enquête

Indexia en procès pour pratiques commerciales trompeuses

Le groupe Indexia fera face à un procès à Paris fin mai et début juin 2024, accusé de pratiques commerciales trompeuses liées à la résiliation de contrats d’assurances pour téléphones et ordinateurs

Aon / Willis : La Commission Européenne reprend son enquête

Suspendue en février dernier, l’enquête de la Commission Européenne sur le projet de rachat de Willis Towers Watson par Aon vient de reprendre. L’opération pourrait se finaliser à l’été 2021.

Sous le coup d’un avertissement de l’organe européen de contrôle des lois antitrust pour « informations manquantes », Aon et Willis Towers Watson ont finalement réussi à convaincre la Commission Européenne de lever la suspension de son enquête sur leur rapprochement.

Selon son site internet, le gendarme européen note que des « engagements » ont été fournis le 9 avril 2021, sans pour autant en préciser le contenu. Depuis plusieurs semaines, les deux courtiers faisaient face à une liste d’objections et de préjudices potentiels quant à leur projet de fusion à 30Md de dollars. Ils ont donc travaillé à proposer à la CE une série de concessions avant que cette dernière ne communique ses griefs et un acte d’accusation.

La fin de la suspension de l’enquête de l’antitrust étant actée, cette dernière se donne désormais jusqu’au 12 juillet 2021 pour rendre sa décision, repoussant de fait le timing de la finalisation de l’opération initialement prévue au 1er semestre de l’année.

Selon Reuters, la Commission Européenne chercherait désormais à faire un tour de marché, notamment auprès des courtiers concurrents avant de décider s’il convient d’accepter ou de bloquer la transaction ou de rechercher des mesures correctives aux concessions apportées.

Lire la suite ici : Aon / Willis : La Commission Européenne reprend son enquête (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Enquete en cours sur le Costa Allegra au port de Victoria

Une enquête est en cours sur le Costa Allegra, à quai au port de Victoria, pour déterminer les causes de l’incendie et de la panne du générateur de secours, qui ont privé le paquebot de propulsion en plein océan Indien, ont annoncé vendredi les gardes-côtes seychellois.

Le Costa Allegra, pris en remorque mardi par un thonier français à environ 200 milles nautiques (380 km) au sud-ouest de Mahé, principale île des Seychelles, est arrivé jeudi à Victoria.

“L’enquête est actuellement en cours, c’est un grand navire, cela prendra donc du temps pour se faire une idée de ce qui a déclenché l’incident et des raisons pour lesquelles le générateur de secours est tombé en panne”, a déclaré à l’AFP le commandant des gardes-côtes des Seychelles, le lieutenant-colonel Georges Adeline.

“Des techniciens ont atterri pour travailler spécialement sur le bateau. Nous avons tenté de le relier à un générateur sur le port, mais il n’y a toujours pas de courant”, a-t-il ajouté.

Une journaliste de l’AFP a demandé sans succès à pouvoir monter sur le bateau.

L’incendie s’est déclaré lundi pour une raison inconnue dans la salle des machines, alors que les passagers déjeunaient, et a été éteint en moins d’une heure, avait expliqué à la presse jeudi le capitaine du Costa Allegra, Niccolo Alba.

Le générateur de secours, placé dans un endroit du navire différent de celui où se trouvent les moteurs et générateurs principaux, est à son tour tombé en panne “trois ou quatre heures environ après l’incendie”, là encore de façon inexpliquée, avait-il ajouté.

Des batteries de secours ont permis au navire de continuer à communiquer. Le millier de passagers et membres d’équipage se sont en revanche retrouvés privés d’électricité et donc d’air conditionné, de sanitaires et de cuisines durant trois jours.

Le Costa Allegra est un ancien porte-conteneurs de 187 mètres et quelque 28.600 tonneaux, reconverti en bateau de croisière en 1992 et modernisé en 2000.

Cette avarie survenue au plus mauvais moment pour l’armateur Costa Crosiere, filiale du géant américain Carnival et visée par de nombreuses plaintes après le naufrage d’un autre de ses navires, le Concordia, qui a fait 32 morts le 13 janvier près de l’île italienne du Giglio.

La compagnie, qui s’est dit consciente des dégâts causés à son image de marque par ces deux accidents successifs en un mois et demi, s’est engagée à rembourser leur croisière et leurs dépenses à bord aux passagers qui se verront en outre accorder une “indemnité” équivalente à ce montant.

Environ 70% des passagers ont de plus accepté l’offre de poursuivre leurs vacances aux Seychelles aux frais de Costa, tandis que les autres ont été rapatriés jeudi soir vers l’Europe par des avions affrétés par la compagnie.

La gestion responsable d’actifs des sociétés d’assurances : enquête AFA 2011

FFSA.fr – Tous les contenus