2018

Résultats 2018 S1 : Allianz confiant pour réaliser ses objectifs annuels

Le premier assureur mondial Allianz a fait état vendredi d’une baisse de son bénéfice net au deuxième trimestre, en raison d’une perte sur la cession d’un portefeuille dans l’assurance-vie à Taïwan, tout en confirmant son objectif de résultat opérationnel sur l’année.

D’avril à juin, le bénéfice net part du groupe a reculé de 5,2% à 1,89 milliard d’euros, mais reste supérieur au solde de 1,8 milliard d’euros sur lequel tablait un panel d’analystes interrogé par le prestataire de services financiers Factset.

L’effet négatif de la cession d’un “portefeuille traditionnel d’assurance-vie à Taïwan”, pour un montant non communiqué, n’a pu être compensé par une charge fiscale inférieure sur le bénéfice imposable, explique l’assureur munichois. Au plan opérationnel, le trimestre s’est bien déroulé, avec une hausse de 2,9% du chiffre d’affaires, à 30,9 milliards d’euros, et un résultat opérationnel s’appréciant de 2,3% à 2,99 milliards d’euros, légèrement mieux que la prévision du consensus de Factset à 2,9 milliards d’euros.

Ces indicateurs en hausse sur une an ont été obtenu “malgré les handicaps liés aux instabilités géopolitiques et aux fluctuations de devises”, explique l’assureur dans un communiqué. Les trois branches d’activité du groupe, l’assurance-dommage, l’assurance-vie et santé et la gestion d’actifs, ont vu leur chiffre d’affaires monter sur un an. En ce qui concerne le résultat opérationnel, seul celui de l’assurance-vie et santé est en recul (-4,6% sur un an) en raison de marges moins élevées sur les placements financiers en Espagne et en Allemagne dans la branche vie, dans un environnement de taux qui demeure au plus bas en zone euro. Des effets de change négatifs ont aussi joué, principalement le dollar faible qui a pesé sur les comptes.

“Nous restons en bonne voie pour atteindre notre objectif de résultat opérationnel annuel en 2018”, a néanmoins souligné Oliver Bäte, le PDG du groupe, cité dans un communiqué. Allianz vise sur l’année un bénéfice opérationnel de 11,1 milliards d’euros, avec une marge à la hausse ou à la baisse de 500 millions en fonction des événements, crises ou catastrophes naturelles. Ce résultat s’est élevé à 5,8 milliards d’euros au premier semestre, en retrait d’1,8% sur un an.

Le géant munichois, qui pèse près de 80 milliards d’euros en Bourse, a lancé début juillet un programme de rachat d’actions allant jusqu’à un milliard d’euros, lequel va s’achever fin septembre, toutes les actions ramassées devant être annulées.

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Résultats 2018 S1 : Net recul du bénéfice pour Axa

L’assureur français Axa a fait état jeudi d’un bénéfice net en baisse de 14% au premier semestre par rapport à la même période en 2017, sous l’effet principalement d’éléments exceptionnels qui ont assombri l’amélioration des performances d’exploitation.

Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net a atteint 2,8 milliards d’euros, a précisé le groupe dans un communiqué financier. Axa fait ainsi légèrement moins bien que ne l’attendaient en moyenne les analystes interrogés par le fournisseur de données financières Factset. Le recul du bénéfice net s’explique pour l’essentiel par divers effets exceptionnels négatifs: l’un est dû notamment à la réorganisation des opérations d’assurance vie collective en Suisse, qui s’est comme prévu traduite par une facture de quelque 340 millions d’euros; un autre est lié à une charge comptable consécutive à la remontée des taux.

Du point de vue opérationnel, en revanche, l’assureur affiche un bilan flatteur, avec une hausse de 4% de son bénéfice d’exploitation. Corrigée des effets de changes, la progression est encore meilleure et atteint 9%. Son chiffre d’affaires ressort quant à lui en léger repli de 1%, à 53,6 milliards d’euros, mais progresse de 3% une fois gommé l’impact des effets de change et dépasse cette fois les espérances des analystes.

“Nous constatons une dynamique de croissance soutenue pour l’ensemble de nos zones géographiques, en particulier en France et en Europe, ainsi que dans nos segments cibles, avec une hausse du volume d’affaires nouvelles de 10% en prévoyance et une croissance du chiffre d’affaires de 7% en santé”, s’est félicité Thomas Buberl, le directeur général du groupe, cité dans le communiqué. Ces résultats traduisent “une forte accélération de la transformation du groupe”, a par ailleurs souligné son directeur financier, Gérald Harlin, lors d’une téléconférence de presse.

