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ANI : Groupama en ordre de marche (vidéo)

groupama-mutuelle-assurance-protection-sociale-sante-vie-retraite-societe-compagnieANI : Groupama en ordre de marche (vidéo)

Groupama s’est positionné sur le marché de l’ANI dès juillet 2013 avec un double objectif : verrouiller son portefeuille et partir à la conquête de nouveaux clients.

Le monde de l’assurance se met en ordre de bataille dans la perspective de la généralisation des complémentaires santé aux entreprises de moins de 49 salariés et dans le contexte de la censure des clauses de désignation par le Conseil constitutionnel. Le groupe Groupama compte s’appuyer sur Gan Assurances et Gan Eurocourtage, plus expérimentés en assurance collective, pour s’implanter sur ce nouveau marché.

La stratégie est double pour Groupama. En premier lieu consolider son portefeuille en proposant aux chefs d’entreprise déjà couverts chez eux en biens et en responsabilité de compléter leur couverture par une offre ANI-compatible sous forme d’un package. “Nous couvrons 1 entreprise sur 10 de moins de 20 salariés. Notre objectif est de leur apporter une solution globale comprenant biens, responsabilité, santé et prévoyance” indique Thibault Aboulker, directeur assurances collectives et développement entreprises.

Former les agents sur le terrain

“Contrairement aux grandes entreprises dans lesquelles les choix sont éclatés entre différents services – la RC et les biens au directeur financier, la santé et la prévoyance à la RH – toutes les décisions sont prises par une seule et même personne dans les PME et les TPE, à savoir le chef d’entreprise” précise Sylvain Merlus, directeur assurances collectives Gan Vie et directeur de Gan Eurocourtage.

Deuxième pan de la stratégie choisie, conquérir de nouveaux clients en s’appuyant sur son maillage territorial. Mais pour y parvenir, il faut former les agents sur le terrain. “Nous avons beaucoup d’agents dans nos réseaux, mais qui font très peu de collective, poursuit Thibault Aboulker. Nous nous appuyons donc sur l’expertise de Gan Eurocourtage et des agents vie de Gan Assurances pour former notre réseau de proximité.”

Doubler le portefeuille d’ici 3 ans

La question de la proximité est en effet centrale dans le cas de l’assurance collective des petites entreprises. “Un chef d’entreprise aura tendance à privilégier un assureur qu’il connaît, ou qui se trouve près de sa société”, anticipe Sylvain Merlus.

Avec cette stratégie à double tête, Groupama espère doubler le portefeuille d’assurance collective de ses caisses régionales d’ici trois ans, portefeuille qui représentait 140M d’euros en 2013. « Nous avons réalisé 4.000 affaires nouvelles depuis le début de l’année, et nous prévoyons d’atteindre notre rythme de croisière en 2015 » conclut Thibault Aboulker.


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Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

jumelles prevision marche horizon perspectivesNotation : Les perspectives du marché français pas si claires

Standard and Poor’s met en garde les acteurs du marché français sur les évolutions réglementaires et les stratégies alors même que les bilans se sont renforcés en 2013.

Bien sûr, il y a les taux bas. Et pourtant. “Pour nous, le secteur est solide”,estime Lotfi Elbarhdadi, directeur senior chez Standard and Poor’s Rating Services, “mais les perspectives ne sont pas très bonnes”. Chez les agences de notation, il y a perspectives et perspectives. Celles qui sont attribuées aux organismes notés, et qui préfigure des changements de notes à moyen terme. Pour celles-ci, la moyenne est “stable”, “donc nous n’attendons pas de mouvements massifs de notes à la hausse ou à la baisse”.

Et il y a les perspectives du secteur, qui “ne sont pas très bonnes”. Entendons par là que les indicateurs sur les marchés de l’assurance française sont sensiblement incertains. “Quels impacts le maintien de taux bas peut-il avoir sur les secteurs de l’assurance-vie et l’assurance non-vie ? Avec des résultats techniques sous pression et un marché très concurrentiel ?”. Le décor est ainsi posé.

Pour le marché de l’assurance-vie, S&P a une opinion “neutre”, principalement par ce que les marchés de la prévoyance et de la santé pourraient aider les acteurs des assurances de personnes. “Le secteur retient une certaine flexibilité”, estime Lotfi Elbarhdadi. Les taux garantis sont quasi inexistants, la dotation à la PPE a largement lissé dans le temps les taux de rendements, et les organismes parviennent à réaliser des résultats financiers bien au-dessus des rendements de l’OAT. Pour laisser au produit une certaine attractivité sans ruiner les assureurs. M. Elabardhdi note même que “la latitude des assureurs ne s’était jamais présentée auparavant”. En effet, ceux-ci peuvent tout à la fois constituer une réserve et poursuivre des politiques commerciales. Bertrand Labilloy, directeur des affaires économiques et financières à la FFSA, analyse la situation de la même façon. “Les assureurs français ont la capacité à évoluer dans un contexte compliqué depuis la crise”, évoque-t-il, “nous sommes capables de maintenir des taux malgré la volatilité” ajoute-t-il à propos des taux servis.

Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

Les nouvelles possibilités d’allocations d’actifs, ainsi que l’ouverture des marchés de la santé et la prévoyance relance le secteur de l’assurance de personnes selon S&P. Malgré la forte concurrence qui s’établit parallèlement.

Sur le dommages, ce contexte de taux bas n’est pas des plus favorables. D’autant que le ratio combiné, l’indice de rentabilité du secteur, est toujours collé à l’équilibre, sans plus. “Les provisions sont correctes mais le secteur est sensible“, avance Lotfi Elbardhadi. Mais la pression sur les taux grignote inexorablement la rentabilité de ces réserves accumulées. Et rendent les assureurs français encore très sensibles aux évolutions des marchés financiers.

Ce qui fait dire à Standard and Poor’s que si 2013 a été une très bonne année, permettant d’améliorer la solvabilité ajustée des risques à son plus haut niveau, “la baisse sensible des taux en 2014” et cette sensibilité aux marchés financiers sont quelques uns des principaux points de faiblesse du secteur.


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Comment choisir son assurance vie parmi toutes les offres du marché ?

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AVIS D’EXPERT VIDEO – Parmi la multitude de contrats d’assurance vie, le choix est parfois compliqué pour les épargnants. Olivier Beaufils, animateur formateur à la Carac, nous explique ce qu’il faut savoir avant de souscrire une assurance vie.

Monosupport, multisupports, foultitude de distributeurs, le choix d’un contrat d’assurance vie se révèle souvent être un casse-tête pour les épargnants. Cependant, selon les profils, le type de contrat peut être très important pour les souscripteurs. Olivier Beaufils, formateur à la Carac, apporte ici ses conseils d’expert pour choisir au mieux son contrat d’assurance vie.

Un placement aux nombreux avantages

« Aujourd’hui encore, c’est le placement préféré des Français », note Olivier Beaufils. Et ce n’est pas pour rien, « c’est un placement qui apporte des taux de rendement tout à fait cohérents » explique-t-il. En outre, la fiscalité de l’assurance vie reste avantageuse. « La fiscalité est allégée en cours de vie du contrat et la finalité est tout aussi avantageuse », expose le formateur de la Carac. Il est donc intéressant pour beaucoup de regarder de plus près l’assurance vie comme une solution d’épargne.

Connaître sa finalité

Pour Olivier Beaufils, il est primordial de savoir à l’avance « ce que l’on souhaite faire de l’épargne que l’on s’apprête à mettre en place ». « Bien malin celui qui va réussir à prévoir son projet, le quantifier et lui donner une date d’échéance », poursuit notre expert. Ainsi, l’épargnant pourra faire le tri dans les contrats d’assurance vie qui s’offrent à lui et décider lequel lui convient le mieux. Par ailleurs, Olivier Beaufils insiste sur l’importance du choix de la société gérante. « Au-delà des taux de rendement affichés sur les vitrines des professionnels, il faut également faire attention à la santé de l’entreprise », prévient-il. Il faut donc demander à l’entreprise d’expliquer « de quelle manière elle a distribué le taux ».


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Assurance vie multisupports : comment ça marche ?

L'assurance-vie multisupports pour les nuls

Radios, télévisions, presse écrite, Internet… Tous les médias ont parlé de contrats d’assurance vie multisupports depuis le recul du gouvernement sur la taxation à 15,5%. Quel est le fonctionnement de ces produits d’épargne ? Quelles différences avec les comptes en euros ? Définition et explications.

Les contrats d’assurance vie multisupports sont sur le devant de la scène politico-médiatique depuis le dimanche 27 octobre 2013, date de l’annonce par Bernard Cazeneuve et Pierre Moscovici de l’abandon de l’harmonisation générale du mode de calcul des prélèvements sociaux sur les produits d’épargne. Désormais, seuls certains de ces fameux contrats multisupports sont concernés par les nouvelles modalités de soumission aux cinq cotisations sociales sur les produits de placements. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir ces contrats dont nombre de Français ont constaté l’existence ces derniers jours.

Assurance vie multisupports, par opposition au monosupport

Un contrat d’assurance vie multisupports est, comme son nom l’indique, un contrat qui permet d’investir son épargne sur plusieurs supports ou compartiments. Il se différencie ainsi du compte ou contrat monosupport, investi intégralement sur un fonds en euros, dont le capital est garanti et disponible en permanence.

Dans le cadre d’un contrat multisupports, l’épargnant a la possibilité de répartir son épargne entre fonds en euros et supports en unités de compte (UC), autrement dit d’allouer son portefeuille entre placements sûrs à rendements faibles et placements plus risqués mais plus performants. Un compte multisupports peut comporter de deux supports jusqu’à plusieurs centaines, en fonction de la profondeur de l’offre proposée par l’intermédiaire financier qui commercialise le contrat. Les contrats les plus récents permettent même de choisir entre deux fonds en euros différents. C’est en particulier le cas des contrats d’assurance vie vendus en ligne.

Unités de compte : un moyen de diversification et de dynamisation

Les supports en unités de compte sont généralement des parts de fonds (Sicav ou de FCP) qui permettent de diversifier un contrat en Bourse (fonds actions) ou sur des obligations, ces titres de dettes d’Etat ou d’entreprises auxquels il est difficile d’accéder en direct pour un petit épargnant.
Depuis les années 2000, l’offre de supports en UC s’est considérablement diversifiée : produits structurés, produits immobiliers (parts de SCPI et/ou de SCI), paniers d’obligations d’entreprises, trackers et même actions en direct…

Point commun entre tous ces supports : les montants investis ne sont pas garantis. Ces placements peuvent être soumis à des fluctuations importantes à la hausse ou à la baisse, en particulier les fonds exposés aux marchés actions.
> En résumé : ces placements sont soumis à des aléas (volatilité, risque de perte, liquidité parfois limitée) mais permettent d’espérer dans la durée une performance meilleure que celle offerte par les fonds en euros.

Gestion libre, profilée ou sous mandat

Il existe trois façons de gérer un contrat d’assurance vie multisupports :
gestion libre : vous gérez vous-même votre contrat. Un mode d’administration de compte réservé aux avertis. Il existe une forme dérivée de la gestion libre, la gestion libre conseillée où vous restez maître de vos décisions en vous appuyant sur les préconisations d’un conseiller que vous êtes libre de suivre ou non.

gestion profilée : votre contrat est géré selon un profil de risque choisi lors de votre souscription. Vos investissements sont affectés selon une répartition fixe entre support en euros et unités de compte du contrat lors du versement. Certains contrats ne proposent pas de gestion profilée. Pour ceux qui proposent ce mode de gestion, le nombre de profils varie d’un contrat à l’autre. Trois profils sont fréquemment proposés : prudent, équilibré, dynamique ou offensif, du plus sûr au plus risqué.
– gestion sous mandat : vous déléguez la gestion de votre contrat à un gestionnaire financier, de façon plus souple que dans la gestion profilée, en contrepartie de frais de gestion plus élevés.

Arbitrages, pour passer d’un support à l’autre

Pour profiter pleinement de la diversité de supports offerte au sein d’un contrat d’assurance vie, les assureurs permettent d’effectuer des opérations qui consistent à modifier la répartition de votre contrat. Cette action s’appelle un arbitrage. Il existe plusieurs formes d’arbitrages (simples, automatiques, conditionnels) qui sont gratuites ou payantes selon les contrats. Généralement, les contrats d’assurance vie vendus sur Internet permettent d’arbitrer d’un support à un autre gratuitement, autant de fois que vous le voulez.

Transfert Fourgous, ou comment passer du monosupport au multisupports sans pénalités

Depuis 2005, il est possible de convertir votre contrat d’assurance vie monosupport, en contrat multisupports. Cette possibilité de transformation a été introduite par l’amendement « Fourgous » à loi dite Breton du 26 juillet 2005, en référence à son auteur, Jean-Michel Fourgous, ancien député UMP des Yvelines. Ce transfert s’effectue en conservant l’antériorité fiscale du contrat, c’est-à-dire les avantages fiscaux associés à l’ancienneté du contrat.

Fiscalité des revenus identique entre mono et multisupports

Tous les contrats d’assurance vie ouverts depuis le 26 septembre 1997 sont soumis au même régime d’imposition en cas de rachat : soit intégration des gains (intérêts, plus-values) dans les revenus imposables au barème de l’impôt sur le revenu, soit sur demande, imposition au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL). Le taux du PFL est dégressif selon la date d’adhésion ou de souscription :
– 35% en cas de rachat de la première à la quatrième année ;
– 15% de la cinquième à la huitième année ;
– 7,5% après huit ans au-delà d’un abattement annuel de gains de 4.600 ou 9.200 euros selon la composition du foyer fiscal (personne seule ou couple).

 


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Assurance dépendance : les assureurs lancent un label pour réveiller le marché

La Fédération française des sociétés d’assurances sort un label réservé aux contrats