Bénéfice

Résultats 2019 T2 : Bénéfice net en hausse pour Allianz

Le géant allemand de l’assurance Allianz a dégagé un bénéfice net en hausse au second trimestre, grâce à un gain exceptionnel dans sa branche assurance vie, et a confirmé son objectif annuel.

D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe a atteint 2,14 milliards d’euros, en hausse de 13,1% sur un an et contre 1,98 milliard attendu par les analystes interrogés par Factset. La performance meilleure que prévu est principalement due à un gain comptable de 156 millions d’euros lié à un changement de durée d’amortissement de contrats dans l’assurance-vie aux États-Unis, a détaillé l’assureur. Le chiffre d’affaires global affiche une hausse de 6,1% à 33,2 milliards d’euros, tandis que le bénéfice opérationnel a grimpé de 5,4%, à 3,16 milliards d’euros.

Dans sa branche phare, l’assurance dommages, les ventes ont progressé de 7,3% à 13,4 milliards d’euros mais le résultat opérationnel a reculé de 5% sur un an à 1,4 milliard d’euros, car les placements financiers ont moins rapporté. Sur fond de moindres catastrophes naturelles qu’il y a un an, le ratio combiné, rapportant le montant des primes encaissées aux remboursements effectués, s’est amélioré sur les six premiers mois de l’année de 0,4 point, à 94%, la valeur ciblée sur l’année. Un assureur commence à être rentable à partir d’une valeur du ratio inférieur à 100%.

Poursuivant son offensive dans le numérique, le munichois va lancer cette année sa plate-forme en ligne “Allianz Direct” en Allemagne et aux Pays-Bas, l’Italie et l’Espagne suivant en 2020. La France, où les canaux de distribution sont particuliers, ne figure pas dans les plans, a précisé à l’AFP un porte-parole du groupe. Allianz Direct va démarrer dans l’assurance auto avant d’embrayer sur l’habitation et d’autres types de risques ultérieurement. La plate-forme devrait afficher les premières années un ratio combiné “de 100% voire plus” en raison de coûts de lancements importants, a expliqué le directeur financier du groupe, Giulio Terzariol, lors d’une conférence téléphonique.

Dans la gestion d’actifs, les fonds gérés pour compte d’autrui ont atteint la valeur record de 1.591 milliards d’euros. Le groupe piloté par Oliver Bäte a confirmé viser sur l’année un bénéfice opérationnel de 11,5 milliards d’euros, avec une marge à la hausse ou à la baisse de 500 millions en fonction des événements, crises ou catastrophes naturelles. “On finira au-dessus de 11,5 milliards si la situation reste calme”, a estimé M.Terzariol. Et ce même s’il faut selon le financier s’attendre à un Brexit qui “ne sera pas beau”, rajoutant de la volatilité sur les marchés financiers où l’assureur place ses liquidités pléthoriques.

Le ratio traduisant son matelas de fonds propres prudentiels s’est réduit à fin juin à 213%, contre 229% fin 2018, du fait des taux bas et d’une campagne de rachat d’actions. Mais il demeure bien au-delà de l’objectif de 180%. En Bourse, le titre Allianz perdait à 09H10 GMT 2,74% à 206,5 euros dans un marché chutant de 2,63%

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Résultats 2018 S1 : L’assurance tire le bénéfice de BPCE

Le géant bancaire mutualiste BPCE, fruit de l’union des Banques populaires et des Caisses d’épargne, a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse au deuxième trimestre, stimulé par le dynamisme de sa filiale Natixis, particulièrement dans la gestion d’actifs.

Entre avril et juin, BPCE, désormais dirigé par Laurent Mignon, ancien patron de Natixis, a dégagé un bénéfice net en hausse de 6,1% sur un an à 1,04 milliard d’euros et un produit net bancaire (PNB) – équivalent du chiffre d’affaires – aussi en progression de 3,1%, atteignant 6,2 milliards d’euros. Le pôle “banque de proximité et assurance” de BPCE affiche des revenus quasiment stables (+0,9% en données retraitées à 4,3 milliards d’euros), affectés par l’environnement de taux bas qui plombent les gains retirés des écarts de taux d’intérêts.

Au niveau des réseaux de détail, les revenus des Banques Populaires progressent de 2,8% à 1,6 milliard d’euros et ceux des Caisses d’Epargne se replient de 1,4% à 1,8 milliard en données publiées. Le trimestre est aussi marqué “par le projet d’intégration des équipes du Crédit foncier qui s’inscrit dans le plan de transformation du groupe BPCE”, a souligné M. Mignon lors d’une conférence téléphonique, indiquant que le processus de consultation et d’information avait débuté le 20 juillet avec les instances représentatives du personnel.

