Mutuelle

La mutuelle Miltis ouvre sa première agence à Lyon pour séduire les seniors

La première agence de la mutuelle Miltis est installée dans le quartier commerçant de Monplaisir, à Lyon. La première agence de la mutuelle Miltis est installée dans le quartier commerçant de Monplaisir, à Lyon.

La mutuelle Miltis étoffe sa stratégie de distribution basée essentiellement sur le web : l’organisme mutualiste lyonnais vient d’ouvrir sa première agence en métropole, dans la ville de Lyon. Une décision qui peut paraître surprenante à l’heure de la transformation digitale. « […] dans un contexte de forte mutation de marché où tous les salariés seront assurés par leur entreprise dès janvier 2016, les seniors constituent désormais la cible prioritaire sur le marché de l’assurance santé individuelle. Le choix d’une agence de proximité est donc cohérent par rapport à cette cible sensible au conseil, à la proximité, aux services, et à la qualité de la relation », justifie son directeur, Patrick Julien.

90000 personnes protégées

La mutuelle Miltis est née en 2012 de la fusion de la Mutuelle lyonnaise des travailleurs indépendants isolés, créée par l’association Alptis, et de la mutuelle martiniquaise AESM, une ancienne tontine. C’est pourquoi elle compte deux agences en Martinique. Miltis propose une offre de complémentaire santé, mais également une garantie obsèques. Revendiquant 47000 adhérents et environ 90 000 personnes protégées, la mutuelle affiche un encaissement annuel de 38,5 M€.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Complémentaire santé : Humanis et la Mutuelle Renault remportent l’appel d’offres de Renault

Humanis Prévoyance et la Mutuelle Renault, membres du groupe de protection sociale Humanis, ont remporté ensemble l’appel d’offres lancé par Renault pour couvrir les frais de santé de ses 35 000 salariés et de leurs familles en France. L’accord, signé le 11 septembre par les partenaires sociaux du constructeur automobile, devance d’un an la mise en place de l’Ani, puisqu’il prévoit la mise en place d’un contrat collectif obligatoire à compter du 1er janvier 2015.

Une des plus grosses affaires de l’année

La Mutuelle Renault, qui a rejoint le pôle mutualiste du groupe de protection sociale en 2011 (plus précisément Aprionis cette année-là, la fusion n’ayant pas encore eu lieu), est la mutuelle historique du constructeur automobile. Depuis un siècle, elle propose des complémentaires santé individuelles et facultatives à ses salariés et retraités, mais il n’y avait pas de contrat collectif obligatoire pour l’ensemble des collaborateurs du groupe.

Dans un communiqué, Humanis souligne que ce contrat couvrira au total près de 100 000 bénéficiaires, ce qui en fait l’une des plus importantes affaires nouvelles de l’année


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Le portrait : Alban Jarry, directeur du programme Solvabilité 2 à la Mutuelle Générale

Qui pourrait croire que début 2013, Alban Jarry n’était pas encore incontournable sur Solvabilité 2, et que sa présence sur les réseaux sociaux était balbutiante ? En moins de 18 mois, l’intéressé, devenu en octobre 2013 directeur du programme Solvabilité 2 à la Mutuelle Générale, a réussi le tour de force d’être de tous les réseaux, physiques et virtuels, en faisant du partage de l’information – sur les sujets réglementaires, sur l’intérêt de LinkedIn et Twitter comme «amplificateurs d’expertises» ou encore sur la bande dessinée  –  sa marque de fabrique.

Découvrez le portrait d’Alban Jarry, à retrouver dans l’Argus du 5 septembre 2014.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Rapprochement : La Mutuelle Générale choisit Malakoff Médéric

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La Mutuelle Générale rentre en négociation exclusive avec Malakoff Médéric. Ensemble, ils formeront le premier groupe d’assurances de personnes en France.

A l’issue de son Conseil d’Administration, mercredi 3 septembre, la Mutuelle Générale, 3ème mutuelle française, a finalement décidé de se rapprocher du groupe de protection sociale Malakoff Médéric. Le second candidat était Humanis.

Le mariage, longtemps discuté (voir le sujet de JT), doit être finalisé avant la fin de l’année et passera par la création d’une société de groupe d’assurance mutuelle (SGAM) où “les collèges des employeurs, des syndicats et des représentants mutualistes auront chacun un tiers des voix“, indique Guillaume Sarkozy, DG de Malakoff Médéric, cité par Les Échos.

