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Mutuelle santé et Sécurité sociale étudiante, quelle différence ?

Tout étudiant doit obligatoirement s’affilier au régime d’assurance maladie en optant pour l’une des mutuelles étudiantes existantes. Attention cependant à ne pas confondre une mutuelle étudiante qui équivaut à la Sécurité sociale et une complémentaire santé. Les explications de la rédaction pour ne pas s’y perdre.

Une mutuelle santé étudiante est en réalité la Sécurité sociale des étudiants.

 

Vous venez d’obtenir votre baccalauréat ? Une fois les félicitations de rigueur reçues, c’est l’heure de vous inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur, que ce soit à l’université, dans une école de commerce ou encore en classe préparatoire aux grandes écoles. Or pour toute inscription administrative, l’affiliation à la Sécurité sociale étudiante est obligatoire entre 16 et 28 ans. En effet, en tant qu’étudiant, vous vous détachez de vos parents et bénéficiez de votre propre Sécurité sociale, sauf quelques exceptions. Mais attention à ne pas confondre : par abus de langage on parle souvent de « mutuelles étudiantes », bien qu’en réalité il s’agisse de l’assurance maladie obligatoire et non complémentaire. Vous êtes perdu ? Pas de panique, Toutsurmesfinances.com vous explique tout.

Une affiliation obligatoire

Lorsque vous poursuivez vos études supérieures, vous devez obligatoirement être affilié à la Sécurité sociale étudiante, c’est inscrit dans la loi. Jusqu’ici, vous étiez couvert par celle de vos parents. En parallèle de votre inscription administrative, vous devez donc choisir une « mutuelle étudiante » et vous y affilier. Vous pouvez opter pour la mutuelle nationale, la LMDE, ou l’une des onze mutuelles régionales*. Pour l’année universitaire 2015-2016, le montant de la cotisation annuelle est fixé à 215 euros. Pour les étudiants âgés de 16 à 19 ans et les boursiers, cette dernière est gratuite. Cette affiliation vous permet de bénéficier du remboursement de vos soins en cas de maladie ou de maternité du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016. Vous devrez ensuite renouveler vos droits à chaque rentrée universitaire.

« Mutuelle étudiante » pour Sécurité sociale étudiante

Mais attention aux confusions : il s’agit du régime obligatoire de l’Assurance maladie et non d’une complémentaire santé, qui, elle, est facultative. En effet, la formulation « mutuelles étudiantes » est un abus de langage. « Ces organismes sont chargés de gérer l’assurance maladie obligatoire des étudiants, c’est ce qu’on appelle la Sécurité sociale des étudiants », explique l’Assurance maladie sur son site ameli.fr. Cela signifie tout simplement qu’en tant qu’étudiant vous êtes indépendant de vos parents et que vous profitez de votre propre Sécurité sociale. Une « mutuelle étudiante » et la Sécurité sociale étudiante sont donc deux choses identiques. C’est juste une question de formulation.

Par exemple, lorsque que vous consultez votre médecin généraliste, vous payez 23 euros. Dans ces 23 euros, seuls 15,10 euros vous sont remboursés par la Sécurité sociale. Le reste demeure à votre charge, c’est ce que l’on appelle le ticket modérateur. Vous devez régler de votre poche 7,90 euros (dont un euro de franchise non remboursable). Si vous ne possédez pas de complémentaire santé, communément appelée « mutuelle santé », cette somme restera à votre charge. Tout simplement, une mutuelle santé complète les remboursements des soins effectués par la Sécurité sociale.

C’est pourquoi, il ne faut pas s’y tromper. Si vous souhaitez être remboursé à 100%, il vous faudra souscrire une complémentaire santé en plus de votre « mutuelle étudiante »… qui n’en est pas une. Tournez-vous en premier lieu vers vos parents : généralement, leur mutuelle vous couvre déjà. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez souscrire une complémentaire santé auprès de l’organisme de Sécurité sociale étudiante que vous aurez choisi ou auprès d’un tout autre distributeur.

