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AIG : une perte de 6,7 Mds$ au 4ème trimestre 2017

L’assureur américain a été pénalisé par la nouvelle réforme fiscale de Donald Trump ainsi que les feux de forêt en Californie.  Lire l’article
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Réassurance : Munich Re en perte de vitesse au troisième trimestre

Le numéro deux mondial de la réassurance a vu son bénéfice net fondre de 28,7% au cours du troisième trimestre de l’exercice 2015 à 525 M€ sous l’effet de la dépréciation de lignes de son portefeuille d’investissement. S’ajoutent les performances décevantes de sa filiale d’assurance directe Ergo.  Lire l’article
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Résultats semestriels 2015 : Coface va devoir absorber la perte de l’activité garantie publique à l’export

L’assureur crédit Coface annonce un profit de 66 M€ pour le premier semestre 2014 et un chiffre d’affaires en hausse de 5,1%. L’assureur crédit en profite également pour dresser le constat d’une hausse de la sinistralité dans certains pays émergents, et pour annoncer la signature d’un accord de principe avec l’Etat français sur le transfert à BPI France de la gestion des procédures de garanties publiques à l’export en France.  Lire l’article
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Dépendance : comment s’assurer contre la perte d’autonomie

Pour parer au risque de perte d’autonomie, des contrats d’assurance dépendance peuvent être souscrits par n’importe quel particulier. Garanties offertes, coût, évaluation de la dépendance… Toutsurmesfinances.com vous explique tout.

Pour se prémunir de la perte d'autonomie, tout particulier peut souscrire une assurance dépendance

 

 

Fin 2014, 7,3 millions d’assurés étaient couverts contre le risque de dépendance, selon les chiffres de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) dévoilés le 24 juin 2015. Si les Français commencent timidement à s’assurer contre la perte d’autonomie, les entreprises s’y mettent également. Tour d’horizon de ces assurances pour mieux comprendre les garanties offertes et dans quelles conditions.

Quand devient-on dépendant ?

Une personne est considérée comme dépendante lorsqu’elle ne parvient plus à réaliser certains actes de la vie quotidienne seule, comme manger, se laver, se déplacer ou encore s’habiller. Pour constater la dépendance, la majorité des assureurs se basent sur une grille propre et sur les mêmes critères (grille AGGIR) que ceux de l’aide personnalisée d’autonomie (APA) versée par les conseils départementaux.

Qui peut souscrire ?

N’importe quel particulier. Toutefois, les assureurs refusent généralement de couvrir les personnes âgées de 75 ans et plus. Un particulier peut souscrire un contrat individuel tandis que l’entreprise peut assurer son salarié avec un contrat collectif obligatoire.

A noter : L’assurance dépendance est cumulable avec l’APA.

 

Contrats individuels

Contrat de prévoyance

La dépendance constitue la garantie principale de ces contrats. « Si l’assuré devient dépendant, il perçoit la prestation prévue, soit sous forme de rente mensuelle, soit sous forme de capital », indique la FFSA. Si la perte d’autonomie ne survient pas jusqu’au décès, aucune prestation ne sera versée.

A noter : quel que soit le contrat (collectif ou individuel), ce n’est pas de l’épargne. L’assureur ne débloquera les sommes qu’en cas de perte d’autonomie. Les ayants droits ne peuvent pas récupérer les cotisations versées.

 

Assurance vie avec option dépendance

Il existe également une option dépendance dans les contrats d’assurance vie dont la garantie principale est l’épargne retraite ou le décès. Dans le premier cas, la rente sera immédiatement versée. Dans le second, un pourcentage du capital sera transformé en rente pour subvenir aux dépenses de dépendance du souscripteur. Ce pourcentage varie selon les contrats.

Quelles sont les garanties ?

Une assurance dépendance couvre soit la perte d’autonomie totale, soit la dépendance totale et partielle. En fonction du niveau de dépendance constaté (totale, lourde ou partielle), les garanties diffèrent. Ainsi, si l’assureur reconnaît la perte totale ou lourde d’autonomie, le souscripteur profitera d’une rente à hauteur de 100% du montant inscrit dans le contrat. « La dépendance est généralement définie comme l’impossibilité d’accomplir sans aide extérieure au moins trois des quatre actes ordinaires de la vie quotidienne : s’alimenter, se laver, se déplacer, s’habiller », précise la FFSA.