Le rapprochement mutuelle – IP est “assez logique” et s’impose comme un modèle d’avenir, justifiait Patrick Sagon, le président de la Mutuelle Générale, à News Assurances Pro. “On considère que la famille mutualiste doit réfléchir à son avenir”, ajoutait-il.

A eux deux, la Mutuelle Générale et Malakoff Médéric formeront le premier groupe d’assurances de personnes en France avec 4,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et un important pôle santé (plus de la moitié du chiffre d’affaires) comptant 2,6 millions d’assurés.

Pour Humanis, cette décision ne va pas modifier sa stratégie paritaire et mutualiste, indique-t-il dans un communiqué. Le travail réalisé avec la Mutuelle Générale “tant au niveau de ses équipes que de ses administrateurs, a permis d’approfondir ses réflexions détaillées sur un pôle mutualiste encore plus élargi et attractif“, souligne Humanis.


News Assurances Pro

Les salariés attachés à leur mutuelle santé d’entreprise

Selon une étude menée par YouGov pour Mercer, un tiers des salariés du privé interrogés ont renoncé à se soigner faute de moyens. Mais ils demeurent attachés à leur complémentaire santé d’entreprise, préférant la contribution de leur employeur à une hausse de salaire.

assurance et gens

Les Français sont attachés à leur complémentaire santé, mais à quel prix ? Selon l’Observatoire de la Santé réalisé par YouGov pour le cabinet de conseils en ressources humaines et protection sociale Mercer publié le 28 mai 2014, 32% des salariés du privé sondés ont renoncé à des soins pour des raisons financières ces 12 derniers mois. Les salariés qui ne profitent pas d’une complémentaire santé d’entreprise (37%) sont les plus exposés. Mais même couverts par une complémentaire santé entreprise, 28% des sondés s’abstiennent de soins. Dans le détail, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à renoncer aux soins faute d’argent (37% contre 27%).

La complémentaire plutôt qu’une hausse de salaire

« Plus largement, le renoncement aux soins a de loin dépassé la question de la précarité puisque des salariés de différentes catégories socio-professionnelles ont déjà dû renoncer à des soins », précise le directeur du département Mes solutions chez Mercer, Vincent Harel. Pour preuve, 27% des cadres sont affectés.

Bien que leur budget leur fasse parfois défaut, les interrogés restent toutefois attachés à leur mutuelle santé : 57% bénéficient d’une complémentaire santé d’entreprise. Parmi les critères de choix, les garanties offertes (67%) et le montant de la cotisation (66%) demeurent primordiaux pour les assurés. Et ce malgré la décision de l’exécutif d’imposer les contributions versées par l’employeur depuis le 1er janvier 2013.

Et plus encore, à hausse de salaire équivalente, 6 Français sur 10 préfèreraient garder la contribution de leur employeur à leur mutuelle, si un tel choix se présentait à eux. Mais si leur employeur venait à baisser sa contribution, 61% des sondés choisiraient une hausse de salaire et 25% des alternatives de financement sur le long terme, à savoir une participation au programme d’épargne salariale ou un versement dans un plan de retraite.

Vers une augmentation des surcomplémentaires ?

Justement, la généralisation de la mutuelle santé entreprise à tous les salariés d’ici le 1er janvier 2016 pourrait entraîner une diminution de la participation patronale ou des garanties apportées. Face à cette mesure, les entreprises pourraient choisir le « panier de soins » (garanties minimales) prévu dans la loi. Le gouvernement a aussi mis sur la table un projet de plafonnement des remboursements des frais d’optique afin de faire jouer la concurrence et de faire baisser les prix. Ce qui n’est pas du goût de tous les interrogés : 57% estiment insuffisants les montants des remboursements optiques sur les niveaux envisagés par l’exécutif (100 euros pour une monture, de 350 à 600 euros pour les verres).

« Face au désengagement de l’Etat, les Français ne sont pas prêts à sacrifier la qualité des garanties, qui reste leur premier critère de choix, au profit du prix », explique Vincent Harel. Quitte à souscrire une surcomplémentaire adaptée à leurs besoins (frais d’optique, dentaires…) pour être correctement couverts si les remboursements de la mutuelle viendraient à diminuer, pour 40% des sondés.

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