Assurance

Salon de recrutement Topfi Assurance : les bonnes questions pour convaincre une employeur

Sandrine Jaunet, responsable des relations entreprise de l’école d’ingénieurs Esict Caen. Sandrine Jaunet, responsable des relations entreprise de l’école d’ingénieurs Esict Caen.

Le 31 mars prochain, à l’espace Grande Arche de la Défense, à Paris, se tiendra le salon Topfi Assurance. De nombreux acteurs du secteur seront présents et proposeront aux candidats quelque 2 500 offres d’emploi.

Dans un salon de recrutement, les entretiens s’enchaînent. Le candidat n’a pas le temps de traîner et doit être concret. Pour cela, il doit s’échauffer. Pour sortir du lot, mais aussi pour ramener des informations utiles sur les entreprises qui vont plus loin que les discours stéréotypés, il est bon de connaître les questions à poser… et celles à éviter. Retrouvez les conseils de Sandrine Jaunet, responsable des relations entreprise de l’école d’ingénieurs Esict Caen, sur le site d’Emploi Pro, qui organise l’événement.
 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance vie au Japon : Nippon Life entre au capital d’Axa Life Insurance à hauteur de 1%

Jacques de Peretti, PDG d'Axa au Japon depuis le 1er mars 2015. Jacques de Peretti, PDG d’Axa au Japon depuis le 1er mars 2015.
© DUARTE Laetitia

Axa Life Insurance, la filiale d’assurance vie basée au Japon de l’assureur français, vient de conclure un accord de partenariat avec Nippon Life Insurance Company, société d’assurance vie japonaise. Cette dernière entre ainsi au capital d’Axa Life à hauteur de 1%, avec comme objectif commun de créer un partenariat de long terme. Les termes de cette transaction seront complétés d’ici la fin du mois de mars 2015.

Lancement d’une offre en assurance santé

A cette occasion, les deux compagnies ont annoncé le lancement d’une offre d’assurance santé, «Medi-AxN», en juin prochain. Ce produit sera distribué par le réseau de vendeurs en port-à-porte de Nippon Life.

«Nous sommes ravis de former un partenariat commercial avec Nippon Life, qui est l’une des plus importantes compagnies d’assurances vie au Japon, avec un historique de plus de 120 ans», indique dans un communiqué Jacques de Peretti, PDG d’Axa Japon depuis le 1er mars dernier.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance : pas encore d’effet sur les prix pour la loi Hamon

La loi Hamon n’a pas eu d’impact sur les tarifs d’assurance. Pas encore tout du moins. Selon l’indice du prix des assurances des particuliers (IPAP) diffusé le 6 mars 2015 par le comparateur Assurland.com, les primes demandées aux Français n’ont pas subi de pression à la baisse depuis le début de l’année. « Deux mois après son entrée en vigueur, la loi Hamon n’a eu aucun impact visible sur les prix des assurances de dommages », constate Assurand.com. En février, les tarifs des contrats ont ainsi augmenté de 2,1% pour l’assurance auto, de 3,9% pour l’habitation et de 2,4% en santé par rapport à janvier 2014.
Entrée en vigueur le 1er janvier 2015, la résiliation « infra-annuelle » prévue dans la loi Hamon permet de mettre fin à tout moment après un an à son contrat d’assurance auto, habitation ou affinitaire. Pour le comparateur d’assurances, « la loi Hamon promettait de faire baisser les prix des assurances en renforçant la compétition […]. Une promesse non tenue à ce jour en matière d’impact sur les prix ! ».

 


Tout Sur L Assurance

Direct Assurance (Axa) : une réorganisation du service clients contestée (mise à jour au 20/02/2015)

Direct Assurance, filiale d’Axa, prévoit de faire évoluer les compétences d’une partie de son service clients situé à Rennes et de renforcer les équipes travaillant pour son compte au sein d’une entité du groupe d’assurance basée à l’Ile Maurice. Un projet qui suscite la grogne de la CGT.

Le 13 février 2015, Direct Assurance a présenté en comité central d’entreprise (CCE), un projet de réorganisation qui touche le service en charge de relations avec les assurés, situé à Rennes, une des implantations où travaillent 250 collaborateurs.

