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Voitures autonomes : les collectivités en première ligne

Le 14 mai 2018, Anne-Marie Idrac, Haute responsable pour la stratégie nationale du développement des véhicules autonomes, rendait son rapport de mission au gouvernement. Ce sont surtout les communes et régions qui sont mobilisées par l’objectif national consistant à faire rouler des voitures automatisées sur les routes françaises d’ici 2020.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Mixité : l’assurance en première ligne sur le développement des carrières des femmes (étude Financi’Elles)

Les résultats de l’Observatoire de Financi’Elles confirme que le secteur de l’assurance s’est emparé, depuis quelques années, du sujet de la mixité. Pour autant, des progrès restent encore à accomplir.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

L’assurance sur la ligne de départ de la Juris’Cup

La 26ème édition de la Juris’Cup, la régate des juristes, débute le 15 septembre à Marseille. Durant quatre jours, des courses de voiliers aux couleurs des grands noms du droit, de l’assurance et de la finance, seront organisées ainsi que des soirées privées. A noter aussi un colloque dont le thème cette année est : « assurances et navires de plaisance ».  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Plus de transparence sur les comparateurs en ligne

Les usagers de comparateurs en ligne d’assurances seront bientôt mieux informés sur l’outil qu’ils manipulent et donc, mieux protégés.

Les comparateurs en ligne doivent désormais faire figurer sur leur site un certain nombre d'informations.

 

Les utilisateurs assidus de comparateurs en ligne l’auront sûrement remarqué, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Critères de comparaison utilisés, impartialité, ou encore ce que comprend réellement le prix affiché… il y a de quoi se perdre dans cette jungle virtuelle.

Ces outils sont particulièrement plébiscités lorsqu’il s’agit de trouver la meilleure assurance en rapport qualité/prix. Selon le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA), en 2014 un tiers des devis d’assurance provenait de sites de comparaison. Quant aux strictes recherches, elles concernent à 71% des assurances auto, à 45% des couvertures santé et 36% des protections en habitation. « Ces sites jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans la décision que le consommateur est amené à prendre pour l’achat d’un bien ou la fourniture d’un service. Or, les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) constatent régulièrement que les informations qui y sont affichées sont incomplètes voire inexactes. C’est le cas notamment pour les conditions tarifaires de certains services », rapporte le ministère des Finances dans un communiqué.

Pour y remédier, la loi Hamon du 17 mars 2014 impose « une obligation d’information loyale, claire et transparente ». Très attendu, le décret d’application de cette mesure vient de paraître au Journal Officiel du 24 avril 2016, pour une entrée en vigueur au 1er juillet prochain.

Tous les sites de comparaison concernés

Pas d’exception, le décret englobe la totalité des comparateurs en ligne. « Toute personne exerçant une activité de fourniture d’informations en ligne permettant la comparaison des caractéristiques et des prix de produits et de services » rentre ainsi dans le champ de la mesure. Cela implique également les sites de vente à distance qui proposent à titre principal la comparaison de biens et de services, « vendus par eux-mêmes ou par des tiers ». Autrement dit, la totalité des comparateurs d’assurances entrent dans ces catégories.

Bon à savoir : il en va de même pour les comparateurs de crédits immobiliers par exemple.

Ce qui doit figurer concernant le fonctionnement du site

Les sites sont désormais dans l’obligation d’indiquer « dans une rubrique spécifique le fonctionnement du service de comparaison ». Celle-ci doit être facilement et directement accessible sur toutes les pages du site et reconnaissable visuellement grâce à une « mention ou un signe distinctif ». Y figurent systématiquement les données suivantes :

• Les critères de classement des offres et leur définition
• L’existence ou non d’une relation contractuelle ou d’un quelconque lien d’actionnariat entre le site de comparaison et les professionnels référencés
• Si le site est ou non rémunéré par les professionnels référencés, et le cas échéant, l’impact de cette rémunération sur le classement des offres
• Ce que contient précisément le prix affiché et la possibilité que des frais supplémentaires soient ajoutés
• Le cas échéant, la variation des garanties commerciales selon les produits comparés
• Le nombre de site ou d’entreprises référencés sur le comparateur ainsi que le caractère exhaustif ou non des offres comparées
• La méthode d’actualisation et la périodicité des offres comparées.

