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Hausses modérées des primes d’assurance auto, habitation et santé en 2016

Selon l’indice IPAP du comparateur Assurland.com, les tarifs des assurances auto, habitation et santé ne devraient que modérément augmenter

Assurance : comment se profilent les hausses de tarifs 2015

Un comparateur d’assurances et un cabinet d’études semblent s’accorder sur une hausse des primes pour 2015. Cependant, plusieurs assureurs ont annoncé un gel des cotisations de leur assurance auto et habitation à partir de janvier prochain. Explications.

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Statu quo, légère augmentation ou individualisation des tarifs en 2015 ? C’est la question qui se pose en cette rentrée, suite à la publication le 9 septembre 2014 des prévisions du comparateur d’assurance Assurland.com, qui table sur une légère augmentation des prix en 2015, et les annonces de la Maaf et de la Matmut d’un gel de leurs cotisations pour l’année prochaine.

Selon le comparateur, la hausse des prix devrait plafonner à 2% pour les assurances auto et multirisques habitation (MRH). Les cotisations des mutuelles santé devraient augmenter quant à elles de 2,5%. Le mauvais bilan des tués et des blessés sur les routes depuis le début d’année 2014, en hausse de 4,1 et 4,4% par rapport à la même période de l’année précédente, va probablement influencer les tarifs du secteur de l’assurance automobile. Ce bilan pourrait toutefois être contrebalancé par le fait que « l’assurance automobile sorte d’une très bonne période en termes d’accidents ». De plus la résiliation infra annuelle, introduite par la loi Hamon du 17 mars 2014, pourrait dissuader les assureurs d’augmenter trop fortement leur prix (voir encadré). C’est pourquoi Assurland.com prédit une hausse des primes « modérée, aux alentours de 2% » en 2015.

Le cabinet d’études Facts & Figures a lui aussi prédit de légères hausses tarifaires dans les assurances auto et MRH. Cependant, ces augmentations pourraient ne toucher qu’une partie des assurés, étant donné que « l’heure est désormais à une segmentation et une démutualisation nettement plus accentuées des tarifs », selon le baromètre publié par le cabinet. Stanislas Di Vittorio, directeur général d’Assurland.com, croit pour sa part « moyennement » en cette tendance, l’assurance étant « un secteur qui segmente déjà beaucoup » et où la marge de manœuvre est assez réduite.

 

Assurance auto et assurance habitation : gel ou augmentation contenue ?

Les experts s’accordent donc pour prédire, quelle que soit sa forme, une hausse contenue des primes d’assurance en 2015. Pourtant la Matmut (pour ses contrats auto et MRH) et la MAAF (uniquement pour l’auto) ont annoncé un gel des cotisations pour l’an prochain. Faut-il y voir un effet d’annonce ou un vraie politique commerciale agressive ? Pour Stanislas Di Vittorio, ces premières annonce s’expliquent tout simplement par le fait que les assureurs mutualistes ont « historiquement proposé des tarifs plus bas ». Les primes, plus élevées, pratiquées par des entreprises comme Axa, Allianz ou Generali devraient compenser ces gels pour arriver à la légère hausse de 2% sur l’ensemble du marché.

La loi Hamon à la rescousse
La possibilité de résiliation infra annuelle, introduite par la loi Hamon pourrait avoir un impact sur la politique tarifaire des assureurs. Le client aura désormais la possibilité de rompre son contrat d’assurance auto, MRH ou affinitaire (lié à un achat) à tout moment un an après la signature, contre une fenêtre de deux mois précédant la date anniversaire jusqu’à présent. Mise en place pour faire baisser les tarifs en stimulant la concurrence, la résiliation infra annuelle pourrait en tout cas « dissuader les assureurs qui comptaient augmenter leurs marges, de peur de perdre le client » selon Stanislas Di Vittorio. Plus qu’un « réel décrochage des prix », on peut donc espérer de la mesure qu’elle contienne la hausse des primes.

 


Tout sur l'assurance

Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


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Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


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