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Données personnelles: la Cnil met fin à sa procédure contre Malakoff-Médéric et Humanis

L’Autorité de protection des données personnelles, la Cnil, a annoncé jeudi qu’elle avait mis fin à la procédure lancée à l’encontre des groupes de protection sociale Malakoff Médéric et Humanis.

La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) avait mis en demeure en octobre dernier cinq sociétés des deux groupes pour avoir utilisé à tort des données personnelles. “Les sociétés s’étant depuis mises en conformité, les procédures de mise en
demeure ont été closes“, explique la Cnil dans un communiqué.

Humanis et Malakoff-Médéric ont accès à des données personnelles détenues par l’Agirc et l’Arrco pour recouvrer les cotisations et payer les allocations retraite.

Or, lors de contrôle dans les locaux des groupes, la Cnil avait constaté qu’ils utilisaient ces données personnelles ” à des fins de prospection commerciale “.

Cet usage a concerné plusieurs centaines de milliers de personnes “, selon la Cnil.

Les sociétés ont depuis “modifié leur système informatique afin que les données en lien avec la retraite ne soient plus connues ni utilisées par les services en charge de l’assurance“.

Elles ont également “supprimé l’intégralité des données illégalement acquises par ce biais“, a souligné la Commission. Après de “nombreux échanges” avec les groupes concernés, la Cnil a pu constater lors d’un nouveau contrôle que le manquement avait cessé.

Lire la suite ici : Données personnelles: la Cnil met fin à sa procédure contre Malakoff-Médéric et Humanis (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Les Français prêts… à garder leurs données personnelles

La troisième édition de l’Observatoire de l’innovation L’Argus-Kurt Salmon-Opinion Way est l’occasion d’interroger les Français sur les objets connectés et l’usage que pourraient en faire les assureurs. L’enthousiasme domine… sauf lorsqu’il s’agit de communiquer ses données personnelles.

En 2013, la deuxième édition de l’Observatoire (1) avait démontré un réel intérêt des Français pour l’innovation, y compris dans le secteur de l’assurance. Cette troisième édition surfe sur un thème d’actualité : les objets connectés. Impossible de passer au travers tant les médias relaient allègrement les lancements de chaque nouveau capteur qui, niché dans les objets du quotidien, les transforment en stars des nouvelles technologies. Ainsi, les montres, tee-shirts, miroirs, pèse-personnes et autres frigos se parent d’un pouvoir nouveau lorsqu’ils s’emparent de nos comportements pour les transformer en données…, données qui pourraient bien valoir de l’or. Seulement voilà, si l’engouement pour ces objets connectés est confirmé par les 36% de Français qui déclarent en posséder déjà et le tiers qui a bien l’intention d’en acheter dans les prochains mois, seuls 5% des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs, qu’il s’agisse de la police, du médecin, de l’opérateur de téléphonie ou encore de la marque de leur véhicule.

Certes, ce chiffre monte à 75% s’il s’agit de les transmettre à un seul de tous ces acteurs, mais tombe à 38% concernant les assureurs, et à seulement 11% pour ceux de nos compatriotes qui se déclarent « tout à fait prêts ». Or, selon Philippe Le Magueresse, le directeur général adjoint d’Opinion Way, l’expérience prouve que seuls les « tout à fait prêts » n’hésiteront pas à passer à l’acte, contrairement à ceux qui, « prêts », prendront encore le temps de la réflexion. Il précise, par ailleurs, que « l’adoption de nouveaux usages par les clients repose sur des bénéfices clairement perçus, comme la simplification, l’optimisation du rapport qualité-prix ou encore l’autonomisation de l’individu ».

Reste la question de l’exploitation des données personnelles, qui ne convainc encore que partiellement, même lorsqu’elle est assortie d’un avantage tangible pour le consommateur-assuré.

1. Numéro 7341 du 13 décembre 2013.

Les oBJeTs CoNNeCTÉs soNT BieN CoNNUs

Pourriez-vous citer des exemples d’objets connectés ?

Plus de 8 Français sur 10 connaissent le terme « objet connecté ». une belle notoriété qui révèle également une réelle compréhension de ce que sont ces objets et une bonne visibilité de leur diversité (voir ci-contre) qui se traduit par une forte intention de s’équiper (voir ci-dessous). opinion Way a demandé aux Français quels adjectifs convenaient le mieux à ces objets. Il en ressort que 29% les jugent pratiques, 14% révolutionnaires et 14% les estiment intrusifs. seuls 5% les qualifient de fascinants et 4% d’indispensables.  

Avez-vous un objet connecté et avez-vous l’intention d’en acquérir un dans les prochains mois ?

UNe CoNFiaNCe LimiTÉe daNs Les assUreUrs

Seriez-vous prêt(e) à ce que vos données personnelles soient collectées et communiquées par des objets connectés aux organismes suivants ?

Seriez-vous prêt(e) à les communiquer par des objets connectés à votre assureur ?

Seuls 5 % des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs de tous les secteurs, 25% affirmant l’inverse. les trois quarts de nos concitoyens se déclarent donc prêts à communiquer avec au moins un acteur. sans surprise, le médecin tient la corde côté santé et la police (44%) devance le fournisseur d’alarme (35%) pour l’habitation. c’est dans des proportions moindres qu’arrivent l’opérateur Gps (28%) et le constructeur auto (24%) qui sont devancés par l’assureur (29%).

PriX eT serViCe: deUX moNNaies d’ÉCHaNGe PeU CoNVaiNCaNTes

Seriez-vous prêt(e) à souscrire à ce service, donc à fournir vos données personnelles ?

Souvent présentés comme la solution pour convaincre de l’usage des objets connectés, l’avantage prix ou le service ne semblent pourtant pas faire mouche. en effet, opinion Way a testé trois scénarios qui, finalement, ne font guère pencher la balance, puisque seuls 6% des Français communiqueraient leurs données pour bénéficier d’extensions de garanties en santé, 9% accepteraient de placer dans leur maison des capteurs fournis par leur assureur contre un tarif mrh mieux ajusté et 8% installeraient un boîtier dans leur voiture contre une tarification modulée en fonction de leur comportement au volant.

Source des Graphiques : opinion Wayobservatoire de l’innovation dans l’assurance

MÉTHODOLOGIE

Opinion Way a interviewé un échantillon de 1 014 Français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population française sur les critères d’âge, de sexe, de CSP, de régions et de catégories de communes. Ces interviews ont eu lieu entre le 17 et le 19 septembre 2014 par Internet.

 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

“Les qualités personnelles sont déterminantes pour accéder aux métiers de l’assurance”

FFSA.fr – Métiers Assurance

Assurance, accès aux informations personnelles, segmentation et régulation

FFSA.fr – CORA