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L’appli Wecover, l’assurance auto collaborative pour faire baisser les prix

La start-up Wecover a l’ambition de mettre sur pied la première assurance auto collaborative. Dans un groupe restreint, chaque conducteur met au pot et constitue l’assurance de la communauté. A la fin de l’année, la somme est redistribuée aux membres. Explications.

L'application Wecover, coach de conduite personnalisé, a pour but de créer la première assurance auto collaborative.

 

En vacances ou même dans la vie quotidienne, un pot commun pour les achats est une pratique courante. Une jeune start-up, Wecover, souhaite adapter ce principe en créant la première assurance auto collaborative.

Le principe ? Réunir un nombre limité de très bons automobilistes à la conduite irréprochable qui rempliront un pot commun avec leurs cotisations. Celui-ci représentera le montant total de l’assurance pour la communauté. « Faire évoluer les conducteurs dans un groupe restreint accentue leur responsabilisation. Ils ont tout intérêt à être prudents », observe Adrien de Casabianca, chargé de communication à Wecover. L’objectif final étant de faire baisser le coût de son assurance auto. C’est là tout l’intérêt de cette assurance collaborative : en cas de bonne conduite, une partie des cotisations sera automatiquement reversée de manière égale entre les membres du groupe. « 50% des cotisations iront à l’assureur et 50% pourront être redistribués en fin d’année », ajoute Adrien de Casabianca.

Le concept n’est pas sans rappeler le Pay how drive, ou « Payer selon votre conduite ». Mais la start-up s’en défend : « La démarche n’est pas individualisée : si un conducteur du groupe subit un sinistre, la somme sera déduite du pot. Mais à la fin de l’année, la somme restante sera répartie entre la totalité des membres. La responsabilité est diluée dans le groupe. »

Repérer les bons conducteurs

Encore faut-il identifier les bons conducteurs. La jeune entreprise a tout prévu : celle-ci a décidé de mettre au point une application, « Wecover by GECO », qui consiste en un coach de conduite personnel. « Créée il y a deux ans, elle a entièrement été revue et enrichie dans la perspective d’adhérer au futur produit d’assurance », avance Adrien de Casabianca. Téléchargeable sur Android et Iphone, elle analyse la façon de conduire au quotidien grâce aux capteurs du smartphone : variations de vitesse, accélérations, décélérations, freinages et coups de volants. « Après chaque trajet, Wecover by GECO communique un score de conduite et de nombreux conseils personnalisés pour s’améliorer, et ainsi réduire son risque de sinistre », explique la start-up. Autre fonctionnalité : des astuces pour baisser sa consommation de carburant. « Par exemple, réduire sa vitesse pour au final ne perdre que quelques minutes sur son trajet », explique Adrien de Casabianca. Lors de la première utilisation, vous devez paramétrer les caractéristiques de votre véhicule (citadine, 4×4, etc. puis le modèle) et adhérer à un groupe (jeune conducteur, citadin, grand rouleur…). Ne reste plus qu’à l’activer et à prendre le volant.

Pour accélérer les bons comportements sur les routes, l’utilisateur pourra au jour le jour consulter son historique et son classement par rapport aux autres automobilistes de son groupe. A partir des différentes notations des membres d’un même groupe, l’application vous informe sur l’économie d’assurance générée par la conduite vertueuse de tous.

Les contours de l’assurance collaborative

Pour l’instant, Wecover recense ce qu’elle nomme elle-même « les super-conducteurs » pour créer ses « groupes communautaires restreints ». « Entre 20 et 100 personnes », précise la start-up. L’assurance devrait être proposée « d’ici l’été ou juste après ». Si l’assureur partenaire n’a pas encore été arrêté, plusieurs éléments sont déjà actés : « La cotisation annuelle se montera entre 500 et 600 euros par an », indique Adrien de Casabianca.

