évolué : depuis la rentrée universitaire 2015-2016, l’Assurance maladie gère le régime obligatoire, à savoir la partie Sécurité sociale (remboursement des soins, délivrance de la carte Vitale, …) tandis que la LMDE conserve l’affiliation annuelle des étudiants et la partie complémentaire santé facultative.
Soit une des onze mutuelles étudiantes de proximité, membres du réseau national emeVia :
La MEP pour les régions du Languedoc-Roussillon et PACA,
La MGEL pour l’Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine,
La SMEBA pour la Bretagne et le Pays-de-la-Loire,
La SMECO pour le Centre et le Poitou-Charentes,
La SMENO pour le Nord, la Normandie, le Pas-de-Calais et la Picardie,
La SMERAG pour les Antilles et la Guyane,
La SMEREB pour la Bourgogne et la Franche-Comté,
La SMEREP pour la région parisienne,
La SMERRA pour l’Auvergne et la région Rhône-Alpes,
VITTAVI pour l’Aquitaine, le Limousin et la région Midi-Pyrénées.

Une fois affilié, la prise en charge des frais de santé de l’étudiant est assurée par la mutuelle étudiante choisie.

Bon à savoir : Comme l’étudiant est désormais indépendant pour ses remboursements de frais de santé et rattaché à un organisme de Sécurité sociale étudiante, il doit impérativement mettre à jour sa carte Vitale pour que la télétransmission des données se fasse sans problème. Faute de quoi, il devra envoyer lui-même des feuilles de soins à sa mutuelle étudiante.

 

Les prestations de la Sécurité sociale étudiante

La Sécurité sociale étudiante est le régime obligatoire d’Assurance maladie des étudiants. Autrement dit, sont pris en charge les frais de santé suite à une maladie ou un accident et les frais de maternité dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale. Par exemple, seront en partie remboursés les frais liés à :

– Une consultation chez un médecin généraliste,
– Une consultation chez un médecin spécialiste : dentiste, ophtalmologiste, gynécologue, etc.,
– Les médicaments pris en charge par la Sécu,
– Les frais d’optique et dentaires,
– Etc.

Pour connaître les soins pris en charge par sa mutuelle étudiante ainsi que les plafonds et conditions de remboursements, il faut se référer au contrat remis par son organisme.

Par ailleurs, les étudiants sont également couverts en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle survenus lors de cours en atelier ou en laboratoire et durant les stages en entreprise, à la condition qu’ils figurent au programme de l’année universitaire. Par ailleurs, il faut que le stage fasse l’objet d’une convention, qu’il soit non rémunéré mais pouvant donner lieu à une gratification.

Parallèlement, les mutuelles étudiantes organisent de nombreuses actions de prévention, certaines proposant même des bilans de santé gratuits.

Enfin, attention une nouvelle fois à ne pas confondre « mutuelle étudiante » et complémentaire santé : la mutuelle étudiante est la Sécurité sociale des étudiants, elle ne prend en charge les dépenses de santé que dans la limite des tarifs de l’Assurance maladie. Pour être remboursé à 100%, ou davantage, il faudra souscrire une complémentaire santé en plus. Pour ce faire, l’étudiant peut se tourner vers sa mutuelle étudiante qui propose en plus de l’affiliation obligatoire à la Sécurité sociale des offres de complémentaires santé, vers l’assureur de ses parents qui peut soit le couvrir à titre individuel soit l’ajouter à la complémentaire santé déjà souscrite par ces derniers. Ou encore opter pour une autre compagnie d’assurance.

Bon à savoir : Les étudiants disposant de faibles ressources peuvent être éligibles à deux dispositifs de complémentaires santé mis en place par le gouvernement : la couverture maladie universelle complémentaire, la CMU-C ou l’aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire, l’ACS.

 

Quel est le prix de la Sécurité sociale étudiante ?

On parle de cotisation annuelle obligatoire. Pour l’année universitaire 2016-2017, celle-ci est fixée à 215 euros. Bonne nouvelle pour les premiers concernés, elle demeure stable d’une année sur l’autre après plusieurs années consécutives de hausse.

