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Agents généraux : Agéa dévoile les chiffres 2018 de la profession

INFOGRAPHIE – Quelques jours après que l’Orias ait communiqué le bilan 2018 de ses immatriculations, c’est au tour d’Agéa de livrer les chiffres clés du métier d’agents général. On découvre notamment que la profession ne compte que 17% de femmes.

Avec 11.758 agents généraux d’assurance exerçant en 2018 en France, les effectifs repartent en légère hausse après avoir fondu depuis presque une décennie (voir graphique ci-dessous).

Selon la fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, le chiffre d’affaires moyen d’une agence s’établit en fin d’exercice 2018 à 317.527 €. Ce chiffre d’affaires varie ensuite selon différentes structures d’agences : autour de 250.000 € pour les agences individuelles, près de 600.000 euros pour les agences en associations et aux environs de 750.000 € pour celles en société de capitaux.

Si l’âge moyen de l’agent général en France s’établit à 50 ans à fin 2018, l’ancienneté moyenne dans le profession est de 14 ans. En termes de population, seuls 17% des agents généraux du marché tricolore sont des femmes. Enfin, Agéa indique qu’en matière de répartition des agents par tranche d’ancienneté, environ 25% de la profession a plus de 20 ans d’expérience, alors que moins de 12% ont entre 15 et 20 ans d’ancienneté, soit le même pourcentage que ceux qui entre dans la profession (- de 2 ans d’expérience).

Lire la suite ici : Agents généraux : Agéa dévoile les chiffres 2018 de la profession (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Mike McGavick (PDG d’XL Catlin) : « En France, on mise sur une croissance à deux chiffres »

Après avoir vu ses résultats, en France, progresser de 17% en 2016 (environ 220 M€ selon les calculs de l’Argus), l’assureur d’entreprises espère réitérer ce que son patron monde, Mike McGavick nomme « l’effet magique » du marché hexagonal.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les chiffres de la sinistralité

La conférence de presse de la FFSA du 27 juin a permis de révéler un chiffre inédit : celui du nombre de sinistres que les assureurs ont traité l’an dernier : 14 millions, soit pratiquement 40 000 par jour. « C’est cela le premier métier de l’assurance : protéger les assurés des aléas de la vie quotidienne et professionnelle » a souligné à cet égard Bernard Spitz, président de la FFSA.

En 2011, les assureurs ont enregistré près de 9 millions de sinistres en automobile, 4 millions pour l’habitation, plus de 1 million en matière de dommages aux biens professionnels ou agricoles.

Face à ces chiffres, la solidité de l’assurance « est une excellente nouvelle pour les Français, dans sa fonction essentielle de protection » rappelle le président de la FFSA. En effet, le coût moyen d’un sinistre automobile est de  1 728 euros et monte jusqu’à 15 000 euros en cas de sinistre grave avec dommages corporels. En habitation, le coût moyen des sinistres est légèrement inférieur (1 600 euros), mais la facture peut vite s’élever. Ainsi, en 2011, 3 200 incendies ont vu leur coût moyen atteindre 250 000 euros et plus de 60 dégâts des eaux ont vu leur coût moyen s’établir à 155 000 euros.

 

Par ailleurs, une augmentation de la fréquence et du nombre d’événements climatiques majeurs a été observée, avec une conséquence évidente sur la sinistralité. La FFSA et le GEMA ont ainsi publié une étude montrant qu’au cours des 20 dernières années, le coût de ces événements climatiques majeurs atteignait 34 milliards d’euros. Un chiffre qui devrait doubler d’ici 20 ans, pour s’établir aux alentours de 60 milliards d’euros. Face à la nécessité d’anticiper ce risque climatique, Bernard Spitz, au nom des assureurs, a demandé lors des auditions parlementaires menées en 2010 à la suite de la tempête Xynthia que les données présentes chez les assureurs, mais également auprès de toutes les parties prenantes publiques ou autres, soient mises en commun au sein d’un Observatoire National des Risques Naturels. Le président de la FFSA s’est donc félicité, lors de la conférence de presse, « de la naissance de cet observatoire national des risques naturels ».