Axa a lancé en 2016 un nouveau plan stratégique pour l’horizon 2020 qui prévoit de réduire sa dépendance aux risques de marchés et à l’assurance vie, au profit d’activités jugées désormais plus porteuses telles que la santé ou l’assurance dommage pour les entreprises.

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Résultats 2018 T2 : Bénéfice net en léger retrait pour Munich Re

Le géant allemand de la réassurance Munich Re a fait état mercredi d’un bénéfice net au deuxième trimestre en léger retrait sur un an, en dépit d’importantes catastrophes d’origine humaine, et s’est dit une bonne voie d’atteindre ses objectifs annuels.

D’avril à juin, le groupe de Munich, dont le coeur de métier est d’épauler les assureurs contre les risques qu’ils encourent, a dégagé un bénéfice net part du groupe de 724 millions d’euros, contre 729 millions l’an dernier, et en situant en-dessous des 735 millions d’euros attendus par un panel d’analystes interrogés par le prestataire de services financiers Factset. Les rentrées de primes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, ont totalisé 11,19 milliards d’euros, soit une baisse de 5,2% sur un an, en raison d’effets de change défavorables et du non renouvellement de gros contrats dans la réassurance, sa principale division.

Le résultat d’exploitation(Ebit) s’affiche à 997 millions d’euros, en baisse annuelle de 14%, ce qui résulte d’importants remboursements de 501 millions d’euros au titre de catastrophes d’origine humaines, principalement liés à des avaries sur le chantier de construction d’une centrale hydroélectrique géante en Colombie, et contre une charge de 187 millions d’euros à trimestre comparable l’an dernier.

Les catastrophes naturelles ont en revanche moins pesé sur les comptes du trimestre, avec 104 millions d’euros de remboursements, principalement en raison de gros orages aux Etats-Unis en juin. Sur six mois, le bénéfice atteint près d’1,6 milliard d’euros, ce qui fait que le groupe est “en bonne voie pour atteindre (l’)objectif de bénéfice entre 2,1 et 2,5 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année”, a déclaré Joachim Wenning, PDG du groupe, cité dans un communiqué.

Pour les entrées de primes brutes, l’équivalent du chiffre d’affaires dans le secteur de l’assurance, il vise toujours entre 46 et 49 milliards d’euros pour l’année. Munich Re veut se désengager de ses activités dans le charbon, que ce soit en matière d’assurance ou d’investissements sur les marchés de capitaux, en raison de la transition énergétique en cours du fait du réchauffement climatique, a annoncé lundi son patron dans la presse, sans être précis sur le calendrier de ce retrait.

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Quelles perspectives sur les marchés financiers en 2018 ?

Les premières tendances de marché 2018

L’année 2017 s’est bien terminée pour les portefeuilles gérés par la Banque dans le cadre de notre service « Comptes Gérés ». Ils ont profité d’un environnement plus favorable aux actions qu’aux obligations. En effet, les actions mondiales de l’indice MSCI World ont progressé de 20,11% (5,26% en euros) en 2017 et les actions françaises de l’indice CAC40 ont progressé de 9,3% alors que l’indice des obligations d’Etat de la zone euro (Indice FTSE MTS Euro zone des obligations d’Etat) a progressé de 0,44%.

Les premières tendances du début d’année 2018 montrent une poursuite de la hausse des marchés d’actions en janvier puis une consolidation au début du mois de février à cause d’une statistique de hausse du salaire horaire de 2.9% sur un an aux Etats-Unis qui fait craindre aux investisseurs une inflation et une hausse des taux d’intérêt plus fortes qu’attendu. Ainsi à la clôture du 8 février, l’indice CAC 40 est en baisse de 2.8% depuis le début de l’année et l’indice MSCI World des actions mondiales baisse légèrement de 0.2% et de 3.3% en euro.

Les marchés d’actions entrent ainsi dans une période de plus forte volatilité. Les bonnes statistiques économiques et la croissance des bénéfices des entreprises nous font toujours adopter un scénario de croissance économique mondiale généralisée et préférer les actions aux obligations.

