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Assurance auto : les devis bientôt basés sur la carte grise ?

Pour établir un devis d’assurance auto, les professionnels pourront bientôt utiliser les informations techniques de votre carte grise. Les assureurs n’auront toutefois pas carte blanche : avant toute exploitation du fichier national, un agrément préalable du ministère de l’Intérieur sera requis.

Assurance auto : une tarification à la carte… grise ?

Les assureurs devraient bientôt disposer d’un nouvel outil pour fixer le tarif de votre assurance automobile. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2015 prévoit « d’étendre la possibilité de communiquer certaines données à des fins d’exploitation commerciale issues des cartes grises », a exposé le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert à l’Assemblée nationale au cours d’un bref débat passé quasiment inaperçu, lundi 20 octobre 2014.

Devis en ligne facilités

En pratique, les compagnies d’assurances, au même titre que les réparateurs automobiles pourront accéder au système d’immatriculation des véhicules (SIV), une base de données à laquelle les assureurs avaient jusqu’à présent uniquement accès dans le cadre de procédure d’indemnisation à la suite d’accident de la route. En saisissant le numéro d’immatriculation du véhicule, la compagnie sera en mesure de connaître précisément la version de votre voiture ainsi que ses caractéristiques techniques dans les moindres détails.

« Les assureurs pourront […] y avoir recours : l’accès à ces informations techniques grâce au seul numéro d’immatriculation leur permettra de connaître précisément la variante du véhicule et ses caractéristiques, en particulier lorsqu’ils établissent des devis » des contrats d’assurance auto, explique le gouvernement dans l’exposé de son amendement.

Les assureurs ont confirmé l’information. « Afin de tarifer le risque, les assureurs doivent recueillir un certain nombre d’informations comme l’usage du véhicule par exemple mais aussi les caractéristiques techniques du véhicule (la puissance par exemple) », explique-t-on à la Fédération française des sociétés d’assurances, jointe par Toutsurmesfinances.com. A quoi les informations serviront-elles ? « Un accès aux données techniques du véhicule enregistrés dans le SIV facilitera notamment la souscription de contrats d’assurance par Internet, en accélérant le processus et surtout en évitant toute erreur de saisie », justifie la FFSA. En ce sens, la mesure irait donc dans l’intérêt des assurés.

Eckert se veut rassurant sur la protection des données personnelles

Peut-on craindre qu’il s’agisse d’une mesure peu scrupuleuse des libertés individuelles ? Assurément non, affirme Christian Eckert. La disposition est selon lui « conforme aux règles de protection des données parce qu’elle implique un agrément préalable et un contrôle des tiers par les services du ministère de l’Intérieur », a-t-il plaidé. « Quiconque connaît la rigueur des services du ministère de l’Intérieur ne peut qu’être pleinement rassuré. »

Selon le texte de l’amendement, l’utilisation des données par les assureurs s’effectuera « sans communication des nom, prénom et adresse des personnes concernées » qui ne seront pas accessibles. Seules les caractéristiques techniques du véhicule le seront. Au passage, l’Etat devrait récolter 300.000 euros de redevances par an en contrepartie de l’utilisation de ces informations.

 


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Les remboursements de lunettes bientôt plafonnés à 450 euros ?

Les prises en charge des frais d’optique par les « mutuelles » pourraient être prochainement plafonnées. A compter du 1er janvier 2015, les complémentaires santé seraient autorisées à rembourser les lunettes au maximum à 450 euros pour une monture et des verres de correction simples et à 700 euros pour une monture et des verres « complexes », selon Les Echos daté du 7 mai 2014.

Le quotidien économique a eu connaissance de la seconde mouture d’un projet de décret qui devrait être publié dans les prochains jours. En limitant ainsi les remboursements des mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance, le gouvernement espère contenir l’envolée des frais d’optique passés de 3,9 milliards d’euros en 2000 à 5,4 milliards d’euros en 2011. Le montant moyen d’une paire de lunette s’élève en France à 400 euros, contre 200 euros dans les autres pays d’Europe.

La première version du projet de décret était d’ailleurs beaucoup plus sévère puisque les plafonds de remboursements devaient progressivement être abaissés d’ici 2018 à 200 euros pour des verres simples et à 400 euros pour les verres complexes. En revanche, le remboursement minimum de 50 euros aurait été maintenu. Par ailleurs, comme dans la première mouture du projet de décret, les complémentaires santé ne pourraient rembourser les lunettes que tous les deux ans (contre chaque année aujourd’hui), sauf pour les enfants et en cas de dégradation de la vue.

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Assurances : bientôt un constat amiable sur smartphone ?