Nouvelles fonctions à Rennes

«Au sein des équipes basées à Rennes, une trentaine de personnes réalisent aujourd’hui des actes de gestion simples tels que des modifications de contrats liés à l’évolution de la situation des assurés. Dans le cadre du projet que nous avons présenté, nous allons leur proposer d’évoluer vers de nouvelles fonctions au sein des services en charge de la gestion de sinistres, des relations avec les assurés manifestant leur intention de résilier leur contrat ou de la conquête de nouveaux clients», explique Annie Clerté-Nettre, directrice des ressources humaines de Direct Assurance.

De nouveaux métiers devraient également être proposés à ces collaborateurs : « gestion des réseaux sociaux » ou « gestion du pré-recouvrement ».

Equipes étoffées à l’Ile Maurice

La filiale du groupe Axa prévoit en parallèle de confier les actes de gestion simples assurés jusqu’ici par ces collaborateurs à l’un de ses prestataires, Axa Customer Services. Cette entité du groupe Axa basée à l’Ile Maurice et rattachée à Axa Assistance emploie au sein de ses effectifs une centaine de personnes intervenant pour le compte de Direct Assurance. « D’ici à la fin de l’année, cette équipe devrait compter une soixantaine de personnes supplémentaires », indique Annie Clerté-Nettre.

La CGT, organisation syndicale non majoritaire, a réagi vivement à ce projet, qui revient selon elle, à «délocaliser» à l’étranger ce qui restait du service «fidélisation» en France, sachant qu’une partie avait déjà été transférée au Maroc où l’assureur dispose depuis 2007 d’une succursale.

Si ce projet se concrétise, c’est le cœur du métier du service clients qui disparaît de France, estime la CGT car «plus aucun client assuré en France ne sera accueilli et géré par des salariés en France.» L’organisation syndicale juge «scandaleux qu’une entreprise qui dégage des millions de bénéfices, qui profite des dispositifs comme le CICE, des exonérations de cotisations sociales payées par les impôts de contribuables, délocalise impunément et sans vergogne.»

Demande d’expertise

Le syndicat déplore par ailleurs le manque d’information sur les postes qui seront proposées aux personnes concernées. «Nous allons rencontrer chacun des collaborateurs en février et mars pour leur présenter les postes envisagés et les formations prévues pour les aider à monter en compétences», indique de son côté, Annie Clerté-Nettre.

L’avis des instances représentatives du personnel est attendu pour la fin du mois de mars. La CGT a d’ores et déjà demandé à ce que « les membres du CCE prennent leur responsabilité et diligente une expertise. »

Direct Assurance, filiale du groupe Axa spécialisée dans la vente directe, emploie plus de 1000 salariés répartis sur quatre sites : Suresnes (350 personnes) et Rennes (250 personnes) en France, Rabat au Maroc (environ 500 personnes), et Ile Maurice (100 personnes actuellement).

Michel Fournier, délégué syndical central CFE-CGC, syndicat majoritaire au sein de Direct Assurance
« A travers ce projet, la direction apporte des réponses à des personnes qui étaient les dernières à occuper des postes en classe 3 de la Convention collective, et qui demandaient à évoluer au sein de l’entreprise. C’est positif pour elles. Mais au-delà de ces situations individuelles, ce projet revient à externaliser un peu plus la gestion administrative des contrats, qui historiquement était assurée en France, et qui a été progressivement délocalisée au Maroc, et demain à l’Ile Maurice. Avec ce projet, ce métier va disparaître du périmètre de l’entreprise en France. »
« Nous n’avons jamais cautionné de projets d’externalisation ou de délocalisation. Nous aurions préféré que les évolutions de fonctions soient compensées par des recrutements en France, mais c’est une option qui ne correspond pas au modèle économique de l’entreprise. »
« Hors gestion des sinistres et suivi des clients qui présentent des risques de résiliation, quasiment toute la relation avec les clients sera gérée depuis l’étranger. Un nouveau pas en matière de délocalisation est franchi ce qui pose des questions : quelles seront les prochains métiers concernés et quelles seront les conséquences sur la qualité de services… »


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance auto et habitation : hausse des primes en 2015