Plusieurs offres d’assurance devraient être proposées : basique pour les petits conducteurs qui parcourent peu de kilomètres, plus étoffée (tous risques) pour ceux qui avalent plus de 5.000 kilomètres par an, etc. « Les garanties seront équivalentes aux offres existantes. Chaque conducteur pourra opter pour le contrat qu’il préfère et mettre au pot sa cotisation », assure le chargé de communication de l’entreprise. L’affectation à une communauté ne sera pas du ressort du conducteur mais relèvera de plusieurs paramètres : son profil sociologique (ville, âge, profession…), son type de conduite (fréquence, trajets…) et l’offre d’assurance choisie. « Le but est de créer une communauté qui se ressemble. L’expérience à l’étranger a montré qu’il n’est pas bon que des proches soient dans le même groupe », résume Adrien de Casabianca. A terme, l’idée est de faire en sorte que les membres d’un même groupe échangent entre eux, se conseillent.

Pas de panique, le risque zéro n’existant pas, la start-up a d’ores et déjà promis que le niveau de garanties resterait maximal et que les cotisations n’augmenteraient pas en cas d’accident.

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Les syndicats de médecins généralistes pour un prix de la consultation à 25 euros

Plusieurs syndicats de médecins généralistes appellent les praticiens à augmenter le tarif de leurs consultations à 25 euros au lieu de 23 euros dans le but de protester contre la stagnation de leurs revenus. L’objectif à terme est de négocier un nouveau tarif de base à 30 euros lors de la prochaine convention médicale en février 2016.

Les syndicats de médecins généralistes appellent les professionnels à augmenter le tarif de leur consultation à 25 euros.

 

Les médecins généralistes ont peut-être perdu la bataille du tiers-payant mais pas la guerre. Loin de déposer les armes, deux des principaux syndicats de médecins généralistes appellent aujourd’hui leurs confrères à augmenter le tarif de leurs consultations.

Concrètement, l’Unof-CSMF et MG France* appellent l’ensemble des médecins généralistes conventionnés secteur 1 à « augmenter unilatéralement le tarif de leur consultation à 25 euros avec la possibilité de prendre un DE (dépassement exceptionnel pour exigences particulières, Ndrl) plus élevé en fonction du contenu de leur consultation », ont-ils indiqué dans un communiqué commun diffusé le 4 janvier 2016. Soit un surcoût de plusieurs euros pour les patients. Pour le président de la CSMF, Jean-Paul Ortiz, qui s’exprimait le 5 janvier au micro de France Info, cette hausse ne devrait pas impacter au final les assurés. « Très souvent, les mutuelles vont rembourser le dépassement de quelques euros », nuance-t-il. Le médecin affirme par ailleurs qu’aucun surplus ne sera demandé aux patients modestes.

Un alignement des tarifs sur les spécialistes

Cette revendication ne date pas d’hier. Cela fait plusieurs mois déjà que les médecins généralistes se battent pour obtenir une revalorisation du montant de la consultation. Actuellement fixée à 23 euros, l’Assurance maladie rembourse l’assuré à partir de cette base tarifaire. « Insuffisant », « injuste » déplorent les professionnels vis-à-vis de leurs confrères spécialistes. « Il faut mettre un terme à la discrimination dont sont victimes les médecins généralistes en cotant leurs consultations de base 25 euros comme toutes les autres spécialités médicales », revendique le syndicat MG France. Les professionnels mettent notamment en avant les consultations qui demandent davantage de temps comme cela est souvent le cas avec les personnes âgées, de plus en plus nombreuses. Alors même que « la dernière augmentation de la valeur de la consultation remonte au 6 janvier 2011 », selon MG France.

Objectif à terme d’une consultation à 30 euros

Si les généralistes décident de remettre à exécution cette augmentation tarifaire aujourd’hui après une première tentative moins retentissante en mars dernier, ce n’est pas un hasard. A la mi-février, les syndicats et l’Assurance maladie débuteront les discussions autour de la nouvelle convention médicale qui fixe notamment pour les 5 années à venir (2017-2021) les honoraires des généralistes. Or les syndicats de médecins généralistes réclament à terme « une revalorisation des tarifs de la consultation de base à 30 euros pour l’ensemble des spécialités médicales. C’est l’objectif de la prochaine convention », estime l’Unof-CSMF.