Fin juin, la banque mutualiste avait annoncé la dissolution en son sein du Crédit Foncier, acteur bancaire spécialiste du crédit immobilier depuis 166 ans, faute d’une rentabilité suffisante. Ce projet avait donné lieu à un mouvement de grève à la mi-juillet du personnel de l’entité dénonçant la fin d’un modèle social de financement immobilier. Sur ce point, le nouveau président du directoire s’est voulu rassurant, affirmant que le projet d’intégration “visera à pérenniser les activités et les expertises du Crédit Foncier au sein du groupe tout en étant responsable vis-à-vis des collaborateurs et des clients, notamment en visant spécifiquement l’accession sociale à la propriété”. Le groupe mutualiste s’est également félicité de la mise en place ce mois-ci du paiement instantané pour l’indemnisation en assurance.

Pas de commentaires sur CNP Assurances/La Banque Postale

Interrogé sur les rumeurs de rapprochement entre CNP Assurances et Banque Postale, le patron de BPCE, membre du pacte d’actionnaires du groupe d’assurances, a refusé de commenter “les éventuelles discussions”. “Nous avons des liens d’affaires nombreux ce qui ne veut pas dire que notre présence au capital revête un enjeu stratégique, c’est en revanche un partenaire client important auquel nous sommes très attentif”, a-t-il détaillé.

La banque mutualiste continue de profiter du dynamisme de Natixis, sa filiale cotée d’investissement, de financement et d’assurances, pilotée par François Riahi, son nouveau directeur général. Au second trimestre, le bénéfice net de Natixis s’affiche en franche progression de 19%, à 580 millions d’euros, un résultat au-dessus des attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 491 millions d’euros, selon le consensus compilé par Bloomberg.

Toujours au sein de cette filiale, le produit net bancaire est également ressorti meilleur que prévu, en hausse de 7% à 2,58 milliards d’euros. Ces résultats s’expliquent essentiellement par la croissance des revenus dans les branches gestion d’actifs (+10% à 819 millions d’euros) et d’assurance (+8% à 193 millions d’euros). Un point noir néanmoins, la banque grande clientèle qui accuse un repli de ses revenus (-5% à 965 millions d’euros), en raison notamment de la volatilité des marchés.

Sur ce trimestre, Natixis indique avoir finalisé des acquisitions dans le conseil en fusion-acquisition avec le rachat de Fenchurch Advisory Partners au Royaume-Uni, Vermilion Partners en Chine et Clipperton en France.

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Résultats 2018 S1 : Bénéfice net en hausse pour Swiss Life

L’assureur suisse Swiss Life a poursuivi sur sa lancée au premier semestre, publiant mardi des chiffres en hausse grâce aux recettes issues des frais et commissions, et a annoncé la nomination d’un nouveau directeur financier.

Sur la période allant de janvier à fin juin, son bénéfice s’est accru de 7% à 561 millions de francs suisses (496 millions d’euros) tandis que son bénéfice d’exploitation a progressé de 6% à 801 millions de francs suisses, a-t-il indiqué dans un communiqué. Les recettes retirées des primes ont augmenté de 4% en monnaie locale, à 10,7 milliards de francs, sous l’impulsion de la Suisse et de la France, son plus gros marché à l’étranger.

Le produit des placements s’est lui établi à 2,2 milliards de francs suisses, dégageant un rendement direct (non annualisé) stable de 1,5%, a détaillé l’assureur zurichois. “Swiss Life est parvenue à maintenir son évolution positive au premier semestre 2018”, a déclaré Patrick Frost, son directeur général, cité dans la communiqué, qui s’est dit satisfait de la progression des frais et commissions.

Alors que les assureurs évoluent dans un environnement difficile face à la pression des taux d’intérêt bas, Swiss Life avait fait le choix de se recentrer sur ses activités les plus rentables, en mettant en particulier l’accent sur les revenus issus des frais et commissions. “Swiss Life a publié des résultats très solides pour le premier semestre 2018”, a réagi Stefan Schuermann, analyste chez Vontobel, dans un commentaire boursier, soulignant que ces résultats montraient notamment l’attrait de la bonne diversification de ses sources de revenus.

Lors de la publication de ses résultats, le groupe a annoncé la nomination de Matthias Aellig, l’actuel chef de la gestion des risques, âgé de 47 ans, à la direction des finances. Il va reprendre le flambeau auprès de Thomas Buess (61 ans) qui a décidé après 10 au sein du groupe de mettre à profit son expérience sans toutefois assumer de fonctions exécutives, a expliqué Swiss Life.

