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Investissements : Un nouveau Novo voit le jour

La Caisse des Dépôts et Consignations et la Fédération Française de l’Assurance annoncent la mise en place d’un fonds Novo 2018 destiné au financement des PME-ETI.

Un peu plus d’un an après le terme de la période d’investissement du fonds Novo 2016, la FFA et la CDC se félicitent la 2e génération baptisée Novo 2018. Dotés de plus de 470M d’euros, ce nouveau fonds est destiné à financer les PME-ETI non-cotées pour des montants d’investissement compris entre 10M et 50M d’euros. D’une durée de sept ans maximum, ces prêts prévoient un remboursement du capital.

La gestion est confiée à BNP Paribas Asset Management et Tikehau Investment management « qui cibleront une vingtaine d’entreprises », indique un communiqué. La 1ère génération des fonds novo avait permis le financement d’une quarantaine d’entreprises

Les près de 500M d’euros du fonds Novo 2018 portent à environ 1,9Mds d’euros les engagements des deux générations. En y ajoutant Nova et Novi, ce montant atteint 2,7Mds d’euros.

Lire la suite ici : Investissements : Un nouveau Novo voit le jour (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Catastrophe naturelle : plus qu’un jour pour déclarer à son assureur

Il ne reste plus qu’un jour aux sinistrés de 38 communes pour se faire indemniser. Un arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour ces dernières a été publié au Journal Officiel du 7 juin 2015. Or, pour pouvoir se faire entièrement rembourser par leur assureur, les victimes de coulées de boue, d’inondation et de mouvement de terrain survenus principalement fin 2014 et début 2015 ont 10 jours après la parution de l’arrêté pour déclarer leur sinistre à leur assureur, soit jusqu’au 17 juin. Au-delà, il sera trop tard. Les dégâts subis ne seront pas dédommagés.

>> Les démarches pour se faire indemniser

Il est par ailleurs précisé dans l’arrêté le nom des 8 communes pour lesquelles l’état de catastrophe naturelle n’a pas été reconnu.

Les 38 communes concernées par le statut de catastrophe naturelle sont :

Vichel-Nanteuil (Aisne), Nice (Alpes-Maritimes), Argein et Ustou (Ariège), Charras (Charente), Bastia, Bisinchi, Brando, Canari, Casalta, Castellare-di-Mercurio, Favalello, Ficaja, Lento, Morsiglia, Nonza, Olmeta-di-Capocorso, Olmo, Penta-Acquatella, Perelli, Pietracorbara, Poggio-d’Oletta, Pruno, Scolca, Silvareccio, Sisco, San-Damiano, Saint-Florent, San-Giovanni-di-Moriani, Tarrano, Vallecalle, Valle-d’Orezza, Venzolasca (Haute-Corse), Bosdarros (Pyrénées-Atlantique), Saint-Thibaud-de-Couz et Etable (Savoie), Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Vrély (Somme).


Tout Sur L Assurance

Direct Assurance (Axa) : une réorganisation du service clients contestée (mise à jour au 20/02/2015)

Direct Assurance, filiale d’Axa, prévoit de faire évoluer les compétences d’une partie de son service clients situé à Rennes et de renforcer les équipes travaillant pour son compte au sein d’une entité du groupe d’assurance basée à l’Ile Maurice. Un projet qui suscite la grogne de la CGT.

Le 13 février 2015, Direct Assurance a présenté en comité central d’entreprise (CCE), un projet de réorganisation qui touche le service en charge de relations avec les assurés, situé à Rennes, une des implantations où travaillent 250 collaborateurs.

Nouvelles fonctions à Rennes

«Au sein des équipes basées à Rennes, une trentaine de personnes réalisent aujourd’hui des actes de gestion simples tels que des modifications de contrats liés à l’évolution de la situation des assurés. Dans le cadre du projet que nous avons présenté, nous allons leur proposer d’évoluer vers de nouvelles fonctions au sein des services en charge de la gestion de sinistres, des relations avec les assurés manifestant leur intention de résilier leur contrat ou de la conquête de nouveaux clients», explique Annie Clerté-Nettre, directrice des ressources humaines de Direct Assurance.

De nouveaux métiers devraient également être proposés à ces collaborateurs : « gestion des réseaux sociaux » ou « gestion du pré-recouvrement ».

Equipes étoffées à l’Ile Maurice

La filiale du groupe Axa prévoit en parallèle de confier les actes de gestion simples assurés jusqu’ici par ces collaborateurs à l’un de ses prestataires, Axa Customer Services. Cette entité du groupe Axa basée à l’Ile Maurice et rattachée à Axa Assistance emploie au sein de ses effectifs une centaine de personnes intervenant pour le compte de Direct Assurance. « D’ici à la fin de l’année, cette équipe devrait compter une soixantaine de personnes supplémentaires », indique Annie Clerté-Nettre.