Le règlement de la cotisation s’effectue en même temps que les droits d’inscription de l’établissement d’enseignement supérieur. Toutefois, il est possible de demander un paiement en 3 fois : un premier versement est à réaliser le jour de l’affiliation, puis l’étudiant a ensuite deux mois pour régler la différence.

A noter : Si l’étudiant est inscrit dans plusieurs établissements supérieurs, il ne règle la cotisation qu’une seule fois lors de sa première inscription.

 

Gratuite pour certains étudiants

Pour les étudiants âgés de 16 à 19 ans, l’affiliation à la Sécurité sociale est gratuite. Il faut ainsi fournir les justificatifs nécessaires.

Attention : La cotisation demeure également gratuite pour les étudiants ayant moins de 20 ans sur la totalité de l’année universitaire, du 1er septembre au 31 août de l’année suivante. Autrement dit, pour l’année universitaire 2016-2017, les étudiants nés entre le 1er septembre 1996 et le 31 août 1997 doivent payer la cotisation annuelle.

 

Les boursiers sont également dispensés de tout paiement. Ils doivent ainsi présenter soit l’avis conditionnel ou définitif d’attribution de la bourse ou tout autre document de l’année écoulée qui mentionne le statut de boursier de l’étudiant. A défaut de pouvoir justifier ce statut, l’étudiant règle la cotisation à la Sécurité sociale étudiante qu’il se fera par la suite rembourser sur présentation du justificatif.

Bon à savoir : Si la bourse lui est retiré pendant l’année universitaire (sauf juillet-août), l’étudiant doit payer la cotisation pour l’année entière. S’il cesse d’être boursier entre le 1er mars et le 30 juin, alors seule la moitié de la cotisation est due.

 

Si l’étudiant exerce une activité professionnelle du 1er septembre de l’année universitaire au 31 août de l’année suivante, alors il est dispensé du règlement de la cotisation. De même que pour les boursiers, si cette activité cesse en cours d’année, il devra s’acquitter de la cotisation en totalité et de la moitié si elle s’arrête entre le 1er mars et le 30 juin.

Durée de la couverture

Une fois affilié à un organisme de Sécurité sociale étudiante, l’assuré est couvert du 1er septembre de l’année au 31 août de l’année suivante. Attention, le renouvellement des droits n’est pas automatique, c’est à l’étudiant de procéder à sa réinscription à une mutuelle étudiante à chaque rentrée universitaire.

Quelles démarches à la fin des études ?

N’étant plus étudiant, l’assuré doit désormais se rattacher à la caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM) de son lieu de résidence. Pour connaître la sienne, celui-ci peut utiliser l’outil de la Sécu « Entrée dans la vie » disponible sur son site internet. Le jeune assuré doit ensuite la contacter et lui signifier la fin de ses études afin d’entamer les démarches de transfert de droits. Cette étape est similaire que l’ex-étudiant ait trouvé ou non un emploi. Il faut s’y prendre le plus tôt possible une fois l’année universitaire achevée afin qu’il n’y ait pas de rupture de droits et que les frais de soins continuent d’être remboursés à compter du 1er septembre de l’année en cours.

Pour informer sa nouvelle caisse de son changement de situation, le jeune diplômé doit remplir le formulaire n°750 intitulé « Demande de mutation », téléchargeable sur le site internet de l’Assurance maladie, amili.fr, ou retirable dans une CPAM. Il faudra joindre les pièces justificatives suivantes :

– Une photocopie de sa pièce d’identité,
– Un relevé d’identité bancaire pour les remboursements.

Formulaire et justificatifs sont à retourner à sa nouvelle CPAM.

Bon à savoir : En cas d’incertitude sur sa situation professionnelle ou sur le plan des études, le jeune assuré peut continuer à dépendre de sa mutuelle étudiante à titre dérogatoire pour la période allant du 1er septembre au 31 décembre de l’année en cours.

 


Tout Sur L Assurance