Une croissance économique généralisée à toutes les régions

En 2017, les actions ont profité du retour de la croissance dans toutes les régions du monde, d’abord au travers de la consommation des ménages tirée par l’élévation du niveau de vie dans beaucoup de pays émergents, et par les nouveaux moyens de consommation par internet et par mobile, de paiement sécurisé, d’entreposage, de transport de colis…
La croissance mondiale a été aussi tirée par la reprise de l’investissement dans de nouveaux outils de production plus intégrés et numérisés pour pouvoir répondre plus rapidement à la demande des consommateurs.
C’est dans ce contexte que le FMI a remonté en janvier ses prévisions de croissance pour le PIB mondial de 0.2% à 3.9% pour les années 2018 et 2019 grâce à l’amélioration de la confiance des acteurs économiques aux Etats-Unis (+0.4% à 2.7% en 2018 et +0.6% à 2.5% en 2019) et en zone euro (+0.3% à 2.2% en 2018 et 2% en 2019).

Les actions les mieux positionnées pour en profiter

De nombreuses sociétés profitent de ces nouvelles tendances économiques et tout particulièrement les acteurs américains, comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, et asiatiques, comme Samsung, Alibaba ou Tencent. C’est ainsi que le secteur de la technologie a le plus progressé en bourse l’année dernière, à tel point qu’il pèse maintenant près de 25% des indices d’actions américaines et asiatiques.

La performance des entreprises à l’honneur en 2018

Les perspectives économiques pour 2018 restent favorables aux entreprises qui devraient engranger les bénéfices des mesures prises ces dernières années pour réduire leurs coûts de production, augmenter leurs marges et leur cash-flow.
C’est ainsi que la croissance attendue des résultats des sociétés américaines, européennes et émergentes s’approcherait de 10% en 2018 après déjà une bonne année en 2017.

Que font les entreprises de ces nouvelles ressources financières ?

Beaucoup d’entre elles ont annoncé récemment de nouveaux programmes d’investissement pour moderniser, numériser et digitaliser leurs outils de production, aussi bien dans les secteurs de l’industrie que de la finance.
Les entreprises ont aussi les moyens de verser des dividendes élevés. Ainsi, le rendement des actions européennes s’élève à 3,6% pour 2018, bien au-dessus du niveau du rendement des obligations qui reste très bas à 0,76% pour l’emprunt d’Etat français OAT 10 ans et proche de 1% pour les obligations d’entreprises bien notées de la zone euro.

Zone Euro – Rendement actions vs obligations

La volatilité des marchés en 2018

L’année 2018 est marquée par un regain de la volatilité pour les raisons suivantes :

  • les taux d’intérêt pourraient se tendre davantage en raison d’un niveau d’inflation plus élevé (hausse des prix de l’énergie et des salaires dans certaines régions et secteurs) et des politiques monétaires moins accommodantes, avec la poursuite de la hausse des taux par la banque fédérale américaine et la diminution des achats d’obligations par la banque centrale européenne.
  • les valorisations commencent à être relativement élevées dans certains secteurs comme la technologie ou certaines régions comme aux Etats-Unis, où les actions se sont davantage appréciées en 2017 avec la réforme fiscale, la baisse de 14% du dollar et la très bonne santé du secteur technologique qui représente plus de 22% du poids des actions américaines dans l’indice S&P 500.
  • La nouvelle politique protectionniste de l’administration des Etats-Unis pourrait créer de nouvelles tensions commerciales entre les grandes régions du monde et entraîner une escalade sur les tarifs douaniers néfaste au développement du commerce mondial.
  • Il existe des risques géopolitiques liés aux conflits au Moyen Orient ou à la situation en Corée du Nord

Indice de volatilité actions Zone Euro vs US

Comment investir en 2018 ?

Nous avons une opinion plus favorable aux actions qu’aux obligations en raison de la croissance économique plus solide dans le monde, de la forte progression des résultats des entreprises et des taux d’intérêt qui restent à des niveaux historiquement bas.

Nos allocation de Comptes Gérés reflètent cette opinion avec toujours une logique de diversification que ce soit en terme géographique ou en terme d’instruments.

Ainsi, dans la poche des actions, notre exposition est partagée entre les marchés développés et les marchés émergents qui profitent d’une forte croissance de l’économie à + 4,8% et des résultats des entreprises.
La poche obligataire, se diversifie en arbitrant les actifs monétaires et obligataires bien notés dont la rémunération est actuellement très faible en zone euro vers des obligations à haut rendement et des obligations convertibles, plus sensibles aux marchés actions.

Assurance – Guide et devis en ligne

Assurance vie : collecte nette positive à 2 Md€ en avril 2018

La Fédération française de l’assurance a publié les chiffres de l’assurance vie pour le mois d’avril 2018. La collecte nette repart en légère hausse par rapport au mois de mars.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs