peut

Cumuler les assurances peut couter très cher

Calcule des contratsSi l’on demande à un particulier combien il paie chaque année pour ses contrats d’assurance, il ne saura pas répondre précisément. Prenons comme exemple une mère de famille qui fait le point sur ses contrats d’assurance. Sur l’année elle constate 820€ pour l’assurance auto, 262€ pour l’assurance habitation, 20€ pour l’assurance scolaire, 427€ pour le scooter, et 503€ d’assurance santé pour elle et son époux. Elle se retrouve alors à 2635€ annuel pour l’ensemble des assurances. On prend alors conscience du poids financier d’un contrat d’assurance.

En moyenne une famille avec deux enfants souscrit des contrats pour la maison, la santé et deux voitures, soit 2860€ par an. Ce qui représente près de 10% des revenus des ménages. Ces coûts sont dénoncés par des associations de consommateurs, qui ont constaté par exemple que l’habitation et la complémentaire santé ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation !

portable casseUne autre raison est que très souvent les particuliers multiplient les garanties (assurance santé animaux, fuites d’eau, ou encore mobile), et l’on est souvent déçu. Notamment pour l’assurance mobile, très souvent des consommateurs sont surpris des conséquences lorsqu’ils cassent leur portable en le laissant tomber. Pour la plupart des assureurs, il est impossible d’obtenir le moindre remboursement pour la raison que seule la casse provoquée par un tier est prise en charge, une condition rédigée dans le contrat, mais comme beaucoup on ne lit pas lors de la signature. Le consommateur se considère alors comme victime d’une arnaque, surtout lorsque la facture finale tient compte du prix de l’assurance versée et du coût du nouveau portable !

Pour ce type d’assurance, les litiges sont en forte augmentation. Le magazine « Que choisir » recommande d’étudier la concurrence et ne ne pas signer tout de suite sur place, car très souvent une petite assurance peut être souscrite 10 ou 15 jours après l’achat de l’objet, donc ce n’est pas la peine de se précipiter.

Autre conseil, attention à ne pas payer deux fois pour la même garantie. Par exemple la multirisque habitation couvre souvent l’assurance scolaire. Faire le ménage de ses contrats peut réserver de bonnes surprises.

Assurance – Guide et devis en ligne

Un propriétaire peut souscrire une assurance pour le compte du locataire

A défaut d’une assurance souscrite par le locataire pour le logement qu’il occupe, un propriétaire est en droit de prendre un contrat à sa place. La prime, alors à la charge du locataire, est prélevée en même temps que le loyer chaque mois. Son montant peut être majoré de 10% par le bailleur.

Un propriétaire peut souscrire une assurance locative pour le compte de son locataire.

 

Souscrire une assurance est obligatoire dans le cadre d’une location vide. En effet, la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs dispose que « le locataire est obligé de s’assurer contre les risques dont il doit répondre en sa qualité de locataire et d’en justifier lors de la remise des clés puis, chaque année, à la demande du bailleur ».

Afin de donner un filet de sécurité supplémentaire au propriétaire, la loi Alur pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, autorise le bailleur à souscrire lui-même une assurance pour le compte de son locataire. Toutefois, cette possibilité n’est permise qu’« à défaut de la remise de l’attestation d’assurance et après un délai d’un mois à compter d’une mise en demeure non suivie d’effet ». Celle-ci doit informer le locataire des intentions du propriétaire et « vaut renoncement à la mise en œuvre de la clause prévoyant, le cas échéant, la résiliation de plein droit du contrat de location pour défaut d’assurance du locataire ».

Majoration de 10% autorisée

Point non négligeable, l’assurance est « récupérable auprès du locataire par douzième à chaque paiement du loyer ». Autrement dit, si l’occupant du logement a failli à son obligation et que le bailleur décide de prendre une assurance à sa place, il devra rembourser le montant de la prime au propriétaire. Le montant de l’assurance prélevé chaque mois devra figurer sur l’avis d’échéance du contrat et sur la quittance de loyer. De son côté, le propriétaire est en droit « de majorer le montant total de la prime d’assurance annuelle et ainsi d’indemniser les démarches entreprises à son profit », est-indiqué dans un décret publié au Journal Officiel le 31 mars 2016. Cette majoration est limitée à 10% du montant total de la prime.

