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Grands Risques : les entreprises françaises s’inquiètent de la RC

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Les entreprises françaises sont plus sensibles aux problématiques de responsabilité civile dans les programmes internationaux. L’harmonisation et la gestion de sinistres font également partie des points importants, la gestion des coûts un peu moins.

Selon une étude du groupe ACE*, les entreprises françaises considèrent le risque de responsabilité civile comme “la plus grande menace” à laquelle sont exposées les implantations multinationales dans les années à venir.

Si le risque est dominant pour les entreprises européennes, cité par 36% des risks managers interrogés par l’étude, il est placé dans les “menaces” par 50% des gestionnaires de risques français.
Cette tendance se retrouve sur la responsabilité environnementale, la RC pro et celle des mandataires sociaux (RCMS).

L’étude montre aussi une réelle volonté d’harmoniser les programmes d’assurance à travers le monde. Au niveau européen, 54% des sondés y sont sensibles, pourcentage qui monte à 59% pour les seules entreprises françaises, là encore en pointe sur le sujet. La deuxième thématique porte sur le niveau de conformité, cité une fois sur deux par les Français mais un peu plus présent au niveau européen (52%).

Les Français s’illustrent également par l’importance de la gestion des sinistres, cité à 35% dans l’étude alors que le “score” européen est de 32%. A l’inverse, les Français estiment à 20% l’enjeu de gestion des coûts, alors qu’il pèse pour 26% des réponses au niveau européen.

* L’étude a été menée pour le compte de Ace à l’été 2014. 280 entreprises en Europe “dont 36 en France” (soit 13% des sondés) ont été contactées. Les répondants sont des “risk managers, directeurs des risques, directeurs assurances, Chief risk officer et d’autres dirigeants” précise le communiqué.


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Grands Risques : des tarifs en baisse et des besoins croissants

AMRAE 2014Grands Risques : des tarifs en baisse et des besoins croissants

Les tarifs en assurance de grands risques sont orientes à la baisse selon l’Amrae. Les entreprises veulent plus de suivi et de prise de risques de leurs assureurs.

L’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae) produit, comme chaque année, son état du marche des grands risques. Le premier point saillant de cette étude menée sur les chiffres livrés par les courtiers est la baisse des tarifs dans de nombreuses lignes.
Ainsi, la concurrence entre les assureurs – et les réassureurs qui révèlent un appétit croissant pour ces risques – profitent aux entreprises. La publication note même que “les hausses demandées sont systématiquement liées à un dérapage de sinistralité mais sont négociables“. Un marché semble en bénéficier plus favorablement, celui des ETI. “Pour les ETI, les renouvellements hors appel d’offre se font avec des baisses significatives“, explique le préambule du document.

Signe que le secteur des assurances des grands risques se porte bien, les capacités sont en hausse. L’Amrae chiffre celle-ci à 10% au global, avec “environ 4Mds d’euros disponibles“. Autres causes et même conséquence, le retour de certains assureurs sur les dommages des grands comptes se combine à l’appétit de tous sur les ETI.

Les assureurs font également des efforts sur les couvertures, puisque celles-ci sont en hausse. Reste que ce n’est pas assez pour des gestionnaires de risques rompus au système. Ils relèvent par exemple les niveaux de rétention, en rapport avec le coût toujours élevé des franchises, et un manque de technicité des programmes.

Les demandes des entreprises s’orientent maintenant vers plus de sur-mesure. Trois ans après Fukushima, le risque de supply chain est bien connu des RM, mais les assureurs ne proposent pas toujours des produits adaptés aux spécificités. Et le fossé est encore plus grand sur les risques nouveaux. “Nous demandons aux assureurs de nous suivre sur le cyber et de nouveaux risques, comme la perte d’exploitation sans dommage“, avance en exemple Anne-Marie Fournier, vice-présidente de l’Amrae.

De fait, les assureurs restent trop timorés, selon les assurés, alors même que les fonds des captives sont en hausse pour justement pouvoir combler les défauts des assurances classiques. Les RM sont prêts à prendre les devants, expliquant que “des études approfondies de chaque situation particulière” doivent être menées par leurs soins, “pour faire comprendre et quantifier leurs risques et les rendre plus lis les par les assureurs.” Une démarche qui a pour ambition de faire avancer sur les nouveaux risques des assureurs parfois plus dans le discours que dans l’action.


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