Selon l’assureur, les critères de la perte d’autonomie partielle varient. Cela peut être le fait d’avoir besoin d’aide plusieurs fois par jour pour son autonomie corporelle (préparation de repas, toilette…). Le montant de la rente attribuée correspond à un pourcentage de celle prévue en cas de dépendance totale, généralement à hauteur de 50%. « Certains contrats prévoient […] le versement d’un capital « équipement » ou « premiers frais » », souligne la FFSA.

Les points à vérifier avant de souscrire

Attention aux délais de carence et à la franchise. En effet, à compter de la souscription, une période d’un à trois ans est établie par les assureurs durant laquelle aucune prestation n’est attribuée. Si la dépendance survient à ce moment précis, le contrat sera clôturé et les cotisations remboursées. Ce délai ne court pas si la perte d’autonomie est liée à un accident. Un délai de franchise de 90 jours peut être appliqué à compter de l’entrée en dépendance durant lequel aucune rente ne sera versée. Soyez également vigilant sur les conditions d’attribution de la rente, sur son montant au vu des cotisations et sur les exclusions, comme le remboursement des cotisations en cas de clôture.

Contrats collectifs

Souscrite par l’entreprise, l’assurance obligatoire prend la forme d’un compte « points dépendance » ou d’une rente viagère. La couverture est la même pour l’ensemble des salariés, ce qui signifie que l’état de santé et l’âge ne sont pas pris en compte. Avant de souscrire un contrat individuel, renseignez-vous auprès de votre employeur pour savoir si vous n’êtes pas déjà couvert.

A noter : Aucune prestation ne sera versée si la perte d’autonomie intervient à la retraite.

 

Combien ça coûte

L’âge de l’assuré au moment de la souscription est déterminant. Plus le contrat est ouvert tôt, plus les cotisations seront moindres. Il est possible de souscrire un contrat dès l’âge de 40 ans. Comme toute assurance, l’état de santé sera également pris en compte. Selon les chiffres 2014 de la FFSA, la cotisation annuelle s’élevait à 407 euros en moyenne pour les contrats individuels et à 64 euros pour les collectifs.

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Assurance aviation : Un risque de perte élevé malgré une fréquence en baisse (infographies)

avion-aeroport-aviationAssurance aviation : Un risque de perte élevé malgré une fréquence en baisse (infographies)

Avec deux décès pour un million de passagers, le transport aérien fait partie des moyens les plus sûrs pour se déplacer. Mais pour le secteur de l’assurance, le risque continue de croître.

En 2013, le nombre de victimes d’accidents d’avion a baissé par rapport à 2012. Il a même atteint son niveau le plus bas depuis 1950. Mais parallèlement, le nombre d’accidents a légèrement crû, passant de 23 en 2012 à 29 l’année dernière selon les chiffres de l’Aviation Safety Network.

Ces statistiques font ressortir qu’une personne a plus de chance de mourir frappée par la foudre (1 sur 10,5 millions) que de périr en avion (1 sur 29 millions). Il est également important de noter que les accidents d’avion ne font pas tous de victime, loin de là.

Les différentes enquêtes menées sur les accidents survenus dans l’aviation civile montrent que dans 70% des cas, ils résultent d’une erreur humaine. Un chiffre que l’on retrouve en 2013 si l’on se penche sur les moments où ont eu lieu les accidents.

Mais cette baisse de la fréquence n’a que peu d’incidence sur l’exposition des assureurs sur ce secteur. Elle va même croissante et pourrait atteindre, voire dépasser les 1.000Mds de dollars (809M d’euros).

En cause, la valeur des appareils qui ne cesse de grimper en raison des matériaux utilisés, des technologies incorporées, mais également du nombre de passagers qui pourrait atteindre 16 milliards en 2050. “La nette amélioration des mesures de sécurité dans l’aviation peut contribuer à réduire le nombre de catastrophes à long terme, mais les avancées technologiques présentent aussi des inconvénients à l’heure où le coût des demandes d’indemnisation dans le domaine de l’aviation augmente, notamment à cause de l’utilisation de nouveaux matériaux, mais aussi d’une réglementation toujours plus exigeante et d’une multiplication des litiges en responsabilité civile”, explique-t-on chez Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS).

En plus du risque d’accidents ou d’incidents, des risques de pertes d’exploitation, les assureurs devront faire face à de nouveaux risques à l’avenir. Les cyber-attaques et le cyber-terrorisme pourraient devenir de plus en plus prégnants dans un secteur où tout dépend de l’informatique. Parmi les risques émergents, AGCS identifie également la pénurie de pilotes et “la multiplication des drones à des fins commerciales” qui augmenterait considérablement le trafic aérien.


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