Par ailleurs, le bailleur doit se limiter à la couverture de la responsabilité locative, couvrant les dommages éventuels causés par l’occupant des lieux, à savoir les dégâts des eaux, incendies et explosions. Une copie du contrat d’assurance doit être remise au locataire.

Enfin, le locataire peut finalement décider de prendre une assurance. Il devra remettre une attestation à son bailleur, qui résiliera le contrat qu’il avait souscrit « dans le délai le plus bref permis par la législation en vigueur ». En attendant, la prime reste à la charge du locataire.

A lire également :
Location courte : le propriétaire doit toujours informer son assureur


Tout Sur L Assurance

Assurance : le souscripteur peut résilier un contrat sans prévenir les assurés

Si le souscripteur d’un contrat d’assurance décide de le résilier, l’assureur n’est pas tenu par loi d’en informer les éventuels bénéficiaires, a rappelé la Cour de cassation. C’est aux assurés de vérifier régulièrement s’ils sont toujours couverts.

Le souscripteur peut résilier un contrat sans prévenir les assurés.

 

En cas de résiliation d’un contrat d’assurance par le souscripteur, les personnes qui étaient couvertes doivent vérifier elles-mêmes si elles sont toujours assurées. La Cour de cassation a rappelé dans un arrêt rendu le 10 septembre 2015 que ce n’est pas à l’assureur de les en informer.

Dans l’affaire jugée, une épouse souscrit une assurance automobile pour un véhicule conduit par son mari. Toutefois, ce dernier est désigné second conducteur. Le couple divorce et l’ex-épouse décide de résilier le contrat.

Quelques semaines plus tard, l’ex-mari est impliqué dans un accident dans lequel un tiers est blessé. Problème : comme le contrat a été résilié, ce dernier n’est pas couvert pour les dommages causés.

>> Pour aller plus loin : Les défauts d’assurance auto bientôt débusqués par les radars ?

 

L’ex-époux décide alors de poursuivre la compagnie d’assurance au motif que « compte tenu du caractère obligatoire que revêt l’assurance des véhicules automobiles, lorsque plusieurs conducteurs sont déclarés au contrat sans avoir pour autant la qualité de souscripteur, l’assureur est tenu de faire en sorte que tous ces conducteurs, qui ont la qualité d’assurés, soient informés de la résiliation ». Il fait ainsi valoir que la compagnie était au courant de son divorce et de sa qualité de conducteur habituel du véhicule et que par ailleurs, c’est lui qui possédait la carte grise et payait tous les mois les cotisations.

La cour d’appel puis la Cour de cassation ont rejeté tour à tour cette demande. En effet, les juges des deux juridictions ont estimé que l’assureur n’est tenu en aucun cas par « une obligation légale ou contractuelle » d’informer les assurés figurant sur un contrat que le souscripteur a procédé à sa résiliation. Ainsi, c’est aux personnes également couvertes par le contrat de vérifier elles-mêmes si elles profitent toujours des garanties.

Par conséquent, le malheureux conducteur a été condamné à verser 3.000 euros à la compagnie d’assurance.


Tout Sur L Assurance

Patrick Bézier (Audiens) : “On peut craindre l’irruption demain d’une plate-forme type Uber de la santé”

Patrick Bézier, directeur général d’Audiens, réaffirme plus que jamais le caractère professionnel du groupe de protection sociale de la culture, de la communication et des médias, en apportant des réponses aux évolutions sociales et économiques d’un secteur en pointe sur la transformation digitale. Découvrez notre diaporama, issu de l’interview à retrouver dans l’Argus du 10 juillet […] Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les enseignements que l’on peut tirer des palmares des contrats vie en euros

La saison des palmares des contrats d’assurance est sur le point de toucher a sa fin et les journaux financiers ont attribues ou sont sur le point d’attribuer les distinctions decernes traditionnellement par des jurys aux contrats juges les plus form
RiskAssur, le magazine des Risques et des Assurances