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Résultats 2018 S1 : Net recul du bénéfice pour Axa

L’assureur français Axa a fait état jeudi d’un bénéfice net en baisse de 14% au premier semestre par rapport à la même période en 2017, sous l’effet principalement d’éléments exceptionnels qui ont assombri l’amélioration des performances d’exploitation.

Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net a atteint 2,8 milliards d’euros, a précisé le groupe dans un communiqué financier. Axa fait ainsi légèrement moins bien que ne l’attendaient en moyenne les analystes interrogés par le fournisseur de données financières Factset. Le recul du bénéfice net s’explique pour l’essentiel par divers effets exceptionnels négatifs: l’un est dû notamment à la réorganisation des opérations d’assurance vie collective en Suisse, qui s’est comme prévu traduite par une facture de quelque 340 millions d’euros; un autre est lié à une charge comptable consécutive à la remontée des taux.

Du point de vue opérationnel, en revanche, l’assureur affiche un bilan flatteur, avec une hausse de 4% de son bénéfice d’exploitation. Corrigée des effets de changes, la progression est encore meilleure et atteint 9%. Son chiffre d’affaires ressort quant à lui en léger repli de 1%, à 53,6 milliards d’euros, mais progresse de 3% une fois gommé l’impact des effets de change et dépasse cette fois les espérances des analystes.

“Nous constatons une dynamique de croissance soutenue pour l’ensemble de nos zones géographiques, en particulier en France et en Europe, ainsi que dans nos segments cibles, avec une hausse du volume d’affaires nouvelles de 10% en prévoyance et une croissance du chiffre d’affaires de 7% en santé”, s’est félicité Thomas Buberl, le directeur général du groupe, cité dans le communiqué. Ces résultats traduisent “une forte accélération de la transformation du groupe”, a par ailleurs souligné son directeur financier, Gérald Harlin, lors d’une téléconférence de presse.

Axa a lancé en 2016 un nouveau plan stratégique pour l’horizon 2020 qui prévoit de réduire sa dépendance aux risques de marchés et à l’assurance vie, au profit d’activités jugées désormais plus porteuses telles que la santé ou l’assurance dommage pour les entreprises.

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Résultats 2018 T2 : Bénéfice net en léger retrait pour Munich Re

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a fait état mercredi d’un bénéfice net au deuxième trimestre en léger retrait sur un an, en dépit d’importantes catastrophes d’origine humaine, et s’est dit une bonne voie d’atteindre ses objectifs annuels.

D’avril à juin, le groupe de Munich, dont le coeur de métier est d’épauler les assureurs contre les risques qu’ils encourent, a dégagé un bénéfice net part du groupe de 724 millions d’euros, contre 729 millions l’an dernier, et en situant en-dessous des 735 millions d’euros attendus par un panel d’analystes interrogés par le prestataire de services financiers Factset. Les rentrées de primes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, ont totalisé 11,19 milliards d’euros, soit une baisse de 5,2% sur un an, en raison d’effets de change défavorables et du non renouvellement de gros contrats dans la réassurance, sa principale division.

Le résultat d’exploitation(Ebit) s’affiche à 997 millions d’euros, en baisse annuelle de 14%, ce qui résulte d’importants remboursements de 501 millions d’euros au titre de catastrophes d’origine humaines, principalement liés à des avaries sur le chantier de construction d’une centrale hydroélectrique géante en Colombie, et contre une charge de 187 millions d’euros à trimestre comparable l’an dernier.

Les catastrophes naturelles ont en revanche moins pesé sur les comptes du trimestre, avec 104 millions d’euros de remboursements, principalement en raison de gros orages aux Etats-Unis en juin. Sur six mois, le bénéfice atteint près d’1,6 milliard d’euros, ce qui fait que le groupe est “en bonne voie pour atteindre (l’)objectif de bénéfice entre 2,1 et 2,5 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année”, a déclaré Joachim Wenning, PDG du groupe, cité dans un communiqué.

Pour les entrées de primes brutes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, il vise toujours entre 46 et 49 milliards d’euros pour l’année. Munich Re veut se désengager de ses activités dans le charbon, que ce soit en matière d’assurance ou d’investissements sur les marchés de capitaux, en raison de la transition énergétique en cours du fait du réchauffement climatique, a annoncé lundi son patron dans la presse, sans être précis sur le calendrier de ce retrait.

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