Le bilan de l’année 2014 de la FFSA, faisant état d’une hausse préoccupante de certains sinistres, laissent présager une hausse conséquente des tarifs en assurance auto et habitation dans les prochains mois. Pourtant, la Loi Hamon pourrait contenir ce phénomène. Explications.

assurance-argent

Les chiffres n’invitent pas à l’optimisme. Selon le bilan 2014/2015 de l’assurance de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), deux tendances inquiètent : la hausse des accidents corporels (+1,7% par rapport à 2013) et celle des indemnisations après des évènements climatiques (2,2 milliards d’euros en 2014, contre 1,5 milliard en moyenne sur 20 ans). Ces chiffres sont particulièrement préoccupants car ils peuvent inciter directement les assureurs à augmenter leurs tarifs.

Comme on pouvait le prévoir depuis le mois d’octobre dernier, 2014 est une « année de rupture » selon Bernard Spitz, président de la FFSA, car c’est la « première année de hausse des dommages corporels depuis dix-neuf ans ». Cette augmentation est à mettre sur le dos du climat, particulièrement doux l’an passé, qui a encouragé les automobilistes et surtout les conducteurs de deux-roues à davantage sortir leur véhicule. Or comme le rappelle Bernard Spitz, « les deux-roues concentrent plus d’accidents corporels, ils représentent 10% du parc mais 25% des morts sur la route ».

Des sinistres très coûteux pour les assureurs

Cette hausse des dommages corporels, même contenue à 1,7%, pourrait pousser les assureurs à augmenter leurs primes pour préserver leurs marges. En effet, les accidents avec dégâts corporels sont bien plus coûteux pour les assureurs que les accidents avec dégâts matériels. Ces derniers sont d’ailleurs en baisse de 3% en 2014.

La FFSA évoque dans son bilan le ratio combiné, différence entre ce que paye l’assureur (sinistres, dotations aux provisions et frais) et ce que paye l’assuré (cotisations), en forte hausse pour l’assurance auto. « Un déséquilibre qui pèse dans les comptes des assureurs », rappelle Stéphane Pénet, directeur assurance dommages de la FFSA. « Si cette tendance se poursuit sur le long terme, les tarifs vont devoir s’ajuster », ajoute-t-il. Reste à savoir quand cet ajustement se produira.

Parallèlement, le secteur de l’assurance habitation est touché par une hausse significative des indemnisations liées aux évènements climatiques en 2014. Passant de 1,8 milliard en 2013 à 2,2 milliards en 2014, ces indemnisations pourraient également pousser les assureurs à revoir leurs tarifs d’assurance habitation à la hausse. Là aussi, cette tendance est contrastée par une baisse, celle du nombre de cambriolages (-6%), qui passe de 246.200 en 2013 à 232.500 en 2014.

La Loi Hamon pourrait contenir la hausse des primes

Les assureurs ont historiquement justifié leurs hausses des tarifs en se basant sur l’augmentation de la sinistralité et les deux tendances évoquées précédemment pourraient donc laisser croire à une augmentation conséquente des cotisations pour les assurés. Pourtant, les tarifs pour 2015 annoncés jusqu’ici font état de hausses plutôt mesurées, voire même d’une stagnation, surtout chez les assureurs mutualistes. La Maaf et la Matmut ont gelé leurs tarifs en assurance auto en 2015 alors que la Macif les a légèrement augmentés (+0,4%). Seule la Maif a annoncé une hausse importante (+4%) des cotisations pour son contrat d’assurance habitation RAQVAM. Les pronostics du comparateur Assurland et du cabinet Facts & Figures portent sur une hausse des tarifs inférieure à 2% pour les marchés de l’assurance auto et habitation.

La mise en place depuis le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et multirisques habitation au bout d’un an pourrait contenir la hausse des primes. Les assurés sont désormais libres de résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’ils devaient auparavant opérer dans les deux mois précédant chaque date anniversaire du contrat. L’objectif de cette mesure instaurée par la Loi Hamon est de renforcer la concurrence dans le secteur de l’assurance. Dans cette optique, les démarches de résiliation ont également été simplifiées.

Pour Stanislas Di Vittorio, fondateur d’Assurland, dans ce contexte plus concurrentiel, « les assureurs ont intérêt à être le plus compétitif possible ». Ils pourraient donc « prendre sur eux le coût de la hausse de la sinistralité ».

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