Une hausse pas du goût de l’Assurance maladie

Théoriquement, les praticiens sont en droit d’opérer une augmentation en cas de « circonstances exceptionnelles de temps ou de lieu dues à une exigence particulière du malade non liée à un motif médical », selon la convention médicale en vigueur. Mais cette opération est loin d’être du goût de l’Assurance maladie qui rappelle à l’AFP que « parler d’une stagnation des revenus est inexact et trompeur ».

Suite à une enquête menée auprès des médecins généralistes en décembre 2015 par plusieurs syndicats, la majorité des professionnels (80%) veulent augmenter le tarif de la consultation à 25 euros.

*Union nationale des omnipraticiens français (Unof) – la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le syndicat de médecins généralistes (MG France)

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Assurance : la qualité des soins optiques approuvée, leur prix dénoncé

Selon un sondage Harris Interactive mené pour la Mutualité française, les Français sont majoritairement satisfaits de la qualité des soins et des équipements optiques. Ils sont toutefois plus critiques envers leur coût jugé trop élevé ainsi que le manque d’information délivrée.

Si les Français sont satisfaits de la qualité des soins optiques, ils sont plus critiques envers leur coût, jugé trop élevé.

 

Les lunettes, toujours trop chères ? Un tiers des Français a déjà renoncé à des soins ou à des équipements optiques, selon un sondage mené par Harris Interactive* pour la Mutualité française diffusé le 15 décembre 2015. Parallèlement, quatre assurés sur dix estiment qu’il est difficile d’accéder aux équipements optiques.

Comme frein à l’accès aux soins optiques, les sondés évoquent principalement des motifs financiers, comme le coût (22%) et le taux de remboursement des lunettes et lentilles insuffisant (21%) ainsi que des délais d’attente trop longs chez les ophtalmologues (22%). A l’inverse, ils restent positifs sur la qualité des équipements (79%) et des soins prodigués, que ce soit la détection de troubles visuels (66%) ou de pathologies oculaires (54%). C’est donc bien le coût de ces soins qui est pointé du doigt par les assurés et non leur qualité.

« Pour les professionnels rencontrés, il s’agit moins d’un problème d’accessibilité, notamment financière, que d’information sur l’existant », explique l’étude. Les patients rejoignent l’avis des professionnels sur ce dernier point. En effet, les Français ont le sentiment de ne pas recevoir assez d’information sur la santé visuelle (59%). Cette lacune se ressent dans la manière dont est appréhendée ce domaine de soins. Alors même que les professionnels soulignent « l’importance de la prévention et de la détection des troubles et pathologie oculaires », la santé visuelle est pourtant davantage traitée de manière curative que préventive. Afin de l’améliorer, les sondés placent d’abord leur confiance dans les ophtalmologues (83%) et les opticiens (64%) puis dans une moindre mesure, les complémentaires santé (53%).

Les réseaux oui, mais pas au détriment de la qualité

Selon la quasi-totalité des interrogés (90%), les réseaux d’opticiens représentent une « bonne chose », ces derniers facilitant l’accès de tous aux équipements optiques et à terme pouvant conduire à une baisse des coûts. Toutefois, des craintes sont émises sur une restriction du libre choix des patients et une éventuelle baisse de la qualité des soins. Parallèlement, la délégation de tâches entre divers professionnels est perçue comme un moyen de réduire le temps d’attente (84%) voire le coût des soins (59%), mais encore une fois l’argument « qualité » est brandi, les interrogés craignant qu’elle ne diminue avec la multiplication des acteurs. Le panel est scindé sur la question : une moitié préfère attendre plus longtemps pour n’avoir affaire qu’à un seul ophtalmologue, quand l’autre est prête à laisser plusieurs professionnels effectuer les examens.

*Sondage mené par Internet du 26 au 29 octobre 2015 auprès de 1.500 personnes âgées de 18 ans et plus (professionnels et grand public), selon la méthode des quotas.

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