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Nomination : Bertrand Bougon devient responsable des relations investisseurs chez Scor

Bertrand-Bougon-ScorNomination : Bertrand Bougon devient responsable des relations investisseurs chez Scor

Scor, le groupe français de réassurance, a annoncé mardi soir la nomination de Bertrand Bougon au poste de “Head of Investor Relations & Rating Agencies”.

Bertrand Bougon, 43 ans, “Deputy Head of Cash & Capital Management” du réassureur Scor est promu au poste de “Head of Investor Relations & Rating Agencies”.

Diplômé de l’Euro Institut d’Actuariat de Brest et de la London Business School, Bertrand Bougon, commence sa carrière au sein de Rhodia Assurance, filiale du groupe Winterthur, comme Planning & Controlling Manager. En 2005, il rejoint Scor en qualité de Group Management Controller. En 2008, il est promu au poste de Rating Agencies Director, fonction étendue à la gestion du capital, puis nommé Deputy Head of Cash & Capital Management en 2013.

Après cinq ans à la tête de l’équipe Relations investisseurs, Antonio Moretti (42 ans) quitte donc ses fonctions et assumera temporairement une nouvelle fonction de conseiller spécial, sous la responsabilité de Mark Kociancic, directeur financier du Groupe. Il était entré en juillet 2008 au service Relations investisseurs de Scor, dont il prend la responsabilité en janvier 2010.


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Nomination : Valérie Castelnau devient souscriptrice dommages chez QBE France

QBE Lloyd'sNomination : Valérie Castelnau devient souscriptrice dommages chez QBE France

Le 1er octobre 2014, QBE France, la filiale française de l’assureur australien, renforce son équipe dommages et nomme Valérie Castelnau souscriptrice dommages.

QBE France annonce l’arrivée au poste de souscriptrice dommages de Valérie Castelnau. La nomination est effective depuis le 1er octobre.

Diplômée de l’Université Paul Valéry à Montpellier, Valérie Castelnau débute sa carrière en 2002, comme chargée de comptes chez SBJ Limited, à Londres puis à Paris. En 2004, elle rejoint Diot au département dommages. Avant d’intégrer QBE France, elle occupait le poste de souscriptrice dommages et chargée de développement chez Tokio Marine.


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Produit : une assurance de prêt chez Amaguiz

AmaguizProduit : une assurance de prêt chez Amaguiz

L’assureur en ligne Amaguiz.com lance une offre d’assurance emprunteur montée avec April, Prévoir et ACE.

Amaguiz se lance dans l’assurance emprunteur. La filiale d’assurance en ligne et low cost de Groupama annonce le lancement d’une offre dédiée aux emprunteurs.

L’offre est pourvue des garanties classiques pour ce type de produit, avec indemnisation en cas de décès, perte d’autonomie, incapacité, invalidité. Une téléselection médicale est également disponible pour obtenir un devis complet en 24h, selon l’assureur.

Produit : une assurance de prêt chez Amaguiz

L’offre est gérée par April. Sur le site d’Amaguiz, le courtier apparaît clairement puisqu’il est le contact téléphonique. Les porteurs de risques sont Prévoir-vie et Prévoir Risques divers, qui portent habituellement le contrat April d’assurance de prêt, et ACE European Group Limited pour la garantie chômage, une option du contrat.

L’ouverture du marché de l’assurance emprunteur, avec l’arrivée de la possible résiliation dans l’année d’un contrat d’assurance souscrit avec un prêt, pourrait encore faire venir de nouveaux opérateurs sur le marché.


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Dossier : Un portail unique chez Humanis

humanis

A l’heure du digital, l’espace Web de l’entreprise revêt un caractère stratégique. D’où la nécessité d’harmoniser les différentes composantes de cette couche après fusion. Exemple du groupe Humanis.

Dans la foulée de la fusion des trois entités qui donnent naissance à Humanis, l’un des chantiers prioritaires aura été la mise en place d’un portail unique et la rationalisation des Extranets destinés aux clients et courtiers, ce dernier projet étant appelé à être bouclé à la fin de l’année 2014. Objectif : donner rapidement une image unique du groupe sur le Net et au-delà“, explique, d’entrée de jeu, Michel Baudy, DSI du groupe.

Conduire un tel chantier implique une analyse de l’existant et la définition de la cible. Les trois vitrines des entités historiques du groupe ont donc été passées au crible. Le développement d’un nouvel espace fédérateur aux couleurs d’Humanis a ainsi pu être amorcé. “Nous devions aller très vite afin de prendre en compte les innovations opérationnelles qui affectent régulièrement notre champ opérationnel. Dans cette logique, notre nouveau portail a été mis à contribution pour porter notre stratégie sur l’ANI, par exemple”, indique le DSI.

Corollaire de la mise en place d’un portail unique, le lancement d’un nouvel espace adhérent privatif sécurisé dans lequel ce dernier accède à une batterie de fonctions à valeur ajoutée : consultation des remboursements des prestations santé, téléchargement des e-relevés mensuels, réalisation d’avenants. A terme, les fonctions relevant de la retraite seront transférées à la tutelle Agirc Arrco, ce qui permettra à cet espace d’être totalement centré sur la santé et la prévoyance.