*MEP, MGEL, SMEBA, SMENO, SMECO, SMEREB, SMERRA, VITTAVI, MUTUELLE-SEM, SMEREP, SMERAG

Le cas particulier de la LMDE

Vous avez peut être entendu parler des difficultés rencontrées par la Mutuelle des étudiants ou LMDE cette année. En résumé, à compter de la rentrée 2015, l’Assurance maladie gère le régime obligatoire, à savoir la partie Sécurité sociale (remboursement des soins, délivrance de la carte Vitale…). De son côté, la LMDE conserve l’affiliation des étudiants lors de l’inscription dans l’université. Vous pouvez donc choisir la LMDE comme Sécurité sociale étudiante sans aucune crainte.


Tout Sur L Assurance

Quelle assurance pour un covoiturage ?

Faire du covoiturage implique d’être assuré comme pour n’importe quel trajet en voiture. Les clés pour partir sur la route des vacances l’esprit libre ou simplement au travail.

site covoiturage blablacar

Partir à deux, c’est mieux. Surtout si cela peut réduire les frais. Si le covoiturage séduit de plus en plus de Français pour se rendre en vacances mais aussi au travail, cela ne les exempte pas d’assurance. Quelles sont les précautions à prendre avant d’entreprendre un trajet en covoiturage ? Le point pour rouler en toute tranquillité.

Prévenir son assureur

Votre collègue habite juste à côté et c’est plus simple de ne prendre qu’une seule voiture pour se rendre au travail ? Vous partez en vacances mais l’essence, c’est cher, alors pourquoi ne pas partager les frais à plusieurs ? Peu importe le type de covoiturage, il faut que vous soyez assuré.

Premier réflexe à avoir : contacter son assureur. Car même si vous êtes couvert, mieux vaut vérifier. « Il est préférable que vous vous renseigniez afin de connaître les modalités d’application des garanties lors du covoiturage. Certains contrats peuvent en effet contenir des clauses restrictives », indique le site de covoiturage Bla Bla Car. Le conducteur doit par exemple s’assurer que l’usage déclaré de son véhicule prend bien en compte le trajet du domicile au lieu de travail.

Dans tous les cas, le conducteur est obligé de souscrire un contrat d’assurance auto, qui inclut généralement une responsabilité civile. Cette garantie vous couvrira vous et les personnes que vous aurez prises en covoiturage. Mais là encore, mieux vaut prévenir votre assureur, pour être sûr d’être correctement couvert en cas de pépin. Certains peuvent en effet dénoncer le contrat en cas d’accident s’ils n’ont pas été informés au préalable.

 

Attention à la clause de conduite exclusive

Si vous comptez passer le volant à l’un des passagers, vous devez vous assurer que votre contrat ne comporte pas une clause de conduite exclusive. « Celle-ci peut prévoir que certaines garanties du contrat ne sont accordées que si le véhicule est conduit exclusivement par le conducteur nommément désigné », explique la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). Toutefois, il faut savoir que même si le contrat souscrit inclut le prêt de volant, si le conducteur occasionnel provoque un accident, c’est l’assuré qui sera pénalisé d’un malus. Si le conducteur est novice, c’est-à-dire s’il est titulaire du permis de conduire depuis moins de 3 ans, « le contrat d’assurance peut notamment prévoir l’application d’une franchise plus élevée, qui resterait à la charge du souscripteur en cas d’accident », précise la FFSA. « Si vous conduisez un véhicule de fonction, il est possible que vous ne soyez pas autorisé à prendre des passagers », ajoute Bla Bla Car. Afin de savoir si c’est le cas dans votre contrat, mieux vaut encore une fois appeler votre assureur.

Enfin, en tant que passager, « il faut toujours vérifier que le conducteur est bien en possession du permis de conduire et contrôler la validité du certificat d’assurance sur le pare-brise avant de monter dans le véhicule », conseille le site de covoiturage.

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