Il sera peut-être possible demain de remplir et d’envoyer un constat d’assurance à l’amiable via son téléphone. Les assureurs français réfléchissent à développer une application mobile proposant ce service. Un prototype baptisé « E-constat » a déjà été conçu par l’agence Touticom pour le compte d’Euresa, un groupement d’intérêt économique (GIE) rassemblant 14 assureurs européens dont 3 mutuelles hexagonales (Maif, Macif et Matmut).

Disponible en quatre langues (espagnol, français, italien et néerlandais), il couvre les accidents matériels et peut fonctionner sur deux smartphones en même temps. « Le prototype Euresa nourrit actuellement une réflexion commune entre la Fédération française des sociétés d’assurances (qui rassemble les compagnies, NDLR) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurances (qui représente les mutuelles, NDLR) concernant l’opportunité de développer une telle application sur le marché français », annonce un communiqué de l’Euresa publié le 31 mars 2014.

Le prototype E-constat offre plusieurs fonctionnalités, comme la géolocalisation, la récupération automatique des données relatives à l’identité de l’assuré, aux références du contrat, au véhicule et au conducteur via la lecture d’un QR code, ou encore une assistance à la réalisation du croquis de l’accident. Une fois les informations saisies, un constat amiable est généré automatiquement au format PDF, selon un visuel et un contenu strictement identique au standard du constat papier. Plus de sept testeurs français de l’E-constat sur dix se déclareraient satisfaits, selon un sondage mené en octobre 2013 par le spécialiste des tests Axance.

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Mutuelles santé : les lunettes de vue bientôt moins remboursées

Le gouvernement pourrait plafonner le remboursement des frais d’optiques par les complémentaires santé à partir de 2015, dans le but de limiter la flambée des prix du secteur. Le projet de décret établi par la Direction de la sécurité sociale indique des montants maximums de remboursement des lunettes par les mutuelles, assurances et institutions de prévoyance : fixé à 100 euros pour les montures dès l’année prochaine, il passera pour les verres de 350 euros en 2015 à 200 euros en 2018. La prise en charge des verres complexes ira de 600 euros maximum en 2015 à 400 euros en 2018.

Le décret fixe également des montants minimums de prise en charge de ces frais par les complémentaires santé : il sera de 100 euros pour les verres simples et les lentilles et de 150 euros pour les verres complexes.

La hausse des frais d’optique est dans le collimateur des pouvoirs publics depuis plusieurs mois et plafonner les remboursements pourrait servir à faire pression sur les opticiens pour que ceux-ci baissent leurs tarifs. Les dépenses d’optiques totales en France sont passées de 3,9 milliards d’euros en 2000 à 5,4 milliards d’euros en 2011.

 


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Réforme de l’assurance vie : un second volet bientôt dévoilé

On pensait tout connaître de la réforme de l’assurance vie. En réalité, les mesures communiquées le 13 novembre 2013 dans le cadre de la présentation en conseil des ministres du projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2013 ne sont pas exhaustives. « Un véhicule législatif ou réglementaire va être bientôt présenté », assure l’entourage du ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici. Ce « véhicule » qui pourrait prendre la forme d’un projet de loi à part entière, d’une annexe à un projet de loi existant ou plus vraisemblablement de simples décrets d’application va rentrer dans le détail de la réforme. « La Constitution nous oblige à intégrer les dispositions fiscales dans le vote du Budget », justifie-t-on à Bercy.

Le PLFR pour 2013 prévoit un relèvement du taux des droits de transmission de 25% à 31,25% sur les contrats d’assurance vie de plus de 1 million d’euros. Sauf si le souscripteur transfère ses fonds dans un nouveau contrat baptisé « Vie-Génération » investi à au moins 33% dans des PME ou des ETI cotées ou non cotées, dans du logement social et intermédiaire et/ou dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS). Le second volet de la réforme devrait préciser la liste des investissements éligibles. Idem pour les modalités de transfert des fonds euros aux « Vie Génération » et à l’autre nouveau contrat dénommé « Euro-Croissance ». Celui-ci offrira une garantie de capital seulement à partir de huit ans ou plus selon les contrats. En contrepartie, l’assureur devrait proposer un rendement supérieur aux fonds euros classiques même s’il ne sera pas contraint de le garantir. Les transferts d’un fonds euros à un Euro-Croissance seront possibles à tout moment mais seulement en 2014 et 2015 pour les « Vie Génération ». Le transfert devra porter sur un montant minimum et un délai de rétractation sera prévu. Enfin, la communication des assureurs, notamment sur la prise de risques plus importante comparée à un fonds euro, sera très encadrée.

 


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