Sans attendre ce changement, le groupe travaille déjà à la mise en place d’outils permettant de produire un affichage adapté à chaque visiteur. Ainsi, dans le cadre de contrats collectifs, l’utilisateur pourra visualiser une page respectant la charte graphique de son entreprise.
Enfin, pour proposer un nouveau portail plus efficace, Humanis s’apprête à intégrer un nouvel outil de gestion de contenu conforme à l’état de l’art.


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Tiers-payant : consultations chez les médecins sans avance de frais d’ici 2017

La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a annoncé une généralisation du tiers payant à la médecine de ville. Les médecins sont vent debout contre cette réforme, la dispense d’avance de frais devant s’appliquer à des patients qui n’en ont pas besoin.

Tiers-payant universel, mesure-phare de la loi santé

Consulter un médecin généraliste ou spécialiste en ville sans avancer d’argent… Telle est la mesure phare de la loi de santé dont la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a présenté les grandes orientations jeudi 19 juin 2014 devant les professionnels à Paris. « D’ici 2017, le tiers payant sera étendu à tous les assurés », a annoncé la numéro sept du gouvernement Valls (voir vidéo ci-dessous : à partir de 19’50). Conséquence, le patient n’aura plus à régler la note à l’issue d’une consultation, quels que soient son niveau de revenus et l’étendue de sa couverture santé. Pour l’heure, il faut attendre plusieurs jours pour se faire rembourser les frais avancés par la Sécurité sociale (5 jours en moyenne) et le cas échéant par une mutuelle complémentaire.

Dispense d’avance de frais étendue par étapes

Cette généralisation va prendre plusieurs années. Une première étape est prévue en 2014 pour les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle. « Dès l’an prochain, les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS) seront ainsi dispensés d’avance de frais », a déclaré la ministre.

Actuellement, le système du tiers payant s’applique déjà en pharmacie lors de la délivrance des médicaments. C’est moins connu mais il existe aussi dans la médecine : il y a une quinzaine de cas de dispense d’avance de frais prévus par la réglementation et 35% des actes de médecine de ville bénéficient déjà du tiers payant, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) remis en juillet 2013… à la demande du gouvernement. L’annonce d’une généralisation est donc tout sauf une surprise : le 23 septembre 2013, Marisol Touraine avait déjà pris l’engagement de généraliser le tiers payant.

Tiers payant déjà en vigueur pour les patients qui en ont besoin

Une possibilité qui ne plaît guère aux médecins. Les syndicats de praticiens s’opposent unanimement à cette réforme. Première critique, la dispense d’avance de frais s’applique déjà aux personnes qui en éprouvent la nécessité. « Les médecins sont d’accord pour pratiquer le tiers payant aux personnes qui en ont besoin. On le fait déjà pour la CMU (couverture maladie universelle, NDLR), pour les aides médicales d’Etat », remarque Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président de la Fédération des médecins de France (FMF) à l’antenne de RTL. « Le tiers payant social existe déjà et concerne les personnes en situation précaire (AME, CMU, ACS), les patients victimes d’un accident de travail et ceux en ALD (affection de longue durée, NDLR) pris en charge à 100 % », atteste l’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes libéraux.

Pour les praticiens, la disposition annoncée par la ministre consiste ni plus ni moins à « généraliser le tiers payant à des personnes qui n’en ont pas besoin », déplore Jean-Paul Hamon. En pratique, les professionnels de santé affirment en outre faire preuve de mansuétude à l’égard de leurs patients en difficulté qui ne respectent pas les cas légaux de dispense d’avance de frais. « Les médecins généralistes font preuve de discernement. Soit ils accordent le tiers payant à ceux ne rentrant pas dans ces critères, mais en difficulté économique ou bien ils leur consentent des facilités de paiement, notamment en repoussant l’encaissement des chèques », revendique l’UNOF-CSMF.

Jean-Paul Hamon : “On demande aux médecins de… par rtl-fr

Le coût de la santé perdu de vue ?

Les médecins craignent également une déresponsabilisation des malades. Leur raisonnement : sans avance de frais à leur docteur, les Français risquent de perdre de vue ce que coûte la santé à l’heure où le gouvernement s’attaque à la limitation des dépenses publiques en général et de la Sécurité sociale en particulier. C’est ce que souligne la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). « Le risque de transformer la carte vitale en carte de paiement est non seulement de déresponsabiliser les patients au regard du coût de leur santé, mais surtout de déprécier les actes médicaux devenus virtuellement gratuits », fustige cette organisation.

Les praticiens agitent enfin le spectre d’un surcoût administratif lié à la généralisation du tiers payant qu’ils vont devoir assumer. Un coût chiffré à 3,50 euros par acte par la Fédération des centres de santé mutualistes, que le gouvernement n’a pas prévu de compenser, d’après les syndicats. « La généralisation du tiers payant revient à imposer une baisse tarifaire totalement inacceptable, alors que d’autres solutions, souples et modernes, comme la carte de paiement à débit différé santé, pourraient être développées », propose la CSMF.

La présentation du projet de loi en conseil des ministres est prévue en septembre 2014, pour un examen à l’Assemblée nationale début 2015.

 


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