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Courtage : April menacé d’un très lourd redressement fiscal

Le courtier grossiste April a annoncé lundi être menacé d’un très lourd redressement de l’administration fiscale française, portant sur un montant de 69,8 millions d’euros.

Cette somme, “qui n’est pas exigible à ce stade“, est largement supérieure au bénéfice dégagé par l’entreprise lyonnaise l’an dernier, qui était de 39,6 millions d’euros (+97% sur un an).

Dans un communiqué, April conteste qu’il y ait matière à un redressement mais précise avoir décidé de provisionner 15 millions d’euros dans ses comptes de l’exercice en cours.

De source proche du groupe, on souligne que le dossier n’en est pas encore au stade du contentieux et qu’April entend mettre en oeuvre tous les recours à sa disposition pour faire valoir ses droits.

Les questionnements du fisc français, dont April affirme avoir été informé vendredi dernier, portent sur une interprétation de la “territorialité” de l’activité de réassurance du groupe, exercée par la filiale Axeria Re, entre 2007 et 2015.

Contestant l’interprétation de l’administration fiscale, qui s’interroge sur la “direction effective” de la filiale, April souligne que cette activité, basée à Malte, est supervisée par l’autorité locale chargée des services financiers, qu’elle est en conformité avec la réglementation européenne et que ses “organes de direction et de gouvernance” sont situés à Malte.

Les dirigeants de cette filiale – dont l’activité s’effectue “très majoritairement” avec d’autres entreprises du groupe April – sont maltais, ajoute-t-on.

L’annonce du fisc français “n’est pas de nature à remettre en question les perspectives du groupe”, assure-t-il par ailleurs dans son texte.

April axe en effet sa communication sur l’évolution de son résultat opérationnel courant – qui s’entend donc hors éléments exceptionnels comme un redressement fiscal de cette ampleur. Comme prévu, celui-ci devrait donc progresser cette année dans le haut de la fourchette annoncée de +6% à +10%.

Toujours de source proche du dossier, on précise que cette annonce est “sans lien” avec la possible cession de ses parts par le fondateur de l’entreprise Bruno Rousset, évoquée depuis fin octobre. “Les potentiels repreneurs ont été informés” de la situation nouvelle, ajoute-t-on toutefois.

A la Bourse de Paris, les investisseurs prenaient la nouvelle avec flegme, le titre April concédant 1,90% à 15,45 euros. A ce prix, la société était valorisée 632 millions d’euros.

Lire la suite ici : Courtage : April menacé d’un très lourd redressement fiscal (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Cumuler les assurances peut couter très cher

Calcule des contratsSi l’on demande à un particulier combien il paie chaque année pour ses contrats d’assurance, il ne saura pas répondre précisément. Prenons comme exemple une mère de famille qui fait le point sur ses contrats d’assurance. Sur l’année elle constate 820€ pour l’assurance auto, 262€ pour l’assurance habitation, 20€ pour l’assurance scolaire, 427€ pour le scooter, et 503€ d’assurance santé pour elle et son époux. Elle se retrouve alors à 2635€ annuel pour l’ensemble des assurances. On prend alors conscience du poids financier d’un contrat d’assurance.

En moyenne une famille avec deux enfants souscrit des contrats pour la maison, la santé et deux voitures, soit 2860€ par an. Ce qui représente près de 10% des revenus des ménages. Ces coûts sont dénoncés par des associations de consommateurs, qui ont constaté par exemple que l’habitation et la complémentaire santé ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation !

portable casseUne autre raison est que très souvent les particuliers multiplient les garanties (assurance santé animaux, fuites d’eau, ou encore mobile), et l’on est souvent déçu. Notamment pour l’assurance mobile, très souvent des consommateurs sont surpris des conséquences lorsqu’ils cassent leur portable en le laissant tomber. Pour la plupart des assureurs, il est impossible d’obtenir le moindre remboursement pour la raison que seule la casse provoquée par un tier est prise en charge, une condition rédigée dans le contrat, mais comme beaucoup on ne lit pas lors de la signature. Le consommateur se considère alors comme victime d’une arnaque, surtout lorsque la facture finale tient compte du prix de l’assurance versée et du coût du nouveau portable !

Pour ce type d’assurance, les litiges sont en forte augmentation. Le magazine « Que choisir » recommande d’étudier la concurrence et ne ne pas signer tout de suite sur place, car très souvent une petite assurance peut être souscrite 10 ou 15 jours après l’achat de l’objet, donc ce n’est pas la peine de se précipiter.

Autre conseil, attention à ne pas payer deux fois pour la même garantie. Par exemple la multirisque habitation couvre souvent l’assurance scolaire. Faire le ménage de ses contrats peut réserver de bonnes surprises.

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Médecins spécialistes : des délais d’attente très variables d’une région à l’autre

Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins. Seules la cardiologie et la gynécologie sont confrontées à un manque de médecins.
FOTOLIA

Le temps d’attente pour un rendez-vous chez un médecin spécialiste varie de 1 à 3 selon la région, révèle l’Observatoire de l’accès aux soins en France.  Délai record : cinq mois pour un ophtalmologue dans le Nord-Pas-de-Calais.

Le système de santé français va mal. La dernière édition de l’Observatoire de l’accès aux soins en France, réalisée par l’Ifop pour le cabinet Jalma, en apporte une nouvelle démonstration. Alors que les patients de Corse ou du Languedoc-Roussillon attendent en moyenne trois semaines avant de pouvoir consulter un cardiologue, le délai atteint près de deux mois et demi en Bourgogne ou Picardie.

Deux mois d’attente pour voir un gynécologue

La situation n’est pas meilleure pour les gynécologues, «avec pas loin de deux mois (57 jours) d’attente en moyenne sur le territoire national», contre moins de 30 jours en Provence-Alpes-Côtes d’Azur. «Un délai particulièrement long, alors qu’un suivi régulier est pourtant indispensable, et ce à tout âge », souligne le cabinet Jalma dans un communiqué. Et le record est battu avec les ophtalmologues, pour lesquels il faut patienter en moyenne près de 111 jours, voire plus de cinq mois dans le Nord-Pas-de-Calais.

La démographie médicale n’explique pas tout

«Pour les cardiologues et les gynécologues, la durée des délais d’attente peut s’expliquer par une démographie déclinante. Ce n’est pas le cas pour les autres spécialités, d’où des interrogations quant à l’impact de l’organisation du système de soins », analyse Jalma. Et cela d’autant plus, comme le souligne également le cabinet de conseil, que ce sont dans les régions où l’attente est la plus courte que le renoncement aux soins est particulièrement élevé.
 


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