A chaque recherche

En haut de chaque page de résultats, avant le classement des offres, seront indiqués :

• Le critère de classement des offres et sa définition à proximité, sauf si ce critère utilisé par défaut est le prix
• Si le référencement d’une offre est payant ou non (ce qui peut jouer sur le classement)
• Le caractère exhaustif ou non des offres présentées et le nombre de sites ou entreprises comparés.

Informations sur les biens et services comparés

Concernant les biens et services comparés, les comparateurs doivent préciser à « proximité » :

• Leurs caractéristiques essentielles
• Le prix total à payer incluant tous les frais : de dossier, de gestion, de réservation, d’annulation, de livraison, d’intermédiation, les intérêts, commissions et taxes
• Les éventuelles garanties commerciales comprises dans le prix
• Le caractère publicitaire, à travers la mention « Annonces » à côté de chaque offre référencée à titre payant et dont le classement dépend de la rémunération perçue par le comparateur.

Le but de toutes ces données à portée du consommateur est d’améliorer la qualité de service rendu et surtout de faire en sorte que celui-ci dispose de toutes les informations nécessaires à un choix éclairé. En effet, mieux vaut être vigilant avant de souscrire une offre apparue en haut de la liste… surtout si cela est dû en partie à une rémunération de la part de l’assureur au comparateur.

A lire également :
Pour en savoir plus sur les autres mesures en assurance de la loi Hamon
Comparateurs d’assurances : « Un service biaisé pour le consommateur »


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Les adhérents GMPA peuvent déclarer certains sinistres en ligne

Le Groupement militaire de prévoyance des armées (GMPA) qui regroupe militaires, policiers et pompiers permet désormais à ses affiliés de déclarer les sinistres liés à la prévoyance (décès, invalidité et hospitalisation) sur Internet via leur espace adhérent. L’avantage étant d’accélérer le traitement du dossier et donc du versement de l’indemnisation.

Les adhérents de GMPA peuvent désormais déclarer un sinistre lié à la prévoyance 100% en ligne.

 

Déclarer son sinistre en ligne est désormais possible pour les quelque 350.000 adhérents du Groupement militaire de prévoyance des armées (GMPA). L’association, qui propose aux militaires, policiers et pompiers des contrats souscrits en partenariat avec plusieurs assureurs, permet à ses affiliés de déclarer un sinistre lié à leurs contrats Prévoyance ou Emprunteur via son site internet.

Concrètement, pour déclarer un sinistre, les assurés doivent se rendre sur le site internet du GMPA et se connecter à leur espace adhérent. « Leur demande sera entièrement prise en charge numériquement, depuis la déclaration jusqu’à la transmission des pièces, ce qui représente une véritable innovation », explique l’association dans un communiqué diffusé le 24 novembre 2015.

Une procédure entièrement sécurisée

Le GMPA indique par ailleurs que chaque déclaration est personnalisée, les étapes s’adaptant en fonction du sinistre et du contrat souscrit. « Cela permet de réduire sensiblement les erreurs potentielles (informations à fournir, documents manquants, etc.) et optimise ainsi le délai de traitement du dossier, donc le versement de l’indemnisation », résume l’association. Cette dernière tient également à rassurer les souscripteurs concernant les informations liées à leur santé, affirmant que la procédure est « complètement sécurisée ».

Ce service 100% en ligne est toutefois réservé pour le moment aux sinistres de prévoyance, à savoir un décès, une invalidité ou une hospitalisation. Lancée avant cet été, cette possibilité a déjà séduit 700 adhérents « avant même toute communication spécifique », un envoi groupé d’emails étant programmé fin novembre. En effet, comme le souligne le GMPA, les adhérents sont souvent amenés à se déplacer dans leurs fonctions : la déclaration d’un sinistre en ligne représente donc un outil bien pratique.


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