La CGT, organisation syndicale non majoritaire, a réagi vivement à ce projet, qui revient selon elle, à «délocaliser» à l’étranger ce qui restait du service «fidélisation» en France, sachant qu’une partie avait déjà été transférée au Maroc où l’assureur dispose depuis 2007 d’une succursale.

Si ce projet se concrétise, c’est le cœur du métier du service clients qui disparaît de France, estime la CGT car «plus aucun client assuré en France ne sera accueilli et géré par des salariés en France.» L’organisation syndicale juge «scandaleux qu’une entreprise qui dégage des millions de bénéfices, qui profite des dispositifs comme le CICE, des exonérations de cotisations sociales payées par les impôts de contribuables, délocalise impunément et sans vergogne.»

Demande d’expertise

Le syndicat déplore par ailleurs le manque d’information sur les postes qui seront proposées aux personnes concernées. «Nous allons rencontrer chacun des collaborateurs en février et mars pour leur présenter les postes envisagés et les formations prévues pour les aider à monter en compétences», indique de son côté, Annie Clerté-Nettre.

L’avis des instances représentatives du personnel est attendu pour la fin du mois de mars. La CGT a d’ores et déjà demandé à ce que « les membres du CCE prennent leur responsabilité et diligente une expertise. »

Direct Assurance, filiale du groupe Axa spécialisée dans la vente directe, emploie plus de 1000 salariés répartis sur quatre sites : Suresnes (350 personnes) et Rennes (250 personnes) en France, Rabat au Maroc (environ 500 personnes), et Ile Maurice (100 personnes actuellement).

Michel Fournier, délégué syndical central CFE-CGC, syndicat majoritaire au sein de Direct Assurance
« A travers ce projet, la direction apporte des réponses à des personnes qui étaient les dernières à occuper des postes en classe 3 de la Convention collective, et qui demandaient à évoluer au sein de l’entreprise. C’est positif pour elles. Mais au-delà de ces situations individuelles, ce projet revient à externaliser un peu plus la gestion administrative des contrats, qui historiquement était assurée en France, et qui a été progressivement délocalisée au Maroc, et demain à l’Ile Maurice. Avec ce projet, ce métier va disparaître du périmètre de l’entreprise en France. »
« Nous n’avons jamais cautionné de projets d’externalisation ou de délocalisation. Nous aurions préféré que les évolutions de fonctions soient compensées par des recrutements en France, mais c’est une option qui ne correspond pas au modèle économique de l’entreprise. »
« Hors gestion des sinistres et suivi des clients qui présentent des risques de résiliation, quasiment toute la relation avec les clients sera gérée depuis l’étranger. Un nouveau pas en matière de délocalisation est franchi ce qui pose des questions : quelles seront les prochains métiers concernés et quelles seront les conséquences sur la qualité de services… »


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Jour J : les premiers résultats de l’Observatoire présentés aux Journées du Courtage (Diaporama)

Dans le cadre de la 13ème édition des Journées du Courtage, L’Argus de l’assurance présente les premiers résulats de son Observatoire du courtage 2014. Cette première étude porte sur les effets que peuvent avoir les dispositions réglementaires sur l’activité des courtiers de proximité.

Dans le courant des mois de juillet et août 2014, L’Argus de l’assurance (groupe Infopro Digital) a mené une enquête auprès de près de 6800 entreprises de courtage basées dans toute la France. Ils sont 326 intermédiaires à avoir répondu à l’intégralité de cette première enquête de l’Observatoire du courtage concernant l’impact des évolutions réglementaires. Parmi elles, 253 sociétés exercent exclusivement une activité de courtiers et 73 ont la double casquette d’agent général d’assurance et de courtier.

Découvrez au travers de ce diaporama les résultats de cette première enquête.

Observatoire du courtage 1 – Business model

L’adaptation aux nouvelles réalités réglementaires demeure un véritable casse-tête pour les cabinets de courtage, quelle que soit leur taille.

Observatoire du courtage 1 – Les changements avec l’ANI

La généralisation de la complémentaire santé forcerait même plus de la moitié des courtiers interrogés à changer de cap. Un chiffre qui atteint même 65,5% pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires compris entre 200K€ et 800K€.

Observatoire du courtage 1 – Loi Hamon

Ils sont près de 73% des courtiers à estimer que la loi Hamon devrait changer leur approche du métier au quotidien. Pour 37,1%, elle engendrerait même des changements fondamentaux en termes de gestion des contrats.

Observatoire du courtage 1 – Accompagnement courtiers de proximité

Parmi les sociétés de courtage de moins de 800 K€ référencées dans ce panel (64,1 %), une grande majorité attend de leurs assureurs, mutuelles et autres courtiers grossistes une assistance quotidienne afin de les aider à appréhender au mieux ces mouvements de marché.

Obervatoire du courtage 1 – Type d’accompagnement attendu

Les 222 courtiers en attente d’accompagnement veulent que leurs fournisseurs les soutiennent par le biais de solutions de gestion (54,5%) et au niveau de leur veille réglementaire (41%).


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

La protection sociale à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CORA

FFSA.fr – CORA